Pas de finale A pour les K-4 500 m féminin et masculin canadiens aux Championnats du monde de canoë-kayak de vitesse qui ont pris fin dimanche à Szeged, en Hongrie. Qu’importe, ces deux bateaux ont devancé leurs adversaires continentaux pour assurer une place au pays dans ces épreuves aux Jeux olympiques de Tokyo.

Lissa Bissonnette et ses coéquipières Michelle Russell, Courtney Stott et Natalie Davison se sont classées au troisième rang de la finale B. Le quatuor canadien a accusé un retard de 2,31 secondes sur le bateau gagnant, celui de la Chine. Plus important, elles ont devancé les Mexicaines, garantissant une place pour le bateau à Tokyo.

« Notre objectif était de faire la finale A et nous avons relevé notre niveau depuis les Coupes du monde », a relevé la kayakiste d’Eastman qui avait décidé de faire l’impasse sur les épreuves de K-1 200 m et le K-2 500 m, en Hongrie, afin de maximiser les chances de qualification du quatuor canadien.

« On a montré que nous étions compétitives, même si nous n’avons pas connu le meilleur départ, ce qui est habituellement notre force. Toutefois, nous avons connu une bonne fin de course. »

L’équipe canadienne a mis du temps à confirmer les athlètes qui seraient dans le K-4 cette saison et Bissonnette croit que tout ce travail a été récompensé.

« Nous avons réuni nos forces et maintenant, nous avons aussi quatre places pour le Canada aux Jeux. On a travaillé fort et ça s’annonce bien pour l’année prochaine. Nous voulons maintenant amener l’équipe à son meilleur », a poursuivi celle qui est conseillée par l’ancienne athlète Émilie Fournel.

« C’est ma mentore. Elle me parle de ses expériences et cela m’aide dans différentes facettes. »

Toujours en finale B du K-4 500 m, mais chez les hommes cette fois, Pierre-Luc Poulin, de Mark De Jonge, Nicholas Matveev et Simon Mctavish ont pris le cinquième rang dans une course serrée où six embarcations ont terminé dans un écart de moins d’une seconde.

« Nous avons connu un week-end difficile et très stressant, sachant que nous étions pleinement capables d’obtenir le quota pour Tokyo. Par contre, il fallait tout de même le faire. Je crois que cela a affecté nos performances en ronde éliminatoire et en demi-finale, mais nous avons réussi à bien performer en finale B », a résumé le kayakiste de Lac-Beauport.

« Nous espérions une place en finale A et les équipes étaient toutes très fortes et très bien préparées pour réaliser le quota de qualification olympique. Notre qualification était la raison d’être de ces Championnats du monde, alors le travail a donc été accompli », a ajouté Poulin qui se concentrera sur le K-4 au cours des prochains mois en plus de tenter d’obtenir son billet olympique pour le K-1 200 m.

Le Trifluvien Vincent Jourdenais a fait équipe avec le Britanno-Colombien Brian Malfesi pour terminer au cinquième rang de la finale B du K-2 1000 m.

Plusieurs membres de l’équipe canadienne, dont Lissa Bissonnette, seront de l’épreuve test olympique de Tokyo, le mois prochain.