Décès de l'ancien médecin de Ben Johnson
Amateurs lundi, 21 août 2006. 14:52 jeudi, 12 déc. 2024. 16:34
BASSE-TERRE, Saint-Kitts (AP) - Jamie Astaphan, le médecin qui fournissait en stéroïdes le sprinter canadien Ben Johnson, est décédé à l'âge de 60 ans.
Astaphan est mort, vendredi, des suites d'une crise cardiaque à son domicile de Frigate Bay, a annoncé lundi le préfet de police de Saint-Kitts, Meredith Charles.
Astaphan, un natif de cette île des Caraïbes, était revenu à Saint-Kitts après le contrôle antidopage positif de Johnson aux Jeux olympiques de Séoul en 1988. Le sprinter avait alors été déchu de sa médaille d'or du 100 mètres et suspendu deux ans. Après un nouveau contrôle positif en 1993, à la testostérone, Johnson avait été suspendu à vie.
Astaphan, né sous l'identité de George Mario Astaphan, avait d'abord nié avoir fourni des substances interdites à Johnson mais avait ensuite reconnu lui avoir injecté des stéroïdes entre 50 et 60 fois au cours des cinq années ayant précédé les Jeux olympiques de Séoul.
Astaphan avait défendu l'usage de stéroïdes, qu'il prescrivait à de nombreux athlètes travaillant avec lui à Toronto.
"L'axiome qui circulait parmi les spécialistes de l'athlétisme et d'autres sportifs était le suivant: si tu n'en prends pas, tu ne réussiras pas", avait reconnu Astaphan dans son témoignage.
"Donc si je ne les contrôlais pas et si je ne leur en donnais pas, ils allaient en chercher ailleurs, et la plupart d'entre eux en trouvaient ailleurs. Ils venaient me voir pour des conseils et je pensais qu'il était de ma responsabilité d'agir ainsi."
Après avoir été reconnu coupable de faute professionnelle par le Collège des médecins et chirurgiens au mois de juin 1991, Astaphan avait été interdit d'exercice pendant 18 mois et condamné à une amende de 4472 $ US.
Astaphan est mort, vendredi, des suites d'une crise cardiaque à son domicile de Frigate Bay, a annoncé lundi le préfet de police de Saint-Kitts, Meredith Charles.
Astaphan, un natif de cette île des Caraïbes, était revenu à Saint-Kitts après le contrôle antidopage positif de Johnson aux Jeux olympiques de Séoul en 1988. Le sprinter avait alors été déchu de sa médaille d'or du 100 mètres et suspendu deux ans. Après un nouveau contrôle positif en 1993, à la testostérone, Johnson avait été suspendu à vie.
Astaphan, né sous l'identité de George Mario Astaphan, avait d'abord nié avoir fourni des substances interdites à Johnson mais avait ensuite reconnu lui avoir injecté des stéroïdes entre 50 et 60 fois au cours des cinq années ayant précédé les Jeux olympiques de Séoul.
Astaphan avait défendu l'usage de stéroïdes, qu'il prescrivait à de nombreux athlètes travaillant avec lui à Toronto.
"L'axiome qui circulait parmi les spécialistes de l'athlétisme et d'autres sportifs était le suivant: si tu n'en prends pas, tu ne réussiras pas", avait reconnu Astaphan dans son témoignage.
"Donc si je ne les contrôlais pas et si je ne leur en donnais pas, ils allaient en chercher ailleurs, et la plupart d'entre eux en trouvaient ailleurs. Ils venaient me voir pour des conseils et je pensais qu'il était de ma responsabilité d'agir ainsi."
Après avoir été reconnu coupable de faute professionnelle par le Collège des médecins et chirurgiens au mois de juin 1991, Astaphan avait été interdit d'exercice pendant 18 mois et condamné à une amende de 4472 $ US.