Cathy Freeman veut faire la leçon à Marion Jones
Amateurs jeudi, 15 févr. 2001. 13:09 dimanche, 15 déc. 2024. 03:31
SYDNEY (AFP) - La championne olympique australienne du 400 m Cathy Freeman aimerait pouvoir affronter l'Américaine Marion Jones, reine du sprint, sur le tour de piste.
L'Australienne, qui tentera d'obtenir un troisième titre mondial cet été à Edmonton (Canada) sur 400 m et défendra son titre olympique à Athènes en 2004, estime qu'une concurrente comme Marion Jones lui permettrait de repousser ses propres limites.
"La concurrence actuelle ne me permet pas vraiment de réaliser mon vrai potentiel" a affirmé la championne à l'agence australienne Associated Press, depuis Los Angeles (Etats-Unis), où elle se trouve pour recevoir un prix humanitaire.
"Je pourrais courir beaucoup plus vite que je ne l'ai fait à Sydney", a déclaré Freeman, qui avait regretté aux Jeux l'absence de la Française Marie-José Pérec, qui s'était mystérieusement éclipsée avant les épreuves.
"Je pense que je peux faire mieux... Je suis à mon sommet et j'ai une certaine expérience derrière moi. Il y a certains signes d'usure mais je me sens très forte mentalement... mon corps peut faire plus. J'en veux plus", a-t-elle dit.
Freeman, 28 ans, a appelé ses rivales à s'investir davantage dans la compétition pour battre enfin le record de l'Allemande Marita Koch (47 sec 60) qui tient depuis 15 ans. Son meilleur temps (48 sec 63) est encore loin de ce record mythique et aux Jeux de Sydney, elle n'a réalisé qu'un modeste 49 sec 11.
"Si quelqu'un me poussait vraiment dans mes derniers retranchements, je crois que le record mondial ne serait pas totalement hors de portée", affirme Freeman.
Le rêve de Cathy
La Britannique Katherine Merry, médaillée de bronze à Sydney et la Jamaïcaine Sandie Richards, vice-championne du monde 1997, ont déjà annoncé qu'elles tenteraient de ravir le titre à Freeman, en août, à Edmonton.
"Je suis très contente qu'elles pensent pouvoir gagner. Le contraire m'aurait déçue et ennuyée. J'espère qu'elles seront aussi dures avec elles-même que je le suis avec moi".
Mais c'est surtout la reine du sprint, Marion Jones, championne olympique du 100 et du 200 m, que Freeman souhaite rencontrer sur le tour de piste.
"Marion Jones dans la finale du 400 m aux Jeux d'Athènes, ce serait excellent. J'ai demandé à Mlle Jones pourquoi elle n'avait jamais pensé sérieusement passer au 400 m. Elle m'a répondu que c'était "trop difficile" et qu'elle préférait se concentrer sur le 100, le 200 et le saut en longueur. Mais si Marion était dans le quatrième couloir d'une finale du 400, je serais très, très heureuse. J'attendrais cela avec impatience".
L'Australienne, qui tentera d'obtenir un troisième titre mondial cet été à Edmonton (Canada) sur 400 m et défendra son titre olympique à Athènes en 2004, estime qu'une concurrente comme Marion Jones lui permettrait de repousser ses propres limites.
"La concurrence actuelle ne me permet pas vraiment de réaliser mon vrai potentiel" a affirmé la championne à l'agence australienne Associated Press, depuis Los Angeles (Etats-Unis), où elle se trouve pour recevoir un prix humanitaire.
"Je pourrais courir beaucoup plus vite que je ne l'ai fait à Sydney", a déclaré Freeman, qui avait regretté aux Jeux l'absence de la Française Marie-José Pérec, qui s'était mystérieusement éclipsée avant les épreuves.
"Je pense que je peux faire mieux... Je suis à mon sommet et j'ai une certaine expérience derrière moi. Il y a certains signes d'usure mais je me sens très forte mentalement... mon corps peut faire plus. J'en veux plus", a-t-elle dit.
Freeman, 28 ans, a appelé ses rivales à s'investir davantage dans la compétition pour battre enfin le record de l'Allemande Marita Koch (47 sec 60) qui tient depuis 15 ans. Son meilleur temps (48 sec 63) est encore loin de ce record mythique et aux Jeux de Sydney, elle n'a réalisé qu'un modeste 49 sec 11.
"Si quelqu'un me poussait vraiment dans mes derniers retranchements, je crois que le record mondial ne serait pas totalement hors de portée", affirme Freeman.
Le rêve de Cathy
La Britannique Katherine Merry, médaillée de bronze à Sydney et la Jamaïcaine Sandie Richards, vice-championne du monde 1997, ont déjà annoncé qu'elles tenteraient de ravir le titre à Freeman, en août, à Edmonton.
"Je suis très contente qu'elles pensent pouvoir gagner. Le contraire m'aurait déçue et ennuyée. J'espère qu'elles seront aussi dures avec elles-même que je le suis avec moi".
Mais c'est surtout la reine du sprint, Marion Jones, championne olympique du 100 et du 200 m, que Freeman souhaite rencontrer sur le tour de piste.
"Marion Jones dans la finale du 400 m aux Jeux d'Athènes, ce serait excellent. J'ai demandé à Mlle Jones pourquoi elle n'avait jamais pensé sérieusement passer au 400 m. Elle m'a répondu que c'était "trop difficile" et qu'elle préférait se concentrer sur le 100, le 200 et le saut en longueur. Mais si Marion était dans le quatrième couloir d'une finale du 400, je serais très, très heureuse. J'attendrais cela avec impatience".