Belle performance québécoise
Amateurs jeudi, 5 juin 2008. 16:54 dimanche, 15 déc. 2024. 09:52
La paire formée des kayakistes québécois Richard Dober jr et Andrew Willows a été parfaite, jeudi, lors de la première journée de la Coupe du monde de canoë-kayak présentée à Szeged, en Hongrie. Les deux coéquipiers ont remporté leurs deux courses en préliminaire des épreuves de K-2 200 m et K-2 500 m.
La paire québécoise a inscrit le meilleur chrono de toutes les vagues préliminaires de 200 m grâce à leur temps de 33,238 s. Au 500 m, les Hongrois Kammerer Zoltan et Kucsera Gabor, en action dans la première vague, ont cependant été les plus rapides en obtenant 1 min 28,892 s. Dober, de Trois-Rivières, et Willows, de Lasalle, ont remporté la troisième course en 1 min 29,240 s à plus de deux secondes de la deuxième embarcation.
Ces performances permettent à l'embarcation québécoise de se tailler une place pour la finale à ces deux épreuves. La finale du 1000 m sera disputée vendredi après-midi alors que celle de 500 m sera présentée samedi matin.
Aussi qualifiées directement pour la finale, les Québécoises Geneviève Beauchesne-Sévigny, de Trois-Rivières, et Émilie Fournel, de Dorval, ainsi que leurs coéquipières en K-4 Kristin Gauthier et Karen Furneaux ont mérité leur place grâce à leur deuxième rang en préliminaires au 500 m.
« C'était vraiment une bonne course et ça nous donne confiance, a commenté Émilie Fournel. Il y avait plusieurs bateaux de haut calibre dans notre vague de qualification et de voir que nous étions capables d'être dans la course, ça nous fait avoir hâte de participer à la finale demain (jeudi) ! »
« Nous sommes une nouvelle équipe et nous n'avions jamais coursé encore ensemble contre les Européennes, a-t-elle poursuivi. Ça nous a permis de voir où nous nous situons et ça augure bien. »
L'autre embarcation canadienne en K-4 500 m qui est en action en Hongrie devra pour sa part passer par la demi-finale de l'épreuve. Mylanie Barré, de Lac-Beauport et ses coéquipières canadiennes Geneviève Orton, Jilian D'Alessio et Kia Byers ont terminé cinquièmes de leur vague de préliminaires, ce qui n'était pas suffisant pour accéder automatiquement à la finale.
Le Trifluvien Gabriel Beauchesne-Sévigny et son partenaire de C-2, Andrew Russell, ont également obtenu leur laissez-passer pour la finale au 500 m après avoir terminé en deuxième place lors de leur vague de qualifications. « Ça s'est très bien passé », a commenté le Québécois, encouragé par sa performance. « Nos sprints fonctionnent vraiment bien et dès le début, nous avons pu prendre le contrôle de la course. D'être au-devant de la course, ça nous a permis d'être plus à l'aise dans notre technique et notre plan de course, ce qui nous a donné un peu plus de marge de manœuvre. »
La paire canadienne devra cependant passer par la demi-finale au 1000 m puisqu'ils ne sont pas parvenus à se qualifier parmi les trois premières embarcations lors de leur course en préliminaire. « C'était notre première course de la compétition alors nous avons eu de la difficulté à trouver notre rythme, a ajouté Beauchesne-Sévigny. C'est n'est cependant pas dramatique comme résultat puisque nous avons encore une chance de se qualifier pour la finale. C'est sûr que nous aurions aimé nous qualifier directement, mais ça a été une bonne course pour briser la glace. Et nous avons très bien rebondi au 500 m. »
Ryan Cuthbert et Steven Jorens, troisième en K-2 1000 m, se sont également taillé une place pour la finale.
En kayak monoplace, Émilie Fournel a accédé à la demi-finale après avoir terminé au cinquième rang de sa vague en préliminaires au 500 m. « Ça a été un peu difficile. J'ai eu un bon départ, mais je crois que j'ai voulu trop vite et la course était un peu trop longue, a-t-elle expliqué en riant. Pour la demi-finale, je pense que je vais attaquer de façon tout aussi agressive, mais un peu plus contrôlée pour être capable d'avoir de l'énergie jusqu'à la fin. »
Thomas Hall a quant à lui obtenu le deuxième rang en qualification du C-1 1000 m. Il sera aussi de la demi-finale puisque seul le premier de chaque course des qualifications obtenait automatiquement sa place en finale.
Mylanie Barré et sa coéquipière ontarienne Kristin Gauthier seront également de la demi-finale du K-2 1000 m. Elles ont terminé quatrième de leur vague de qualifications.
En pleine course olympique
Pour plusieurs embarcations canadiennes, leur performance en Hongrie peuvent être décisives. Le bateau canadien qui devancera l'autre au fil d'arrivée augmentera ses chances de se qualifier pour les Jeux olympiques.
Pour obtenir le précieux laissez-passer, un bateau doit devancer l'autre dans au moins deux des trois courses ciblées par la Fédération canadienne. La Coupe du monde de Hongrie est le deuxième rendez-vous de cette sélection, après les Championnats panaméricains qui ont eu plus tôt au moins de mai, à Montréal.
