Claudia Brassard annonce sa retraite
Amateurs mercredi, 24 janv. 2007. 21:19 jeudi, 12 déc. 2024. 16:07
Montréal (Sportcom) - Membre de l'équipe canadienne féminine de basketball durant dix ans, Claudia Brassard annonce sa retraite de la compétition. La joueuse originaire de Québec jouera son dernier match, samedi, avec le Fire de Townsville, dans la ligue professionnelle australienne. En entrevue à Sportcom, la joueuse âgée de 31 ans a expliqué qu'elle veut désormais consacrer plus à sa famille et à son emploi.
« Je travaille maintenant comme ingénieure à temps complet et avec ma petite fille et mon mari, c'était rendu difficile d'être une joueuse à plein temps, a-t-elle expliqué. Je savais qu'après le Championnat du monde en septembre dernier, je devais faire un choix. Et mon choix a penché du côté de ma famille. »
En plus d'avoir fait partie de l'équipe canadienne qui a terminé en dixième place aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, Claudia Brassard a joué pour quatre clubs professionnels en France, en Espagne et en Australie.
« Jouer aux Jeux olympiques de Sydney a été le meilleur moment de ma carrière. C'était incroyable! Ma victoire au Championnat universitaire américain avec l'équipe de l'Université Southern Methodist (Dallas), en 1999, a également été un autre beau moment. »
La basketteuse a été une des rares athlètes à avoir donné naissance à un enfant pour ensuite revenir à la compétition.
« Je n'ai pris que dix mois de congé entre deux saisons. En jouant chez les professionnelles, c'était un bon horaire pour moi, car on je pouvais être à la maison toute la journée avant d'aller m'entraîner », explique la maman de la petite Maya, qui est aujourd'hui âgée de cinq ans. « Ça s'est très bien passé dans les deux ou trois premières années et j'en ai profité. J'ai eu un bon timing. »
En traçant le bilan de toutes ces années, un seul point négatif apparaît sur sa liste : une déchirure au ligament croisé antérieur d'un genou qui est survenue au début de sa carrière universitaire. Cette blessure est revenue la hanter l'an dernier lors des camps d'entraînement en préparation du Championnat du monde. « Je n'étais pas à 100 % de ma forme et c'est ce qui était décevant. Mon genou enflait trop et je n'ai pas pu participer à tous les matchs et entraînements. »
Depuis deux ans, Brassard travaille dans un bureau de génie qui est spécialisé en environnement. Elle et son conjoint québécois comptent demeurer en Australie, où le couple vient d'ailleurs de s'acheter une maison. « Nous avons vraiment une belle vie ici et la météo est super. Nous aimons le style de vie. »
Quant à l'avenir du basketball au Canada, la future retraitée est convaincue que les années à venir seront prometteuses.
« L'équipe est sur la bonne voie. L'an dernier, les filles se sont qualifiées pour le Championnat du monde et ce n'était pas arrivé depuis 12 ans. Nous n'étions que deux filles de 31 ans, tandis que les autres étaient plus jeunes. Pour ces filles, l'expérience d'avoir joué au Championnat du monde contre les meilleures équipes, c'est quelque chose de bien pour elles. Elles vont faire de grandes choses bientôt. »
« Je travaille maintenant comme ingénieure à temps complet et avec ma petite fille et mon mari, c'était rendu difficile d'être une joueuse à plein temps, a-t-elle expliqué. Je savais qu'après le Championnat du monde en septembre dernier, je devais faire un choix. Et mon choix a penché du côté de ma famille. »
En plus d'avoir fait partie de l'équipe canadienne qui a terminé en dixième place aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, Claudia Brassard a joué pour quatre clubs professionnels en France, en Espagne et en Australie.
« Jouer aux Jeux olympiques de Sydney a été le meilleur moment de ma carrière. C'était incroyable! Ma victoire au Championnat universitaire américain avec l'équipe de l'Université Southern Methodist (Dallas), en 1999, a également été un autre beau moment. »
La basketteuse a été une des rares athlètes à avoir donné naissance à un enfant pour ensuite revenir à la compétition.
« Je n'ai pris que dix mois de congé entre deux saisons. En jouant chez les professionnelles, c'était un bon horaire pour moi, car on je pouvais être à la maison toute la journée avant d'aller m'entraîner », explique la maman de la petite Maya, qui est aujourd'hui âgée de cinq ans. « Ça s'est très bien passé dans les deux ou trois premières années et j'en ai profité. J'ai eu un bon timing. »
En traçant le bilan de toutes ces années, un seul point négatif apparaît sur sa liste : une déchirure au ligament croisé antérieur d'un genou qui est survenue au début de sa carrière universitaire. Cette blessure est revenue la hanter l'an dernier lors des camps d'entraînement en préparation du Championnat du monde. « Je n'étais pas à 100 % de ma forme et c'est ce qui était décevant. Mon genou enflait trop et je n'ai pas pu participer à tous les matchs et entraînements. »
Depuis deux ans, Brassard travaille dans un bureau de génie qui est spécialisé en environnement. Elle et son conjoint québécois comptent demeurer en Australie, où le couple vient d'ailleurs de s'acheter une maison. « Nous avons vraiment une belle vie ici et la météo est super. Nous aimons le style de vie. »
Quant à l'avenir du basketball au Canada, la future retraitée est convaincue que les années à venir seront prometteuses.
« L'équipe est sur la bonne voie. L'an dernier, les filles se sont qualifiées pour le Championnat du monde et ce n'était pas arrivé depuis 12 ans. Nous n'étions que deux filles de 31 ans, tandis que les autres étaient plus jeunes. Pour ces filles, l'expérience d'avoir joué au Championnat du monde contre les meilleures équipes, c'est quelque chose de bien pour elles. Elles vont faire de grandes choses bientôt. »