VANCOUVER - Les journalistes canadiens attendaient avec impatience leur rencontre avec l'Australien Dale Begg-Smith, mais il appert que le favori pour remporter l'épreuve des bosses des Jeux olympiqu



VANCOUVER - Les journalistes canadiens attendaient avec impatience leur rencontre avec l'Australien Dale Begg-Smith, mais il appert que le favori pour remporter l'épreuve des bosses des Jeux olympiques de Vancouver ne partageait pas le même enthousiasme.

C'est que le point de presse de l'athlète âgé de 25 ans tenu mardi était réservé uniquement aux membres des médias... australiens.

Et alors qu'une poignée de journalistes canadiens l'attendaient en bas de la piste plus tard en soirée, Begg-Smith n'a pas daigné se pointer le bout du nez pour parler aux scribes du pays où il est pourtant né.

Derrière, son entraîneur américain Steve Desovich montait la garde, expliquant que son protégé ne donnerait pas d'entrevue aux médias « étrangers » d'ici la conclusion de sa compétition.

Aux reporters australiens, Begg-Smith a réitéré qu'il n'a jamais souhaité avoir la chance de vivre les Jeux sous les couleurs canadiennes dans la province d'où il est originaire en plus.

« Si je n'étais pas allé en Australie, je ne skierais tout simplement plus », a même dit Begg-Smith à une chaîne de télévision australienne. « Je n'aurais même pas participé une seule fois aux Olympiques. »

Alors qu'il était âgé de 15 ans, Begg-Smith a quitté la Colombie-Britannique pour l'Australie après que les dirigeants de l'Association canadienne de ski acrobatique se soit opposés à ce qu'il continue de diriger une compagnie internet qui l'a rendu millionnaire depuis.