Découvrez Tania Vicent
Amateurs mercredi, 27 janv. 2010. 20:32 jeudi, 12 déc. 2024. 12:39
Les Jeux olympiques de Vancouver prendront leur envol dans quelques jours et l'engouement se fait de plus en plus sentir à travers le pays. Afin de vous faire vivre cet enthousiasme de plus près, le RDS.ca poursuit sa série d'entrevues avec des athlètes québécois prometteurs avec la patineuse de vitesse courte piste, Tania Vicent.
L'équipe du RDS.ca a concocté un questionnaire unique pour que vous appreniez à connaître davantage ces athlètes.
Après Patrice Bergeron, Joannie Rochette, Jennifer Heil, Alex Bilodeau, Charles Hamelin, Jasey-Jay Anderson, Dominique Maltais et Kim St-Pierre, Vicent a passé le test avec succès.
RDS.ca : Quel est ton ou tes objectifs pour les Jeux olympiques de Vancouver?
Tania Vicent : J'ai plusieurs objectifs étant donné que je participe à plus d'un événement. D'abord, c'est certain qu'on vise un podium au relais et on veut terminer le plus près possible des Coréennes et des Chinoises ou les devancer. Au niveau individuel, j'aimerais gagner une médaille au 1000 mètres et terminer dans le top 8 au 1500 mètres.
RDS.ca : Quel est ton meilleur souvenir olympique et pourquoi ?
T.V. : Je dirais probablement notre médaille d'argent au relais en 2006 et la raison est fort simple. Nous avions beaucoup travaillé avec l'équipe masculine pour s'améliorer et réduire l'écart que nous avions avec les Coréennes et les Chinoises depuis trois ans. Finalement, nous avons décroché l'argent et presque l'or ! Au terme de la course, nous avons aperçu quelques-uns des patineurs masculins pleurer. Ils étaient vraiment contents d'avoir contribué à notre médaille et ça faisait chaud au cœur de voir cela.
RDS.ca : Qui est ton athlète préféré(e) et pourquoi?
T.V. : Je ne sais pas. Je dois dire que, à 34 ans, ça fait longtemps que je suis sur la scène sportive et j'en connais plusieurs. Je dirais Jean-Luc Brassard qui est devenu un ami. Je n'étais pas aux Jeux de Lillehammer quand il a gagné sa médaille d'or et j'ai trouvé ce moment inspirant.
RDS.ca : As-tu une ou des superstitions?
T.V. : Oui (rires), même si j'essaie toujours de dire non parce que je ne veux pas que ça m'affecte si quelque chose dérangeait ma préparation, mais ça serait de mentir. Je mets toujours mon patin gauche avant mon droit, mais c'est plutôt par habitude sauf qu'il m'arrive de penser à mettre le droit en premier et je me dis que ce n'est pas peut-être une bonne idée. De plus, je patine avec un pendatif du cancer du sein pour me rappeler ma mère (décédée en 2004 de cette maladie).
RDS.ca : Quelle est la (ou les choses) la plus importante dans ta préparation?
T.V. : C'est de suivre mon plan. Je tiens un cahier d'entraînement dans lequel j'écris mes objectifs de la journée, de la semaine et du mois.
RDS.ca : Quelle est la personne qui t'a le plus aidée dans ta vie pour atteindre les Olympiques?
T.V. : Mes parents !
RDS.ca : Quel athlète olympique aimerais-tu le plus rencontrer ou discuter avec à Vancouver et pourquoi?
T.V. : C'est drôle parce que je connais la plupart des athlètes. Par exemple, j'ai déjà eu l'occasion de discuter avec Jennifer Heil. J'admets que nous sommes toujours plus impressionnés par les joueurs de hockey étant donné que nous les côtoyons moins souvent. Mais je ne serais pas style à crier en apercevant une personne, je ne suis pas une « fan finie ». Même que si je voyais quelqu'un de connu comme Crosby, je n'irais pas lui parler parce que je serais trop gênée
RDS.ca : Qui est ton ou ta meilleur(e) ami(e) dans le monde du sport?
T.V. : Jonathan Guillemette, un ancien patineur, que je connais depuis longtemps.
