Le judoka Kalem Kachur avoue ne pas avoir connu le parcours souhaité au Grand prix disputé à Tunis. Il n'a pas obtenu de classement en raison de sa fiche d'une victoire et une défaite.

« Ç'a été plus difficile que je m'y attendais », laisse tomber l'athlète de 81 kilos. À mon premier combat, je ne me suis pas super bien battu. » Affrontant le jeune Ukrainien Oleksii Nizhenko, Kachur en a eu plein les pattes. « J'ai eu beaucoup de difficulté. Il a fait beaucoup de points, mais j'ai réussi mon étranglement à la fin. Disons que j'étais pas mal fatigué après ce combat. »

En deuxième ronde, le judoka du Québec a dû affronter Guillaume Elmont, des Pays-Bas, ancien champion du monde 2005. « Le tournoi est très fort et il n'y avait pas de bon ou de moins tirage. Je savais que ce combat allait être difficile, mais il s'est assez bien déroulé. Elmont a marqué un waza-ari à une minute et demie de la fin. Il a été capable de garder cette avance assez facilement. » Elmont a atteint la demi-finale du tournoi et terminé au troisième rang.

De petits points

Le Grand prix de Tunis marque le début du processus de sélection olympique en vue des Jeux de Londres. D'ici le 1er mai 2012, les athlètes doivent amasser des points afin de se tailler une place parmi les 22 meilleurs de leur catégorie chez les hommes, ou les 14 premières chez les dames. Contrairement aux Jeux précédents, les athlètes se qualifient individuellement.

Auparavant, un athlète « réservait » une place pour son pays, tandis que pour Londres, la qualification est au nom de l'athlète. Si par exemple un judoka canadien qualifié devait se blesser avant les Jeux, sa place irait à l'athlète suivant du classement international, à moins d'avoir un autre Canadien dans le top 22 ou top 14 puisque chaque nation est limitée à un représentant par catégorie de poids.

Cette première sortie n'aura donc pas permis à Kalem Kachur de faire provision d'un maximum de points. « J'ai réussi à faire quelques petits petits points. En ce moment, je suis 17e au monde, mais j'ai si peu de points que ça ne vaut pas grand-chose, a-t-il confessé. Ça va être difficile. La catégorie des 81 kg et celle des 73 kg sont particulièrement relevées. Mais bon, c'est mon poids et je dois faire avec. »

Dimanche, Marylise Lévesque sera en action chez les 78 kilos. L'an passé, la nouvelle diplômée en sciences infirmières avait tenté sa chance dans la catégorie des moins de 70 kg, sans y trouver les succès escomptés. Elle entreprend donc sa quête olympique chez les 78.