Cas Young : l'AMA satisfaite de la décision du CIO
Amateurs mercredi, 1 oct. 2003. 12:52 samedi, 14 déc. 2024. 01:01
MONTREAL (AFP) - L'Agence mondiale antidopage (AMA) a salué mercredi la décision du Comité international olympique (CIO) d'ouvrir une procédure disciplinaire en vue de faire la lumière sur le cas de dopage présumé de l'athlète américain Jerome Young.
"Je suis satisfait de voir que le CIO a pris cette mesure", a déclaré dans un communiqué le Canadien Dick Pound, président de l'AMA.
Young a été médaillé d'or avec le relais 4x400 m de son pays aux JO 2000 à Sydney alors qu'il était sous le coup d'une investigation à la suite d'un contrôle antidopage positif (anabolisant) en 1999.
Par crainte de poursuites judiciaires, la Fédération américaine (USATF) s'était abstenue de le suspendre à titre conservatoire et même de rendre l'affaire publique. Après les Jeux, le coureur avait été blanchi en appel et le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait, sans juger l'affaire sur le fond, validé la procédure suivie par l'USATF.
Le CIO a annoncé mardi qu'il travaillait "à connaître les raisons pour lesquelles Jerome Young a été exonéré". A cet effet, il a nommé une commission disciplinaire chargée d'enquêter sur "toutes les circonstances et faits relatifs à la participation de Young aux Jeux de Sydney".
Autorité
Le CIO et l'AMA avaient déjà mis en place il y a un mois une commission d'enquête conjointe qui, dans un rapport rendu public mercredi, a déclaré ne pas comprendre "comment, sur la base des faits actuellement en (sa) possession, une autorité a pu arriver à la conclusion qu'il n'y avait pas eu de violation des règles antidopage".
Elle a en conséquence réitéré les appels déjà lancés à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) et au Comité olympique américain (USOC) à "faire respecter leur autorité". L'IAAF comme l'USOC ou l'USATF ont déjà argué de la chose jugée pour affirmer que, sauf fait nouveau ou aveux, ils ne pouvaient rouvrir ce dossier.
Pour Dick Pound néanmoins, l'IAAF et l'USOC "doivent prendre des mesures immédiatement" et "mener une enquête approfondie sur ce qui s'est passé avant les Jeux de Sydney et les raisons qui ont permis à Jerome Young d'y participer".
Evoquant la mise en place de la commission disciplinaire du CIO, il a estimé qu'elle laissait "la porte ouverte à des mesures disciplinaires une fois que l'examen approprié aura été mené à terme".
"Elle offre aussi la possibilité au CIO de continuer à démontrer son rôle de leader dans la lutte contre le dopage dans le sport", a-t-il souligné.
"Je suis satisfait de voir que le CIO a pris cette mesure", a déclaré dans un communiqué le Canadien Dick Pound, président de l'AMA.
Young a été médaillé d'or avec le relais 4x400 m de son pays aux JO 2000 à Sydney alors qu'il était sous le coup d'une investigation à la suite d'un contrôle antidopage positif (anabolisant) en 1999.
Par crainte de poursuites judiciaires, la Fédération américaine (USATF) s'était abstenue de le suspendre à titre conservatoire et même de rendre l'affaire publique. Après les Jeux, le coureur avait été blanchi en appel et le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait, sans juger l'affaire sur le fond, validé la procédure suivie par l'USATF.
Le CIO a annoncé mardi qu'il travaillait "à connaître les raisons pour lesquelles Jerome Young a été exonéré". A cet effet, il a nommé une commission disciplinaire chargée d'enquêter sur "toutes les circonstances et faits relatifs à la participation de Young aux Jeux de Sydney".
Autorité
Le CIO et l'AMA avaient déjà mis en place il y a un mois une commission d'enquête conjointe qui, dans un rapport rendu public mercredi, a déclaré ne pas comprendre "comment, sur la base des faits actuellement en (sa) possession, une autorité a pu arriver à la conclusion qu'il n'y avait pas eu de violation des règles antidopage".
Elle a en conséquence réitéré les appels déjà lancés à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) et au Comité olympique américain (USOC) à "faire respecter leur autorité". L'IAAF comme l'USOC ou l'USATF ont déjà argué de la chose jugée pour affirmer que, sauf fait nouveau ou aveux, ils ne pouvaient rouvrir ce dossier.
Pour Dick Pound néanmoins, l'IAAF et l'USOC "doivent prendre des mesures immédiatement" et "mener une enquête approfondie sur ce qui s'est passé avant les Jeux de Sydney et les raisons qui ont permis à Jerome Young d'y participer".
Evoquant la mise en place de la commission disciplinaire du CIO, il a estimé qu'elle laissait "la porte ouverte à des mesures disciplinaires une fois que l'examen approprié aura été mené à terme".
"Elle offre aussi la possibilité au CIO de continuer à démontrer son rôle de leader dans la lutte contre le dopage dans le sport", a-t-il souligné.