Boulos prend une sérieuse option sur Athènes
Amateurs mercredi, 8 oct. 2003. 12:25 dimanche, 15 déc. 2024. 06:42
Montréal (Sportcom) Sans dire que c'est tout à fait dans la poche, Michel Boulos a pris une sérieuse option sur les Jeux olympiques d'Athènes en prenant le 15e rang de l'épreuve de sabre au championnat du monde d'escrime. L'athlète de Candiac a réglé la question de ses critères olympiques en terminant parmi les 16 premiers, à La Havane. Ne lui reste plus qu'à assurer sa place de meilleur tireur des Amériques jusqu'à la fin mars, pour assurer sa participation aux Jeux olympiques.
« Le tireur le plus près de moi est un Vénézuélien qui occupe le 90e rang mondial, tandis que j'étais trentième avant les championnats du monde. Je ne dirai jamais que c'est dans la poche avant la date limite, mais disons que je suis en bonne position », a calmement expliqué Boulos de qui on aurait pu s'attendre à plus d'excitation après son brillant parcours de la journée.
L'athlète du club de Brébeuf a dû vaincre un champion du monde et un champion olympique pour accéder au tableau des 16. Il a tout d'abord battu le Français Damien Touya, champion du monde en 1999 et troisième aux Jeux olympiques de 1996, 15-14. « Il avait réussi à prendre les devants 14-11. Lorsque j'ai marqué à 14-12, il a protesté. Comme il avait déjà un carton jaune, l'arbitre lui a collé un carton rouge, ce qui m'a valu un point supplémentaire. En une touche, c'était donc rendu 14-13. Cette double touche a été difficile pour lui. Je lui en ai mis une tout de suite après et j'ai fini ça en beauté avec une touche qui ne laissait aucun doute. Je n'abandonne jamais, jamais. »
Ensuite, le Québécois de 27 ans s'est départi du Russe Serguei Charikov, vice-champion olympique en 1996 et champion olympique en équipe en 96 et 2000. Boulos a eu raison de Charikov 15-9. « Il a mené 4-1 rapidement, mais j'ai renversé la vapeur. Je l'ai même mené 14 à 6. J'ai sûrement tiré le meilleur match de ma vie. » Cette 15e place est aussi le meilleur résultat en championnat du monde. Auparavant, Boulos avait terminé 23e en 2001.
« De m'être démené pour battre deux grands champions, c'est très satisfaisant. Disons que de réussir mon critère olympique et de vaincre ces athlètes, ça me fait un double velours. »
En seizième de finale, Boulos a affronté un autre Russe, Stanislav Pozdniakov, classé deuxième au monde. « C'est probablement le sabreur le plus titré au monde. Il a remporté 5 fois la Coupe du monde, il est quatre fois champion du monde en plus d'être champion olympique. Je dirais qu'il était une coche au-dessus de moi, ou même deux », a reconnu l'étudiant en marketing qui s'est incliné 15-4. « Chaque fois que je voulais faire une action, il me neutralisait. Il avait une réponse à tout. C'était toutefois une bonne expérience pour moi. »
Boulos, qui n'avait pu se qualifier pour les Jeux de Sydney, est donc sur la bonne route pour Athènes. Ne lui reste plus qu'à affronter les meilleurs au monde lors de différentes étapes de la Coupe du monde pour parfaire sa préparation pour le rendez-vous olympique.
« Le tireur le plus près de moi est un Vénézuélien qui occupe le 90e rang mondial, tandis que j'étais trentième avant les championnats du monde. Je ne dirai jamais que c'est dans la poche avant la date limite, mais disons que je suis en bonne position », a calmement expliqué Boulos de qui on aurait pu s'attendre à plus d'excitation après son brillant parcours de la journée.
L'athlète du club de Brébeuf a dû vaincre un champion du monde et un champion olympique pour accéder au tableau des 16. Il a tout d'abord battu le Français Damien Touya, champion du monde en 1999 et troisième aux Jeux olympiques de 1996, 15-14. « Il avait réussi à prendre les devants 14-11. Lorsque j'ai marqué à 14-12, il a protesté. Comme il avait déjà un carton jaune, l'arbitre lui a collé un carton rouge, ce qui m'a valu un point supplémentaire. En une touche, c'était donc rendu 14-13. Cette double touche a été difficile pour lui. Je lui en ai mis une tout de suite après et j'ai fini ça en beauté avec une touche qui ne laissait aucun doute. Je n'abandonne jamais, jamais. »
Ensuite, le Québécois de 27 ans s'est départi du Russe Serguei Charikov, vice-champion olympique en 1996 et champion olympique en équipe en 96 et 2000. Boulos a eu raison de Charikov 15-9. « Il a mené 4-1 rapidement, mais j'ai renversé la vapeur. Je l'ai même mené 14 à 6. J'ai sûrement tiré le meilleur match de ma vie. » Cette 15e place est aussi le meilleur résultat en championnat du monde. Auparavant, Boulos avait terminé 23e en 2001.
« De m'être démené pour battre deux grands champions, c'est très satisfaisant. Disons que de réussir mon critère olympique et de vaincre ces athlètes, ça me fait un double velours. »
En seizième de finale, Boulos a affronté un autre Russe, Stanislav Pozdniakov, classé deuxième au monde. « C'est probablement le sabreur le plus titré au monde. Il a remporté 5 fois la Coupe du monde, il est quatre fois champion du monde en plus d'être champion olympique. Je dirais qu'il était une coche au-dessus de moi, ou même deux », a reconnu l'étudiant en marketing qui s'est incliné 15-4. « Chaque fois que je voulais faire une action, il me neutralisait. Il avait une réponse à tout. C'était toutefois une bonne expérience pour moi. »
Boulos, qui n'avait pu se qualifier pour les Jeux de Sydney, est donc sur la bonne route pour Athènes. Ne lui reste plus qu'à affronter les meilleurs au monde lors de différentes étapes de la Coupe du monde pour parfaire sa préparation pour le rendez-vous olympique.