Cas Young: l'USOC crée un groupe de travail et interpelle l'USATF
Amateurs samedi, 18 oct. 2003. 11:47 dimanche, 15 déc. 2024. 07:44
CLEVELAND (AFP) - Le comité olympique américain (USOC) a sommé la Fédération américaine d'atlétisme (USATF) de prendre des mesures appropriées en cas de dopage et créé un groupe de travail à cet effet.
Bill Martin, président de l'USOC, a critiqué vendredi le président de l'USATF, Bill Roe, pour son manque d'action dans la lutte contre le dopage en général et l'affaire Jerome Young en particulier.
"L'USOC doit prendre la responsabilité et le commandement pour résoudre ce problème, car nous ne sommes pas satisfait de la manière dont l'USATF a traité cette question jusqu'à aujourd'hui. Le problème vient du hiatus entre la perception et la réalité du dopage, notamment dans la conduite des athlètes, qui met en cause la crédibilité de la discipline. Nous avons demandé à l'USATF d'accroître son action sur ces questions", a-t-il dit.
Martin a demandé à la fédération américaine de lui soumettre d'ici un mois un plan d'action à établir en collaboration avec un nouveau groupe de travail comprenant trois personnalités de l'USOC: Jim Scherr, responsable des performances sportives, Herman Frazier, vice-président de l'USOC, et Cameron Myler, du conseil des athlètes.
La question est d'autant plus d'actualité qu'un nouveau stéroïde anabolisant, le tétrahydrogestrinone (THG), indétectable jusqu'à présent, a été découvert grâce au témoignage anonyme d'un entraîneur américain.
Plus de quarante sportifs américains, dont trois contrôlés positifs au THG lors des derniers Championnats des Etats-Unis d'athlétisme, sont ainsi cités à comparaître devant un grand jury fédéral.
Le comité international olympique (CIO) a ouvert une procédure disciplinaire dans l'affaire Young, médaillé d'or avec le relais 4x400 m de son pays aux JO 2000 à Sydney alors qu'il était sous le coup d'une investigation à la suite d'un contrôle antidopage positif (anabolisant) en 1999. Par crainte de poursuites judiciaires, l'USATF s'était abstenue de le suspendre à titre conservatoire et même de rendre l'affaire publique. Après les Jeux, le coureur avait été blanchi en appel et le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait, sans juger l'affaire sur le fond, validé la procédure suivie par l'USATF.
Bill Martin, président de l'USOC, a critiqué vendredi le président de l'USATF, Bill Roe, pour son manque d'action dans la lutte contre le dopage en général et l'affaire Jerome Young en particulier.
"L'USOC doit prendre la responsabilité et le commandement pour résoudre ce problème, car nous ne sommes pas satisfait de la manière dont l'USATF a traité cette question jusqu'à aujourd'hui. Le problème vient du hiatus entre la perception et la réalité du dopage, notamment dans la conduite des athlètes, qui met en cause la crédibilité de la discipline. Nous avons demandé à l'USATF d'accroître son action sur ces questions", a-t-il dit.
Martin a demandé à la fédération américaine de lui soumettre d'ici un mois un plan d'action à établir en collaboration avec un nouveau groupe de travail comprenant trois personnalités de l'USOC: Jim Scherr, responsable des performances sportives, Herman Frazier, vice-président de l'USOC, et Cameron Myler, du conseil des athlètes.
La question est d'autant plus d'actualité qu'un nouveau stéroïde anabolisant, le tétrahydrogestrinone (THG), indétectable jusqu'à présent, a été découvert grâce au témoignage anonyme d'un entraîneur américain.
Plus de quarante sportifs américains, dont trois contrôlés positifs au THG lors des derniers Championnats des Etats-Unis d'athlétisme, sont ainsi cités à comparaître devant un grand jury fédéral.
Le comité international olympique (CIO) a ouvert une procédure disciplinaire dans l'affaire Young, médaillé d'or avec le relais 4x400 m de son pays aux JO 2000 à Sydney alors qu'il était sous le coup d'une investigation à la suite d'un contrôle antidopage positif (anabolisant) en 1999. Par crainte de poursuites judiciaires, l'USATF s'était abstenue de le suspendre à titre conservatoire et même de rendre l'affaire publique. Après les Jeux, le coureur avait été blanchi en appel et le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait, sans juger l'affaire sur le fond, validé la procédure suivie par l'USATF.