NAIROBI - Le Kenya ne fera pas appel de la décision de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) de suspendre pendant un an, à partir d'octobre 2007, la coureuse de fond Susan Chepkemei, contrôlée positive au salbutamol en septembre dernier, a indiqué jeudi un dirigeant kényan.

"Chepkemei a été très sincère et c'est pour cela que nous (l'IAAF et la fédération kényane) lui avons infligé une sanction d'un an", a déclaré un dirigeant de la fédération d'athlétisme, David Okeyo, jugeant la décision clémente et ajoutant que "certains athlètes sont suspendus quatre ans et même parfois à vie."

La Fédération kényane a estimé que Chepkemei, actuellement enceinte, avait enfreint les règlements antidopage par mégarde et, comme elle n'avait pas d'antécédents, ne l'a suspendue qu'un an, contre deux ans normalement.

Suspendue mardi, l'athlète âgée de 32 ans, trois fois vice-championne du monde de semi-marathon, avait affirmé aux contrôleurs de l'IAAF qu'elle suivait un traitement contre la pneumonie et que son médecin ne lui aurait pas prescrit de médicaments pouvant contenir des substances contraires à la législation antidopage.

Le salbutamol est un médicament contre l'asthme de la classe des bêta-2 agonistes figurant sur la liste des produits interdits éditée chaque année par l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Selon M. Okeyo, Chepkemei devra subir de nouveaux tests antidopage à la fin de sa période de suspension et devra rembourser les gains de ses courses disputées depuis septembre.

Susan Chepkemei a pris part au deuxième Championnat du monde de course sur route à Udinese (Italie) en octobre, où elle a abandonné.