Cathy Freeman avait perdu la flamme
Amateurs mardi, 15 juil. 2003. 15:00 jeudi, 12 déc. 2024. 05:37
PARIS (AFP) - Perdue dans ses doutes depuis des semaines, l'athlète australienne Cathy Freeman a préféré lâcher la carrière qui a fait d'elle un symbole national en 2000 avec son titre olympique conquis devant son public.
En remportant le 400 m des JO de Sydney, Cathy Freeman avait en effet été la première Australienne aborigène à devenir championne olympique quelques jours après avoir eu l'honneur d'allumer la vasque des Jeux.
Plus que la victoire dans une épreuve où sa principale rivale, la Française Marie-José Pérec, avait jeté l'éponge sans courir, l'image qui reste est celle d'une femme rayonnante portée par 110 000 personnes qui hurlent de bonheur en la voyant pénétrer dans le Stade olympique vêtue d'une combinaison blanche.
En 1992 déjà, elle avait été la première Aborigène à représenter l'Australie aux JO avec un tour sur 400 m, 10 ans après avoir débutée sur les pistes.
Mais pour sa première participation aux JO à Barcelone, elle chute en quarts de finale. Ce n'est que deux ans plus tard que le public australien la découvre vraiment avec deux médailles d'or (200 m et 400 m) des Jeux du Commonwealth (1994).
Questions de drapeaux
Fière de ses racines, la championne effectue alors deux tours d'honneur en portant le drapeau aborigène, un geste qui lui vaudra les foudres de l'entraîneur national Arthur Tunstall.
En 1996, Cathy Freeman termine deuxième du 400 m olympique, derrière Pérec, et brandit le drapeau australien, blessant cette fois-ci la communauté aborigène.
Un an plus tard, elle est la première athlète australienne à remporter l'or mondial sur 400 m. Elle réconcilie tout le monde en effectuant un tour d'honneur avec les deux drapeaux dans les mains.
Après être restée invaincue sur 21 courses de 1996 à 1998, elle conserve son titre mondial à Séville en août 1999.
Pour mieux préparer l'échéance olympique, elle rejoint d'ailleurs pendant cinq semaines l'écurie américaine de John Smith, l'ancien entraîneur de Pérec.
Après le sacre de Sydney, Freeman, qui a épousé un Américain Alexander Bodecker en septembre 1999 - ils sont divorcés depuis -, prend une année sabbatique en 2001 et part vivre dans l'Oregon où elle apprend l'italien et fait du bénévolat dans des associations locales.
La puissante finisseuse (1,64 m et 56 kg), redoutée pour sa dernière ligne droite, en sort en juillet 2002, après un séjour à Rome, pour remporter le relais 4x400 m des jeux du Commonwealth à Manchester.
En 2003, comme sa grande rivale Pérec, Freeman hésite.
Se sachant sur le déclin à 30 ans, la femme du Queensland, débarquée à Melbourne au début des années 90, vit très mal sa première défaite depuis 5 ans sur sa distance de prédilection en mars.
Ce revers, le premier après 24 succès consécutifs depuis 1999, est d'autant plus dure à supporter qu'il lui est infligé par sa jeune compatriote Jana Pittman (20 ans).
En mai, deux nouvelles défaites dans des temps indignes de son talent et de son passé, notamment un chrono de 51 sec 70 - cinquième place - à Eugene (Etats-Unis), finissent de la persuader de renoncer d'abord aux courses individuelles, en juin, puis définitivement en juillet.
En remportant le 400 m des JO de Sydney, Cathy Freeman avait en effet été la première Australienne aborigène à devenir championne olympique quelques jours après avoir eu l'honneur d'allumer la vasque des Jeux.
Plus que la victoire dans une épreuve où sa principale rivale, la Française Marie-José Pérec, avait jeté l'éponge sans courir, l'image qui reste est celle d'une femme rayonnante portée par 110 000 personnes qui hurlent de bonheur en la voyant pénétrer dans le Stade olympique vêtue d'une combinaison blanche.
En 1992 déjà, elle avait été la première Aborigène à représenter l'Australie aux JO avec un tour sur 400 m, 10 ans après avoir débutée sur les pistes.
Mais pour sa première participation aux JO à Barcelone, elle chute en quarts de finale. Ce n'est que deux ans plus tard que le public australien la découvre vraiment avec deux médailles d'or (200 m et 400 m) des Jeux du Commonwealth (1994).
Questions de drapeaux
Fière de ses racines, la championne effectue alors deux tours d'honneur en portant le drapeau aborigène, un geste qui lui vaudra les foudres de l'entraîneur national Arthur Tunstall.
En 1996, Cathy Freeman termine deuxième du 400 m olympique, derrière Pérec, et brandit le drapeau australien, blessant cette fois-ci la communauté aborigène.
Un an plus tard, elle est la première athlète australienne à remporter l'or mondial sur 400 m. Elle réconcilie tout le monde en effectuant un tour d'honneur avec les deux drapeaux dans les mains.
Après être restée invaincue sur 21 courses de 1996 à 1998, elle conserve son titre mondial à Séville en août 1999.
Pour mieux préparer l'échéance olympique, elle rejoint d'ailleurs pendant cinq semaines l'écurie américaine de John Smith, l'ancien entraîneur de Pérec.
Après le sacre de Sydney, Freeman, qui a épousé un Américain Alexander Bodecker en septembre 1999 - ils sont divorcés depuis -, prend une année sabbatique en 2001 et part vivre dans l'Oregon où elle apprend l'italien et fait du bénévolat dans des associations locales.
La puissante finisseuse (1,64 m et 56 kg), redoutée pour sa dernière ligne droite, en sort en juillet 2002, après un séjour à Rome, pour remporter le relais 4x400 m des jeux du Commonwealth à Manchester.
En 2003, comme sa grande rivale Pérec, Freeman hésite.
Se sachant sur le déclin à 30 ans, la femme du Queensland, débarquée à Melbourne au début des années 90, vit très mal sa première défaite depuis 5 ans sur sa distance de prédilection en mars.
Ce revers, le premier après 24 succès consécutifs depuis 1999, est d'autant plus dure à supporter qu'il lui est infligé par sa jeune compatriote Jana Pittman (20 ans).
En mai, deux nouvelles défaites dans des temps indignes de son talent et de son passé, notamment un chrono de 51 sec 70 - cinquième place - à Eugene (Etats-Unis), finissent de la persuader de renoncer d'abord aux courses individuelles, en juin, puis définitivement en juillet.