L'équipe canadienne féminine de water-polo s'est inclinée par la marque de 6-5, vendredi, devant les Américaines à la Super Finale de la Ligue mondiale, présentée à Santa Cruz del Tenerife, en Espagne.

Cette défaite vient enlever toute chance de médaille d'or à la troupe dirigée par le Montréalais Pat Oaten. Les Canadiennes peuvent toujours espérer être de la rencontre pour l'obtention de la médaille de bronze, dimanche, mais pour ça, elles devront vaincre les Chinoises, samedi, et espérer que les résultats des deux autres rencontres aillent en leur faveur.

L'Albertaine Emily Csikos et la Lachninoise Christine Robinson ont marqué deux fois chacune, alors que Krystina Alogbo, de Rivière-des-Prairies, faisait bouger les cordages à une reprise pour le Canada. Bien que déçue du revers, Robinson était satisfaite de la rencontre.

« Le pointage a été serré pendant la majeure partie de la rencontre. Ce n'est qu'à la toute fin que les Américaines ont pris les devants pour de bon. Si on avait joué ainsi dès le début de la compétition, on aurait un meilleur classement », a indiqué l'athlète de Lachine.

Le Canada est positionné au bas du classement avec une fiche d'une victoire et trois défaites. Seules les Chinoises se retrouvent derrière elles avec un dossier de quatre revers. Les Américaines sont bien installées en tête avec quatre gains en autant de matchs.

Vendredi, contre la Chine, le Canada n'aura pas droit à l'erreur puisqu'une défaite écarterait les Canadiennes de toute chance de podium. « Je crois que nous avons de bonnes chances de vaincre la Chine. Ça ne sera pas un match facile, mais nous jouons de mieux en mieux, donc nos chances sont vraiment bonnes », a déclaré l'athlète de 24 ans.

Dominique Perrault, Joëlle Bekhazi, Rosanna Tomiuk, Joannie Morrisseau, Tara Campbell, Marissa Janssens, Sandra Lizé, Katrina Monton et Stéphanie Valin sont les autres Québécoises membres de l'équipe canadienne.