Voilà maintenant trois jours que je suis à Vancouver. Non je ne vous dirai pas qu'il fait chaud. Vous l'avez déjà lu des centaines de fois un peu partout.

Mettons une chose au clair, il n'y a p



Voilà maintenant trois jours que je suis à Vancouver. Non je ne vous dirai pas qu'il fait chaud. Vous l'avez déjà lu des centaines de fois un peu partout.

Mettons une chose au clair, il n'y a pas d'histoires à faire avec le "manque" de neige à Cypress Mountain. Lors de la semaine précédant les JO, les médias se cherchent toujours une histoire "juteuse". À Salt Lake City, c'était la sécurité. À Athènes, c'était la construction des sites. À Pékin, c'était la chaleur et le smog.

Les épreuves auront bel et bien lieu. Les organisateurs avaient prévu le coup et tout sera prêt pour les compétitions.

Je me souviens à Turin en 2006, j'étais au pied de la piste de bosses. Quinze mètres de chaque côté du parcours, une chèvre aurait pu brouter pendant des heures tellement la végétation était abondante. Pourtant, la piste était là; fonctionnelle et en bon état. Vous n'avez rien vu de tout cela à la télé. C'est ce qui va se produire les 13 et 14 février pour les épreuves de bosses. Les athlètes se sont entrainés sur la piste et ce genre de condition ne leur est pas étrangers.

Une visite au village des athlètes

J'ai eu la chance d'aller au village olympique pour y tourner un reportage. Construit au coût d'un milliard de dollars, ce village en met plein la vue. Tout est à la disposition des athlètes: bouffe, internet, lounge avec jeux vidéos (les gars de courte piste raffolent de Rock Band), centre de conditionnement physique, et même un lieu pour aller prier.

Les membres de l'équipe canadienne sont avantageusement positionnés sur le bord de l'eau. On dit que leur hébergement est fantastique. On m'a vanté les mérites du salon des athlètes canadiens. Un refuge très apprécié.

J'ai eu l'occasion de croiser Éric Bédard. Quadruple médaillé olympique en courte piste, Bédard est à la tête de l'équipe allemande. Lui qui a connu les village olympique de Nagano, Salt Lake City et Turin, il avoue que celui de Vancouver est dans une classe à part.

J'ai également eu la chance de faire un brin de jasette avec Jenn Heil qui se dirigeait vers l'autocar qui allait l'amener à l'entraînement à Cypress. Jennifer est dans une forme splendide. Je m'imagine mal comment elle peut échapper l'or le 13 février prochain.

Et vous? Allez vous suivre les JO?

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