Bon départ pour Carroll
Amateurs vendredi, 11 avr. 2008. 14:08 vendredi, 13 déc. 2024. 19:59
Montréal - La nageuse montréalaise Jennifer Carroll a amorcé avec brio les Championnats du monde en petit bassin disputés à Manchester, en Grande-Bretagne. Après avoir terminé au 15e rang du 100 m dos, mercredi, Carroll a ensuite obtenu, jeudi, la 13e place au 50 m papillon, réalisant, au passage, un nouveau record canadien.
Au 100 m dos, mercredi, la nageuse, seule représentante de la Belle Province à Manchester, a inscrit un chrono de 59,86 s lors des demi-finales. Bien que ce ne soit pas son meilleur temps (59,75 s, réalisé en 2002), il y avait bien longtemps que Carroll était parvenue à nager sous les 60 secondes. « Je suis vraiment très contente, je crois que le changement de club m'a fait du bien, mais aussi que je suis capable de nager encore plus vite », a souligné Carroll qui s'entraîne depuis quelques mois avec l'entraîneur Claude St-Jean, du club CAMO.
« J'ai eu une bonne vitesse dans le premier 50 m, a-t-elle poursuivi. C'est surtout le dernier 25 m où j'ai souffert. J'ai toujours eu une bonne première partie de course et une deuxième qui en arrachait un peu, mais je trouve que j'en arrache moins qu'avant. J'ai beaucoup travaillé mes fins de courses avec mon entraîneur et ça s'en vient de mieux en mieux. »
Arrivée en Grande-Bretagne seulement la veille de sa première course, Carroll a eu peu de temps de récupération et d'adaptation au décalage horaire avant de monter sur le bloc de départ. « C'est pour cette raison que je suis certaine que je suis capable de nager plus vite », a-t-elle confirmé.
Jeudi, Carroll a poursuivi sur sa lancée au 50 m papillon, abaissant à deux occasions le record canadien à cette épreuve. Grâce à un chrono de 26,92 s lors des préliminaires, la nageuse devenait la première canadienne à officiellement passer sous la barre des 27 secondes. La Montréalaise Nadine Rolland, détenait l'ancienne marque de 27,00 s depuis 2001. Carroll a ensuite réédité le record pour une deuxième fois dans la même journée stoppant le chronomètre à 26,65 s en demi-finale et ainsi prendre le 13e rang de l'épreuve. La finale, réservée aux huit meilleures nageuses des demi-finales sera présentée vendredi soir.
Carroll avait, en décembre dernier, déjà officieusement abaissé la marque canadienne dans une compétition provinciale. « C'était à Montréal, dans la piscine de mon club, et il n'y avait personne dans les couloirs à côté de moi. Ça aurait pu être de la chance, mais l'avoir refait deux fois, ça démontre plutôt que la vitesse est là », a raconté la sprinteuse qui a cependant avoué ne pas s'être concentrée sur le style papillon depuis les derniers mois. « Je suis contente d'avoir refait le record canadien, car honnêtement, je ne me suis pas beaucoup entraînée au papillon. Par exemple, j'ai fait beaucoup de sous l'eau à l'entraînement ce qui m'a beaucoup avantagée. »
Seulement 16 centièmes de seconde séparaient la nageuse d'une place en finale. « Ma course a bien été, mais tout s'est joué dans les deux derniers coups de bras. Je suis restée stable au lieu de progresser comme les autres. Il n'en manquait pas, mais il en fallait plus », a-t-elle commenté.
Vêtue du nouveau maillot de bain créé par Speedo, le Speedo LZR racer qui aurait favorisé la réédition de nombreux records du monde dans les dernières semaines, Carroll affirme que le port de cette nouvelle combinaison n'est par contre pas la seule raison de ses récents succès. « L'habit ne fait pas le moine, a-t-elle mentionné. J'ai toujours dit que c'était le nageur qui faisait le maillot et non l'inverse. Il donne quand même une confiance, mais l'entraînement et le talent comptent davantage. »
« Le vêtir donne une certaine confiance puisque plusieurs records du monde ont été battus dernièrement. Aussi, les feelings dans l'eau ne sont pas pareils. Avec la combinaison, j'ai l'impression d'avoir une meilleure glisse et une meilleure flottaison », a-t-elle fait remarquer.