RDS.ca : Quel a été l'élément déclencheur pour que tu rêves de te rendre aux Olympiques?
T.V. : J'opterais probablement pour les Olympiques de 1988 puisque Nathalie Lambert était de la compétition et elle était mon entraîneur alors que j'étais déjà membre du Club Montréal-Inter à l'âge de 13 ans. En course piste, nous sommes très près de la relève et nous allons souvent voir les jeunes patineurs.
RDS.ca : Comment ressens-tu la pression des Olympiques au Canada?
T.V. : En fait, j'adore la pression. Mes résultats ont tendance à être poches sans pression alors que j'obtiens mes meilleures performances quand la pression est au rendez-vous. Cette situation me convient très bien.
RDS.ca : Quel sport olympique tu ne pratiquerais jamais et pourquoi?
T.V. : Ce n'est pas super gentil comme réponse, mais je ne ferais pas de curling. Oui, j'aimerais pratiquer ce sport avec des amis, mais il faut comprendre que le patinage de vitesse est un sport qui fait mal. Tu dois souffrir beaucoup et j'ai besoin d'un sport qui exige une certaine forme physique.
RDS.ca : Quel sport olympique aurait été ton deuxième choix et pourquoi?
T.V. : Je me demandais justement il y a quelques jours pourquoi je ne fais pas un sport comme le volley-ball de plage. Je serais au soleil tout le temps, mais je ne suis pas assez grande Parmi les sports d'hiver, mon deuxième choix serait le ski de bosses parce que ça semble amusant sinon je dirais le ski alpin.
RDS.ca : Raconte-nous le plus beau moment de ta carrière d'athlète?
T.V. : Ce n'est pas exactement un moment, mais ce serait d'avoir persévéré jusqu'à maintenant. Après les Olympiques de 2006, je ne savais pas si j'allais continuer surtout devant subir une opération à la hanche. J'ai vécu une année pré-olympique vraiment difficile. Je suis fière d'avoir continué malgré l'écart de 10 ans qui me sépare de la deuxième plus vieille patineuse de l'équipe. Je suis contente de pousser mes limites et de permettre à des athlètes de mon âge de se dire que c'est possible de continuer.
RDS.ca : Raconte-nous le moment le plus difficile dans ta carrière d'athlète?
T.V. : Il s'agit de mon année 2002. En 2001, j'avais terminé cinquième au monde donc j'envisageais les Olympiques avec l'idée de remporter des médailles individuelles. Je me disais aussi que ce serait une « écoeurante » et que j'allais « triper ». Mais c'est l'année durant laquelle j'ai apprise que ma mère était malade et qu'elle allait probablement mourir du cancer donc tout a été chamboulé.
RDS.ca : Quel est l'adversaire de ta discipline que tu respectes le plus et pourquoi?
T.V. : Yang A Yang, une Chinoise qui a été cinq fois championne du monde. Je trouve ça impressionnant d'accomplir cet exploit en courte piste puisque plusieurs événements peuvent survenir pour t'empêcher de gagner. Cette domination démontre sa force et c'est ce qui m'a le plus impressionnée d'elle sans oublier qu'elle jouait fair play.
RDS.ca : Quel est l'athlète de ta discipline que tu apprécies le moins et pourquoi?
T.V. : (Rires) Je préfère ne pas répondre, ce ne serait pas gentil et c'est hors de mon contrôle.
RDS.ca : Que manque-t-il au Canada pour avoir plus de succès sur la scène olympique?.
T.V. : Tout le monde pense une question d'argent et j'imagine que c'est un facteur, mais ça demeure difficile à dire. On verra après les Jeux de Vancouver si l'argent investie rapportera.
RDS.ca : Comment te décrirais-tu comme personne?
T.V. : Je suis compétitive sans être extrêmement compétitive. Je suis aussi extravertie et sociable.
RDS.ca : Tu entends poursuivre ta carrière jusqu'à quand?
T.V. : Jusqu'au mois de mars ! Ensuite, j'arrête et je prends ma retraite.
RDS.ca : Quel est l'aspect le plus difficile dans ton sport?
