Caster Semenya : décision en novembre
Amateurs jeudi, 10 sept. 2009. 10:39 dimanche, 15 déc. 2024. 13:47
PARIS - La décision concernant la suite de la carrière de la Sud-Africaine Caster Semenya, suspectée avant son titre de championne du monde du 800 m d'être hermaphrodite, devrait être prise le 20 ou 21 novembre, a-t-on appris jeudi auprès de l'IAAF.
"Il est clair qu'elle est une femme mais peut être pas à 100 %. Et il faut voir si elle tire un avantage de son intersexualité par rapport aux autres", a déclaré à l'AFP Pierre Weiss, secrétaire général de l'IAAF, précisant que la sanction ultime qu'encourt Semenya, devenue une héroïne dans son pays, est l'interdiction de disputer des épreuves féminines.
"Le cas sera a priori soumis au Conseil exécutif (de l'IAAF) réuni les 20 et 21 novembre. Il n'y aura rien avant, a-t-il indiqué. Nous n'avons pas encore tous les résultats et ceux que nous avons doivent être soumis à des experts."
"La question que l'on se pose aujourd'hui est de savoir si nous soumettons ces résultats à des experts externes à l'IAAF ou à notre commission médicale interne qui se réunira le 16 octobre à Monaco ou aux deux panels", a-t-il poursuivi.
Le 19 août, quelques heures avant la finale des Mondiaux 2009 du 800 m à Berlin, l'IAAF avait annoncé qu'elle diligentait un groupe d'experts allemands pour enquêter sur le genre sexuel de la jeune Sud-Africaine, qui présente de nombreux aspects extérieurs masculins.
Les problèmes pour l'IAAF pourraient venir du secret médical, qui pourrait empêcher l'instance dirigeante de dévoiler les résultats, si l'athlète s'y oppose, et de ses propres règlements.
"Nous n'avons pas de textes sur ce sujet, comme nous en avons pour le dopage. Dans nos règlements, rien ne permet de dire quelle doit être notre décision", a conclu M. Weiss, qui a révélé qu'il s'agissait du huitième cas de genre sexuel dont s'est saisie l'IAAF depuis 2005.
"Quatre athlètes ont été invités à arrêter leur carrière", a indiqué Pierre Weiss.
Les premières mises en cause sur l'identité sexuelle de Semenya, 18 ans remontent aux Championnats d'Afrique juniors en juillet à l'Ile Maurice, lorsque les performances de la Sud-Africaine avaient stupéfait.
"Il est clair qu'elle est une femme mais peut être pas à 100 %. Et il faut voir si elle tire un avantage de son intersexualité par rapport aux autres", a déclaré à l'AFP Pierre Weiss, secrétaire général de l'IAAF, précisant que la sanction ultime qu'encourt Semenya, devenue une héroïne dans son pays, est l'interdiction de disputer des épreuves féminines.
"Le cas sera a priori soumis au Conseil exécutif (de l'IAAF) réuni les 20 et 21 novembre. Il n'y aura rien avant, a-t-il indiqué. Nous n'avons pas encore tous les résultats et ceux que nous avons doivent être soumis à des experts."
"La question que l'on se pose aujourd'hui est de savoir si nous soumettons ces résultats à des experts externes à l'IAAF ou à notre commission médicale interne qui se réunira le 16 octobre à Monaco ou aux deux panels", a-t-il poursuivi.
Le 19 août, quelques heures avant la finale des Mondiaux 2009 du 800 m à Berlin, l'IAAF avait annoncé qu'elle diligentait un groupe d'experts allemands pour enquêter sur le genre sexuel de la jeune Sud-Africaine, qui présente de nombreux aspects extérieurs masculins.
Les problèmes pour l'IAAF pourraient venir du secret médical, qui pourrait empêcher l'instance dirigeante de dévoiler les résultats, si l'athlète s'y oppose, et de ses propres règlements.
"Nous n'avons pas de textes sur ce sujet, comme nous en avons pour le dopage. Dans nos règlements, rien ne permet de dire quelle doit être notre décision", a conclu M. Weiss, qui a révélé qu'il s'agissait du huitième cas de genre sexuel dont s'est saisie l'IAAF depuis 2005.
"Quatre athlètes ont été invités à arrêter leur carrière", a indiqué Pierre Weiss.
Les premières mises en cause sur l'identité sexuelle de Semenya, 18 ans remontent aux Championnats d'Afrique juniors en juillet à l'Ile Maurice, lorsque les performances de la Sud-Africaine avaient stupéfait.