Aux allures futuristes, Carroll a comparé la nouvelle combinaison à un costume de robot. « En le mettant, j'ai l'impression de faire la danse du robot. Le maillot est assez impressionnant, mais il est aussi très dur à mettre », a avoué Carroll qui a spécifié que cela lui prenait une dizaine de minutes l'enfiler. « Celui avec la fermeture éclair, ça prend deux personnes pour m'aider à le fermer. On dirait vraiment que je porte un corset. »
Carroll bénéficiait d'une journée de congé vendredi. Elle sera de retour à l'action samedi où elle participera au 50 m dos et au 50 m libre. Bien qu'elle a été couronnée au 50 m dos lors des mondiaux en petit bassin de 2004, la nageuse aspire d'abord à participer à la finale. « C'est l'objectif de base. Après, on verra ! »
Au 100 m dos, mercredi, la nageuse, seule représentante de la Belle Province à Manchester, a inscrit un chrono de 59,86 s lors des demi-finales. Bien que ce ne soit pas son meilleur temps (59,75 s, réalisé en 2002), il y avait bien longtemps que Carroll était parvenue à nager sous les 60 secondes. « Je suis vraiment très contente, je crois que le changement de club m'a fait du bien, mais aussi que je suis capable de nager encore plus vite », a souligné Carroll qui s'entraîne depuis quelques mois avec l'entraîneur Claude St-Jean, du club CAMO.
« J'ai eu une bonne vitesse dans le premier 50 m, a-t-elle poursuivi. C'est surtout le dernier 25 m où j'ai souffert. J'ai toujours eu une bonne première partie de course et une deuxième qui en arrachait un peu, mais je trouve que j'en arrache moins qu'avant. J'ai beaucoup travaillé mes fins de courses avec mon entraîneur et ça s'en vient de mieux en mieux. »
Arrivée en Grande-Bretagne seulement la veille de sa première course, Carroll a eu peu de temps de récupération et d'adaptation au décalage horaire avant de monter sur le bloc de départ. « C'est pour cette raison que je suis certaine que je suis capable de nager plus vite », a-t-elle confirmé.
Jeudi, Carroll a poursuivi sur sa lancée au 50 m papillon, abaissant à deux occasions le record canadien à cette épreuve. Grâce à un chrono de 26,92 s lors des préliminaires, la nageuse devenait la première canadienne à officiellement passer sous la barre des 27 secondes. La Montréalaise Nadine Rolland, détenait l'ancienne marque de 27,00 s depuis 2001. Carroll a ensuite réédité le record pour une deuxième fois dans la même journée stoppant le chronomètre à 26,65 s en demi-finale et ainsi prendre le 13e rang de l'épreuve. La finale, réservée aux huit meilleures nageuses des demi-finales sera présentée vendredi soir.
Carroll avait, en décembre dernier, déjà officieusement abaissé la marque canadienne dans une compétition provinciale. « C'était à Montréal, dans la piscine de mon club, et il n'y avait personne dans les couloirs à côté de moi. Ça aurait pu être de la chance, mais l'avoir refait deux fois, ça démontre plutôt que la vitesse est là », a raconté la sprinteuse qui a cependant avoué ne pas s'être concentrée sur le style papillon depuis les derniers mois. « Je suis contente d'avoir refait le record canadien, car honnêtement, je ne me suis pas beaucoup entraînée au papillon. Par exemple, j'ai fait beaucoup de sous l'eau à l'entraînement ce qui m'a beaucoup avantagée. »
Seulement 16 centièmes de seconde séparaient la nageuse d'une place en finale. « Ma course a bien été, mais tout s'est joué dans les deux derniers coups de bras. Je suis restée stable au lieu de progresser comme les autres. Il n'en manquait pas, mais il en fallait plus », a-t-elle commenté.
Vêtue du nouveau maillot de bain créé par Speedo, le Speedo LZR racer qui aurait favorisé la réédition de nombreux records du monde dans les dernières semaines, Carroll affirme que le port de cette nouvelle combinaison n'est par contre pas la seule raison de ses récents succès. « L'habit ne fait pas le moine, a-t-elle mentionné. J'ai toujours dit que c'était le nageur qui faisait le maillot et non l'inverse. Il donne quand même une confiance, mais l'entraînement et le talent comptent davantage. »
« Le vêtir donne une certaine confiance puisque plusieurs records du monde ont été battus dernièrement. Aussi, les feelings dans l'eau ne sont pas pareils. Avec la combinaison, j'ai l'impression d'avoir une meilleure glisse et une meilleure flottaison », a-t-elle fait remarquer.
Aux allures futuristes, Carroll a comparé la nouvelle combinaison à un costume de robot. « En le mettant, j'ai l'impression de faire la danse du robot. Le maillot est assez impressionnant, mais il est aussi très dur à mettre », a avoué Carroll qui a spécifié que cela lui prenait une dizaine de minutes l'enfiler. « Celui avec la fermeture éclair, ça prend deux personnes pour m'aider à le fermer. On dirait vraiment que je porte un corset. »
Carroll bénéficiait d'une journée de congé vendredi. Elle sera de retour à l'action samedi où elle participera au 50 m dos et au 50 m libre. Bien qu'elle a été couronnée au 50 m dos lors des mondiaux en petit bassin de 2004, la nageuse aspire d'abord à participer à la finale. « C'est l'objectif de base. Après, on verra ! »