T.V. : Je crois que c'est la souffrance. La majorité de nos entraînements nous obligent à souffrir. Il faut se parler continuellement et se dire : « tu es capable ».
RDS.ca : Comment réagis-tu quand les gens te reconnaissent?
T.V. : On ne me reconnaît pas beaucoup, mais ça fait toujours plaisir comme l'autre jour quand quelqu'un m'a demandé si j'étais Tania alors que je mangeais un sandwich dans un Première Moisson.
RDS.ca : Quel est le sport que tu iras regarder en priorité à Vancouver?
T.V. : Le courte piste bien sûr (rires). Sinon, ce sera sûrement le patinage longue piste. En ce qui concerne les autres sports, ça dépendra de l'horaire de mes compétitions qui sont réparties sur les deux semaines des Olympiques. Je ne vivrai pas une situation comme Jennifer Heil qui terminera ses Jeux dès la première journée.
RDS.ca : Est-ce que tu seras davantage «dans ta bulle» ou tu développeras une grande camaraderie avec les autres athlètes durant les Jeux?
T.V. : Je dirais un peu des deux options. Je suis chanceuse de connaître la plupart des athlètes donc je n'ai pas l'impression de devoir tous les rencontrer. Ce ne sera pas comme lors de mes premiers Jeux alors que tu es impressionné de voir plusieurs athlètes qui ont gagné des médailles. Par contre, je ne veux pas être trop dans ma bulle et passer à côté de l'expérience olympique.
RDS.ca : Quelle est ta routine lors des journées de compétition?
T.V. : Ça débute avec un petit entraînement le matin. Ensuite, je fais une sieste en après-midi puisque nos compétitions ne commencent pas avant 17h. Mais je ne resterai pas dans ma chambre pour éviter de me fatiguer. J'ai plutôt tendance à faire des choses tranquilles ce qui m'évite de trop penser à cette journée.
RDS.ca : À quel âge et dans quelles circonstances as-tu commencé à pratiquer ce sport?
T.V. : J'avais 10 ans et c'était parce que mon frère
pratiquait ce sport. Je suis encore une bonne amie de mon frère, nous sommes très souvent ensemble.
RDS.ca : Quelle autre passion possèdes-tu en dehors du sport pour décrocher?
T.V. : (Rires) Ça fait tellement fille, mais je dirais le magasinage !
RDS.ca : Quel est l'endroit préféré que tu as visité dans le monde et pourquoi?
T.V. : Ma réponse serait Bormio à Italie parce qu'il s'agit d'un petit village avec les montagnes et l'air frais. La température était magnifique à chacune de mes visites et ils produisent un merveilleux lait au chocolat sans oublier que les gens sont très gentils.
RDS.ca : Si tu n'étais pas un athlète, que ferais-tu dans la vie?
T.V. : Je serais vétérinaire, c'était mon deuxième rêve, mais j'ai arrêté aussitôt que ça exigeait des études à temps plein. J'ai accédé à l'équipe nationale dès 15 ans alors que j'étudiais encore au secondaire. Ah oui, c'est complètement à l'extrême, mais j'aimerais avoir une parfumerie et faire des importations. Je pense que c'est encore possible.
RDS.ca : Quelle est la personnalité connue que tu admires le plus à l'extérieur du domaine sportif?
T.V. : D'abord, oublions tout de suite les politiciens. J'ai de la difficulté à nommer quelqu'un en particulier car je ne suis pas une grande fan. Je préfère m'intéresser à plusieurs choses.
RDS.ca : Quel est le moment sportif, olympique ou non, qui t'a le plus marquée dans ta vie?
T.V. : Ce sera un peu différent, mais ce ne sont pas les moments sportifs qui me marquent le plus. Ce sont plutôt les événements tragiques qui surviennent dans le monde comme le séisme en Haïti, le tsunami et le 11 septembre. Je trouve cela triste et ça me touche beaucoup.
L'équipe du RDS.ca a concocté un questionnaire unique pour que vous appreniez à connaître davantage ces athlètes.
Après Patrice Bergeron, Joannie Rochette, Jennifer Heil, Alex Bilodeau, Charles Hamelin, Jasey-Jay Anderson, Dominique Maltais et Kim St-Pierre, Vicent a passé le test avec succès.
