PARIS, (AFP) - L'Américaine Kelli White, championne du monde sur 100 et 200 m, a subi une contre-expertise positive confirmant la présence de Modafinil, un stimulant mineur détecté le 24 août à l'issue de la finale du 100 m des Mondiaux 2003, a indiqué jeudi la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).

Cette analyse positive des urines de White, effectuée en début de semaine au laboratoire de Châtenay-Malabry (région parisienne), devrait aboutir sur le retrait de ses médailles d'or des Mondiaux de Paris/Saint-Denis.

"La Fédération des Etats-Unis (USATF) devait attendre le résultat de cette contre-expertise, et maintenant elle va convenir avec l'athlète d'une date pour l'entendre", a expliqué un porte-parole de l'IAAF.

L'audition de White sera menée au nom de l'USATF par l'Agence antidopage américaine (USADA). Si celle-ci réfute les arguments de White, 26 ans, l'athlète perdra ses médailles.

Sur 100 m, l'or mondial reviendrait alors à sa compatriote Torri Edwards, l'argent à l'Ukrainienne Zhanna Block et le bronze à la Bahamienne Chandra Sturrup. Sur 200 m, la Russe Anastasia Kapachinskaïa recevrait l'or, Torri Edwards l'argent et la Française Muriel Hurtis le bronze.

Le 30 août, suite à l'annonce de son contrôle positif au Modafinil - psychostimulant que l'IAAF a décidé de classer parmi les stimulants mineurs -, White avait expliqué prendre ce médicament pour soigner une forme de narcolepsie (troubles sévères du sommeil).