VANCOUVER - Près de six mois après avoir assuré leur sélection au sein de l'équipe olympique, l'attente des dix patineurs de vitesse courte piste canadiens tire à sa fin.

Les Charles Hameli



VANCOUVER - Près de six mois après avoir assuré leur sélection au sein de l'équipe olympique, l'attente des dix patineurs de vitesse courte piste canadiens tire à sa fin.

Les Charles Hamelin, Tania Vicent, Kalyna Roberge, François-Louis Tremblay et compagnie ont débarqué à Vancouver, dimanche après-midi, confiants d'être en mesure de répondre aux attentes placées en eux, soit de remporter six médailles aux Jeux olympiques de Vancouver.

Privés de compétitions depuis la mi-novembre - date de la dernière Coupe du monde à Marquette aux Etats-Unis - ils ont rongé leur frein en s'entraînant avec sérieux pour parfaire leur préparation. Le camp d'entraînement que l'équipe a tenu la semaine dernière à Calgary leur a permis de mettre la touche finale à leur préparation.

"Nous avons eu une période assez longue sans compétition, ce qui n'est pas idéal comme situation", a reconnu Yves Hamelin, directeur du programme de courte piste à Patinage de vitesse Canada, dimanche, moins d'une heure après l'arrivée de l'équipe en provenance de Calgary.

"Nous avons tenu une compétition il y a trois semaines à Montréal où nous avions invité des équipes européennes et une équipe coréenne. Le but était de créer un événement de course pour que les athlètes regagnent leurs réflexes. Au moment où l'on se parle, ils ont retrouvé leur environnement de compétition et ils sont dans la phase finale de leur préparation en vue de leur premier jour de course, le 13 février."

Au lendemain de la cérémonie d'ouverture au BC Place, on aura droit à une première finale en courte piste, celle du 1500 mètres messieurs. Les qualifications du 500 m et le relais féminin sont également au programme en soirée.

Malgré tout, les dirigeants de l'équipe ont pris les dispositions pour que leurs athlètes puissent assister à la cérémonie.

"Le Comité olympique canadien a conclu une entente spécifique pour que nos athlètes puissent arriver au stade plus tard et qu'ils en repartent plus tôt, a mentionné Hamelin. Il n'était pas question qu'ils manquent cet événement. Leur présence sera d'une durée d'environ deux heures au total."

En qui concerne l'objectif de six médailles - le même nombre qu'à Salt Lake City en 2002 - Hamelin estime que c'est tout à fait réaliste.

"On garde pour nous les épreuves où nous anticipons ces médailles. Il s'agit d'un objectif d'équipe. Nous avons été très constants sur le circuit de la Coupe du monde ces dernières années et nous sommes confiants d'être capables de reproduire ces résultats aux jeux."