RDS.ca : Quel est ton ou tes objectifs pour les Jeux olympiques de Vancouver?
Tania Vicent : J'ai plusieurs objectifs étant donné que je participe à plus d'un événement. D'abord, c'est certain qu'on vise un podium au relais et on veut terminer le plus près possible des Coréennes et des Chinoises ou les devancer. Au niveau individuel, j'aimerais gagner une médaille au 1000 mètres et terminer dans le top 8 au 1500 mètres.
RDS.ca : Quel est ton meilleur souvenir olympique et pourquoi ?
T.V. : Je dirais probablement notre médaille d'argent au relais en 2006 et la raison est fort simple. Nous avions beaucoup travaillé avec l'équipe masculine pour s'améliorer et réduire l'écart que nous avions avec les Coréennes et les Chinoises depuis trois ans. Finalement, nous avons décroché l'argent et presque l'or ! Au terme de la course, nous avons aperçu quelques-uns des patineurs masculins pleurer. Ils étaient vraiment contents d'avoir contribué à notre médaille et ça faisait chaud au cœur de voir cela.
RDS.ca : Qui est ton athlète préféré(e) et pourquoi?
T.V. : Je ne sais pas. Je dois dire que, à 34 ans, ça fait longtemps que je suis sur la scène sportive et j'en connais plusieurs. Je dirais Jean-Luc Brassard qui est devenu un ami. Je n'étais pas aux Jeux de Lillehammer quand il a gagné sa médaille d'or et j'ai trouvé ce moment inspirant.
RDS.ca : As-tu une ou des superstitions?
T.V. : Oui (rires), même si j'essaie toujours de dire non parce que je ne veux pas que ça m'affecte si quelque chose dérangeait ma préparation, mais ça serait de mentir. Je mets toujours mon patin gauche avant mon droit, mais c'est plutôt par habitude sauf qu'il m'arrive de penser à mettre le droit en premier et je me dis que ce n'est pas peut-être une bonne idée. De plus, je patine avec un pendatif du cancer du sein pour me rappeler ma mère (décédée en 2004 de cette maladie).
RDS.ca : Quelle est la (ou les choses) la plus importante dans ta préparation?
T.V. : C'est de suivre mon plan. Je tiens un cahier d'entraînement dans lequel j'écris mes objectifs de la journée, de la semaine et du mois.
RDS.ca : Quelle est la personne qui t'a le plus aidée dans ta vie pour atteindre les Olympiques?
T.V. : Mes parents !
RDS.ca : Quel athlète olympique aimerais-tu le plus rencontrer ou discuter avec à Vancouver et pourquoi?
T.V. : C'est drôle parce que je connais la plupart des athlètes. Par exemple, j'ai déjà eu l'occasion de discuter avec Jennifer Heil. J'admets que nous sommes toujours plus impressionnés par les joueurs de hockey étant donné que nous les côtoyons moins souvent. Mais je ne serais pas style à crier en apercevant une personne, je ne suis pas une « fan finie ». Même que si je voyais quelqu'un de connu comme Crosby, je n'irais pas lui parler parce que je serais trop gênée
RDS.ca : Qui est ton ou ta meilleur(e) ami(e) dans le monde du sport?
T.V. : Jonathan Guillemette, un ancien patineur, que je connais depuis longtemps.
RDS.ca : Quel a été l'élément déclencheur pour que tu rêves de te rendre aux Olympiques?
T.V. : J'opterais probablement pour les Olympiques de 1988 puisque Nathalie Lambert était de la compétition et elle était mon entraîneur alors que j'étais déjà membre du Club Montréal-Inter à l'âge de 13 ans. En course piste, nous sommes très près de la relève et nous allons souvent voir les jeunes patineurs.
RDS.ca : Comment ressens-tu la pression des Olympiques au Canada?
T.V. : En fait, j'adore la pression. Mes résultats ont tendance à être poches sans pression alors que j'obtiens mes meilleures performances quand la pression est au rendez-vous. Cette situation me convient très bien.
RDS.ca : Quel sport olympique tu ne pratiquerais jamais et pourquoi?