Entre autres, chez les femmes en K-4 500 m, le quatuor formé de Beauchesne-Sévigny, Fournel, Furneaux et Gauthier vise le meilleur résultat possible en finale. Si elles rallient le fil d'arrivée avant les autres Canadiennes, elles auront remporté le deux de trois et confirmeront leur place en vue de Pékin. « Nous visons une médaille demain (vendredi) et c'est possible. Mais nous nous disons aussi que moins il y a de bateaux devant nous, moins il y a de chance que ce soit un bateau canadien qui soit devant », a affirmé Émilie Fournel
La paire québécoise a inscrit le meilleur chrono de toutes les vagues préliminaires de 200 m grâce à leur temps de 33,238 s. Au 500 m, les Hongrois Kammerer Zoltan et Kucsera Gabor, en action dans la première vague, ont cependant été les plus rapides en obtenant 1 min 28,892 s. Dober, de Trois-Rivières, et Willows, de Lasalle, ont remporté la troisième course en 1 min 29,240 s à plus de deux secondes de la deuxième embarcation.
Ces performances permettent à l'embarcation québécoise de se tailler une place pour la finale à ces deux épreuves. La finale du 1000 m sera disputée vendredi après-midi alors que celle de 500 m sera présentée samedi matin.
Aussi qualifiées directement pour la finale, les Québécoises Geneviève Beauchesne-Sévigny, de Trois-Rivières, et Émilie Fournel, de Dorval, ainsi que leurs coéquipières en K-4 Kristin Gauthier et Karen Furneaux ont mérité leur place grâce à leur deuxième rang en préliminaires au 500 m.
« C'était vraiment une bonne course et ça nous donne confiance, a commenté Émilie Fournel. Il y avait plusieurs bateaux de haut calibre dans notre vague de qualification et de voir que nous étions capables d'être dans la course, ça nous fait avoir hâte de participer à la finale demain (jeudi) ! »
« Nous sommes une nouvelle équipe et nous n'avions jamais coursé encore ensemble contre les Européennes, a-t-elle poursuivi. Ça nous a permis de voir où nous nous situons et ça augure bien. »
L'autre embarcation canadienne en K-4 500 m qui est en action en Hongrie devra pour sa part passer par la demi-finale de l'épreuve. Mylanie Barré, de Lac-Beauport et ses coéquipières canadiennes Geneviève Orton, Jilian D'Alessio et Kia Byers ont terminé cinquièmes de leur vague de préliminaires, ce qui n'était pas suffisant pour accéder automatiquement à la finale.
Le Trifluvien Gabriel Beauchesne-Sévigny et son partenaire de C-2, Andrew Russell, ont également obtenu leur laissez-passer pour la finale au 500 m après avoir terminé en deuxième place lors de leur vague de qualifications. « Ça s'est très bien passé », a commenté le Québécois, encouragé par sa performance. « Nos sprints fonctionnent vraiment bien et dès le début, nous avons pu prendre le contrôle de la course. D'être au-devant de la course, ça nous a permis d'être plus à l'aise dans notre technique et notre plan de course, ce qui nous a donné un peu plus de marge de manœuvre. »
La paire canadienne devra cependant passer par la demi-finale au 1000 m puisqu'ils ne sont pas parvenus à se qualifier parmi les trois premières embarcations lors de leur course en préliminaire. « C'était notre première course de la compétition alors nous avons eu de la difficulté à trouver notre rythme, a ajouté Beauchesne-Sévigny. C'est n'est cependant pas dramatique comme résultat puisque nous avons encore une chance de se qualifier pour la finale. C'est sûr que nous aurions aimé nous qualifier directement, mais ça a été une bonne course pour briser la glace. Et nous avons très bien rebondi au 500 m. »
Ryan Cuthbert et Steven Jorens, troisième en K-2 1000 m, se sont également taillé une place pour la finale.
En kayak monoplace, Émilie Fournel a accédé à la demi-finale après avoir terminé au cinquième rang de sa vague en préliminaires au 500 m. « Ça a été un peu difficile. J'ai eu un bon départ, mais je crois que j'ai voulu trop vite et la course était un peu trop longue, a-t-elle expliqué en riant. Pour la demi-finale, je pense que je vais attaquer de façon tout aussi agressive, mais un peu plus contrôlée pour être capable d'avoir de l'énergie jusqu'à la fin. »
Thomas Hall a quant à lui obtenu le deuxième rang en qualification du C-1 1000 m. Il sera aussi de la demi-finale puisque seul le premier de chaque course des qualifications obtenait automatiquement sa place en finale.
Mylanie Barré et sa coéquipière ontarienne Kristin Gauthier seront également de la demi-finale du K-2 1000 m. Elles ont terminé quatrième de leur vague de qualifications.
En pleine course olympique
Pour plusieurs embarcations canadiennes, leur performance en Hongrie peuvent être décisives. Le bateau canadien qui devancera l'autre au fil d'arrivée augmentera ses chances de se qualifier pour les Jeux olympiques.
Pour obtenir le précieux laissez-passer, un bateau doit devancer l'autre dans au moins deux des trois courses ciblées par la Fédération canadienne. La Coupe du monde de Hongrie est le deuxième rendez-vous de cette sélection, après les Championnats panaméricains qui ont eu plus tôt au moins de mai, à Montréal.
Entre autres, chez les femmes en K-4 500 m, le quatuor formé de Beauchesne-Sévigny, Fournel, Furneaux et Gauthier vise le meilleur résultat possible en finale. Si elles rallient le fil d'arrivée avant les autres Canadiennes, elles auront remporté le deux de trois et confirmeront leur place en vue de Pékin. « Nous visons une médaille demain (vendredi) et c'est possible. Mais nous nous disons aussi que moins il y a de bateaux devant nous, moins il y a de chance que ce soit un bateau canadien qui soit devant », a affirmé Émilie Fournel