Bolt assure encore le spctacle
Amateurs vendredi, 17 juil. 2009. 17:27 mercredi, 11 déc. 2024. 19:30
PARIS - Le Jamaïcain Usain Bolt a assuré le spectacle en s'imposant sous la pluie sur la ligne droite du Stade de France en 9 sec 79, vendredi soir lors de la quatrième étape de la Golden League d'athlétisme à Saint-Denis.
Au couloir 5, le triple champion olympique a traversé les gouttes d'eau, sous les yeux de 46 500 spectateurs, pour échouer à seulement deux centièmes de la meilleure performance mondiale de la saison établie par l'Américain Tyson Gay il y a une semaine dans la chaleur romaine.
"Malgré la météo, j'ai fait une bonne course et je suis très content, a souligné la 'star' de la vitesse, défavorisée par un vent légèrement défavorable (0,2 m/s). Je prends un mauvais départ. Cela n'est pas tant le temps de réaction que la transition qui a péché."
Roi de la planète, le grand Bolt devrait pourtant se méfier, à l'horizon des J0 de Londres 2012, de son compatriote Yohan Blake, 19 ans. En sept jours, le jeune homme a été capable de battre son record personnel à trois reprises pour le porter à 9,93 dans la capitale française après l'avoir amélioré deux fois à Rome entre série et finale, où il fut également troisième (10 juillet).
Rendant 35 centimètres sous la toise à Bolt, aussi réservé que le Jamaïcain est 'destroyed', l'Ethiopien Kenenisa Bekele est pourtant un immense champion, le plus grand du demi-fond. Sur la piste même où il avait remporté son premier titre mondial, en 2003 sur 10 000 m, Bekele a détruit sur 3000 m (7:28,64) les velléités de l'Américain d'origine kényane Bernard Lagat.
Bekele a ainsi gardé la main sur le jackpot d'un million de dollars, toujours accompagné par un sacré trio de dames qui, comme lui, survole la concurrence.
Mieux que Koch
Sur le tour de piste, l'Américaine Sanya Richards a gagné en 49,34 malgré le vent de face pour finir. "Il faisait froid et, dans ces conditions, je suis heureuse d'avoir encore couru sous les 50 secondes", a souligné la championne d'origine jamaïcaine. Pour la 37e fois de sa carrière, une de mieux que l'Allemande de l'Est Marita Koch.
Au 100 mètres, la Jamaïcaine Kerron Stewart a émergé à mi-course pour s'imposer comme à la parade (10,99). Enfin, la tsarine de la perche Yelena Isinbayeva n'a eu besoin que d'un seul saut à 4,65 m pour s'imposer une fois de plus, avant que la pluie ne l'oblige à ranger sa gaule.
Côté français, le perchiste à la mode Renaud Lavillenie, petit gabarit doté d'une course d'élan d'enfer, a remporté le concours avec 5,70 m. À défaut de battre le tout frais record d'Europe de son compatriote Bob Tahri (8:02,19), Mahiedine Mekhissi Benabbad, médaillé d'argent aux Jeux de Pékin, a donné un second succès à la France, sur 3000 m steeple, en toute fin de soirée.
"Il n'y avait pas que Bolt aujourd'hui, il y avait moi aussi. Il n'y a pas que les Jamaïcains, il y a les Français aussi", a proclamé le steeple-chaser.
Bolt fut effectivement géant, d'autant que certaines épreuves étaient loin de proposer le meilleur plateau. Comme le 800 m, d'une faiblesse insigne, avec seulement le Soudanais Ahmed Ismail, médaillé d'argent aux derniers JO, pour sauver la face.
Au couloir 5, le triple champion olympique a traversé les gouttes d'eau, sous les yeux de 46 500 spectateurs, pour échouer à seulement deux centièmes de la meilleure performance mondiale de la saison établie par l'Américain Tyson Gay il y a une semaine dans la chaleur romaine.
"Malgré la météo, j'ai fait une bonne course et je suis très content, a souligné la 'star' de la vitesse, défavorisée par un vent légèrement défavorable (0,2 m/s). Je prends un mauvais départ. Cela n'est pas tant le temps de réaction que la transition qui a péché."
Roi de la planète, le grand Bolt devrait pourtant se méfier, à l'horizon des J0 de Londres 2012, de son compatriote Yohan Blake, 19 ans. En sept jours, le jeune homme a été capable de battre son record personnel à trois reprises pour le porter à 9,93 dans la capitale française après l'avoir amélioré deux fois à Rome entre série et finale, où il fut également troisième (10 juillet).
Rendant 35 centimètres sous la toise à Bolt, aussi réservé que le Jamaïcain est 'destroyed', l'Ethiopien Kenenisa Bekele est pourtant un immense champion, le plus grand du demi-fond. Sur la piste même où il avait remporté son premier titre mondial, en 2003 sur 10 000 m, Bekele a détruit sur 3000 m (7:28,64) les velléités de l'Américain d'origine kényane Bernard Lagat.
Bekele a ainsi gardé la main sur le jackpot d'un million de dollars, toujours accompagné par un sacré trio de dames qui, comme lui, survole la concurrence.
Mieux que Koch
Sur le tour de piste, l'Américaine Sanya Richards a gagné en 49,34 malgré le vent de face pour finir. "Il faisait froid et, dans ces conditions, je suis heureuse d'avoir encore couru sous les 50 secondes", a souligné la championne d'origine jamaïcaine. Pour la 37e fois de sa carrière, une de mieux que l'Allemande de l'Est Marita Koch.
Au 100 mètres, la Jamaïcaine Kerron Stewart a émergé à mi-course pour s'imposer comme à la parade (10,99). Enfin, la tsarine de la perche Yelena Isinbayeva n'a eu besoin que d'un seul saut à 4,65 m pour s'imposer une fois de plus, avant que la pluie ne l'oblige à ranger sa gaule.
Côté français, le perchiste à la mode Renaud Lavillenie, petit gabarit doté d'une course d'élan d'enfer, a remporté le concours avec 5,70 m. À défaut de battre le tout frais record d'Europe de son compatriote Bob Tahri (8:02,19), Mahiedine Mekhissi Benabbad, médaillé d'argent aux Jeux de Pékin, a donné un second succès à la France, sur 3000 m steeple, en toute fin de soirée.
"Il n'y avait pas que Bolt aujourd'hui, il y avait moi aussi. Il n'y a pas que les Jamaïcains, il y a les Français aussi", a proclamé le steeple-chaser.
Bolt fut effectivement géant, d'autant que certaines épreuves étaient loin de proposer le meilleur plateau. Comme le 800 m, d'une faiblesse insigne, avec seulement le Soudanais Ahmed Ismail, médaillé d'argent aux derniers JO, pour sauver la face.