Philippe Charron et Toby Ng s'inclinent au 2e tour du Grand Prix de Calgary
Badminton vendredi, 26 juin 2015. 11:08 mercredi, 11 déc. 2024. 23:58Le joueur de badminton Philippe Charron et son partenaire de double masculin Toby Ng se sont inclinés, jeudi soir, au deuxième tour du Grand Prix de Calgary.
Charron, de Montréal, et Ng, de Vancouver, ont tenu 27 minutes face aux favoris du tournoi, les Indonésiens Andrel Adistia et Hendra Aprida Gunawan. Ces derniers l’ont finalement emporté en deux manches de 21-15 et 21-18.
« Nous avions joué contre eux il y a trois mois en Suisse et nous leur avions offert une forte opposition », a précisé Charron. Cette fois, notre tactique était de les fatiguer et de leur enlever leur meilleure arme, c’est-à-dire leur finesse au filet. L’inconvénient de notre stratégie était que nous partions en désavantage dans l’échange, mais si nous faisions durer le match assez longtemps, nous pouvions nous en sortir. »
« Nous étions de plus en plus confortables sur le terrain alors, si nous avions pu nous rendre en trois sets, je pense que nous aurions pu nous en sortir », a avancé l’athlète de 26 ans.
« Ici, l’altitude est un facteur assez important. Nous nous fatiguons plus vite, mais les volants volent vraiment plus vite. Ça rendait notre tâche à la fois plus facile pour fatiguer nos adversaires, mais aussi plus difficile en défensive. »
En première ronde, mercredi, les Canadiens avaient eu raison des Indiens K. Dilshad et Kona Tarun en trois manches de 14-21, 21-12 et 21-17.
« Nous avons beaucoup accéléré le jeu au filet et nous avons été très énergiques afin d’avoir plus de liberté sur le plan tactique », a résumé Charron.
Aussi en action en mixte, le Montréalais et la Britanno-Colombienne Phyllis Chan se sont avoués vaincus au premier tour. Les Allemands Mark Lamsfuss et Isabel Herttrich les ont éliminés 21-11 et 21-9.
« Nous avons joué contre une équipe mieux organisée que nous, a admis Charron. Nous avons perdu presque toutes les batailles à un contre un face à Herttrich, ce qui a laissé le champ libre à Lamsfuss, qui a pu faire ce qu’il voulait. »