César Cielo veut marquer les esprits
Amateurs mardi, 24 avr. 2012. 14:19 dimanche, 15 déc. 2024. 00:56
RIO DE JANEIRO - Le nageur brésilien César Cielo, une des stars du sprint mondial, espère réaliser mercredi à Rio de Janeiro la meilleure performance de l'année sur 50 m nage libre, la distance sur laquelle il compte conserver à Londres son titre olympique de Pékin en 2008.
Cette saison il a déjà nagé en 21 secondes 85 centièmes et, lors de ce Trophée Maria-Lenk où d'autres espèrent obtenir les minimas pour représenter le Brésil aux JO, il espère lui battre les 21.74 de l'Australien James Magnussen.
Le Brésilien, détenteur des records du monde du 50 m et du 100 m (20 sec 91 et 46 sec 91) du temps où les combinaisons étaient encore autorisées, souhaite battre à Rio ses records personnels sans « super maillot », à savoir 21 sec 52 sur 50 m et 47 sec 84 sur 100 m.
« Si j'améliore mon temps ici, j'aurai un poids en moins et je pourrai analyser encore mieux ma course pour grappiller encore quelques secondes à Londres », a-t-il dit à des journalistes.
Après les sélections australiennes en mars à Adelaïde, Magnussen ne s'était pas privé de provoquer ses adversaires. « Préparez-vous. Je vais faire tout mon possible pour battre le record du monde parce que je veux devenir le nageur le plus rapide de l'histoire », avait-il déclaré.
Cielo, lui, préfère répondre dans la piscine. « Il est jeune (21 ans) et il parle beaucoup et si ça lui fait du bien, ça ne me dérange pas. Mais pour moi, la seule chose qui importe, c'est de travailler dur jour après jour à l'entraînement et de nager de plus en plus vite pour faire le plein de confiance, pas pour impressionner les autres », rétorque le Brésilien, 25 ans.
Même s'il est conscient d'être l'une des principales chances de médailles du Brésil aux Jeux de Londres, il semble serein à moins de 100 jours du début des compétitions.
« La pression est la même qu'en 2008. C'est une pression que je me mets moi-même pour me surpasser sans cesse. Le fait d'être favori ne m'a jamais vraiment gêné. J'essaie juste de donner le meilleur de moi-même et je sais que mon meilleur niveau peut me permettre de remporter l'or », lance le Brésilien.
À Londres, il espère faire au moins aussi bien qu'à Pékin. « Mon objectif principal, c'est le titre sur 50 m. Ce serait génial de suivre les traces de mes idoles, Alexander Popov et Gary Hall, qui ont réussi à gagner deux médailles d'or consécutives sur cette distance » (Popov en 1992 et 1996 et Hall en 2000 et 2004).
En revanche, sur 100 m, il a revu ses ambitions à la baisse. « Je vais tout faire pour gagner l'or aussi, mais ce sera bien plus compliqué. Si je gagne une médaille, comme à Pékin (où il avait remporté le bronze), ce sera déjà bien ».
Cielo regrette de ne pas pouvoir affronter le Français Frédérick Bousquet, un de ses meilleurs amis dans la natation, qui n'a pas réussi à se qualifier lors des championnats de France.
« Je l'ai appelé le jour même pour le réconforter. J'ai vu la course sur internet avec mes parents et nous étions tous tristes pour lui. J'ai vécu avec lui pendant un an et je sais à quel point il donne tout à l'entraînement », raconte-t-il.
Malgré l'absence de Bousquet et d'Alain Bernard (médaillé d'or sur 100 m et de bronze sur 50 m à Pékin), Cielo se méfie des nageurs français. « Si Alain et Fred n'ont pas réussi à se qualifier, c'est qu'ils ont des gars encore meilleurs, ils risquent d'être coriaces ».
Cette saison il a déjà nagé en 21 secondes 85 centièmes et, lors de ce Trophée Maria-Lenk où d'autres espèrent obtenir les minimas pour représenter le Brésil aux JO, il espère lui battre les 21.74 de l'Australien James Magnussen.
Le Brésilien, détenteur des records du monde du 50 m et du 100 m (20 sec 91 et 46 sec 91) du temps où les combinaisons étaient encore autorisées, souhaite battre à Rio ses records personnels sans « super maillot », à savoir 21 sec 52 sur 50 m et 47 sec 84 sur 100 m.
« Si j'améliore mon temps ici, j'aurai un poids en moins et je pourrai analyser encore mieux ma course pour grappiller encore quelques secondes à Londres », a-t-il dit à des journalistes.
Après les sélections australiennes en mars à Adelaïde, Magnussen ne s'était pas privé de provoquer ses adversaires. « Préparez-vous. Je vais faire tout mon possible pour battre le record du monde parce que je veux devenir le nageur le plus rapide de l'histoire », avait-il déclaré.
Cielo, lui, préfère répondre dans la piscine. « Il est jeune (21 ans) et il parle beaucoup et si ça lui fait du bien, ça ne me dérange pas. Mais pour moi, la seule chose qui importe, c'est de travailler dur jour après jour à l'entraînement et de nager de plus en plus vite pour faire le plein de confiance, pas pour impressionner les autres », rétorque le Brésilien, 25 ans.
Même s'il est conscient d'être l'une des principales chances de médailles du Brésil aux Jeux de Londres, il semble serein à moins de 100 jours du début des compétitions.
« La pression est la même qu'en 2008. C'est une pression que je me mets moi-même pour me surpasser sans cesse. Le fait d'être favori ne m'a jamais vraiment gêné. J'essaie juste de donner le meilleur de moi-même et je sais que mon meilleur niveau peut me permettre de remporter l'or », lance le Brésilien.
À Londres, il espère faire au moins aussi bien qu'à Pékin. « Mon objectif principal, c'est le titre sur 50 m. Ce serait génial de suivre les traces de mes idoles, Alexander Popov et Gary Hall, qui ont réussi à gagner deux médailles d'or consécutives sur cette distance » (Popov en 1992 et 1996 et Hall en 2000 et 2004).
En revanche, sur 100 m, il a revu ses ambitions à la baisse. « Je vais tout faire pour gagner l'or aussi, mais ce sera bien plus compliqué. Si je gagne une médaille, comme à Pékin (où il avait remporté le bronze), ce sera déjà bien ».
Cielo regrette de ne pas pouvoir affronter le Français Frédérick Bousquet, un de ses meilleurs amis dans la natation, qui n'a pas réussi à se qualifier lors des championnats de France.
« Je l'ai appelé le jour même pour le réconforter. J'ai vu la course sur internet avec mes parents et nous étions tous tristes pour lui. J'ai vécu avec lui pendant un an et je sais à quel point il donne tout à l'entraînement », raconte-t-il.
Malgré l'absence de Bousquet et d'Alain Bernard (médaillé d'or sur 100 m et de bronze sur 50 m à Pékin), Cielo se méfie des nageurs français. « Si Alain et Fred n'ont pas réussi à se qualifier, c'est qu'ils ont des gars encore meilleurs, ils risquent d'être coriaces ».