T.V. : Ce n'est pas super gentil comme réponse, mais je ne ferais pas de curling. Oui, j'aimerais pratiquer ce sport avec des amis, mais il faut comprendre que le patinage de vitesse est un sport qui fait mal. Tu dois souffrir beaucoup et j'ai besoin d'un sport qui exige une certaine forme physique.
RDS.ca : Quel sport olympique aurait été ton deuxième choix et pourquoi?
T.V. : Je me demandais justement il y a quelques jours pourquoi je ne fais pas un sport comme le volley-ball de plage. Je serais au soleil tout le temps, mais je ne suis pas assez grande Parmi les sports d'hiver, mon deuxième choix serait le ski de bosses parce que ça semble amusant sinon je dirais le ski alpin.
RDS.ca : Raconte-nous le plus beau moment de ta carrière d'athlète?
T.V. : Ce n'est pas exactement un moment, mais ce serait d'avoir persévéré jusqu'à maintenant. Après les Olympiques de 2006, je ne savais pas si j'allais continuer surtout devant subir une opération à la hanche. J'ai vécu une année pré-olympique vraiment difficile. Je suis fière d'avoir continué malgré l'écart de 10 ans qui me sépare de la deuxième plus vieille patineuse de l'équipe. Je suis contente de pousser mes limites et de permettre à des athlètes de mon âge de se dire que c'est possible de continuer.
RDS.ca : Raconte-nous le moment le plus difficile dans ta carrière d'athlète?
T.V. : Il s'agit de mon année 2002. En 2001, j'avais terminé cinquième au monde donc j'envisageais les Olympiques avec l'idée de remporter des médailles individuelles. Je me disais aussi que ce serait une « écoeurante » et que j'allais « triper ». Mais c'est l'année durant laquelle j'ai apprise que ma mère était malade et qu'elle allait probablement mourir du cancer donc tout a été chamboulé.
RDS.ca : Quel est l'adversaire de ta discipline que tu respectes le plus et pourquoi?
T.V. : Yang A Yang, une Chinoise qui a été cinq fois championne du monde. Je trouve ça impressionnant d'accomplir cet exploit en courte piste puisque plusieurs événements peuvent survenir pour t'empêcher de gagner. Cette domination démontre sa force et c'est ce qui m'a le plus impressionnée d'elle sans oublier qu'elle jouait fair play.
RDS.ca : Quel est l'athlète de ta discipline que tu apprécies le moins et pourquoi?
T.V. : (Rires) Je préfère ne pas répondre, ce ne serait pas gentil et c'est hors de mon contrôle.
RDS.ca : Que manque-t-il au Canada pour avoir plus de succès sur la scène olympique?.
T.V. : Tout le monde pense une question d'argent et j'imagine que c'est un facteur, mais ça demeure difficile à dire. On verra après les Jeux de Vancouver si l'argent investie rapportera.
RDS.ca : Comment te décrirais-tu comme personne?
T.V. : Je suis compétitive sans être extrêmement compétitive. Je suis aussi extravertie et sociable.
RDS.ca : Tu entends poursuivre ta carrière jusqu'à quand?
T.V. : Jusqu'au mois de mars ! Ensuite, j'arrête et je prends ma retraite.
RDS.ca : Quel est l'aspect le plus difficile dans ton sport?
T.V. : Je crois que c'est la souffrance. La majorité de nos entraînements nous obligent à souffrir. Il faut se parler continuellement et se dire : « tu es capable ».
RDS.ca : Comment réagis-tu quand les gens te reconnaissent?
T.V. : On ne me reconnaît pas beaucoup, mais ça fait toujours plaisir comme l'autre jour quand quelqu'un m'a demandé si j'étais Tania alors que je mangeais un sandwich dans un Première Moisson.
RDS.ca : Quel est le sport que tu iras regarder en priorité à Vancouver?
T.V. : Le courte piste bien sûr (rires). Sinon, ce sera sûrement le patinage longue piste. En ce qui concerne les autres sports, ça dépendra de l'horaire de mes compétitions qui sont réparties sur les deux semaines des Olympiques. Je ne vivrai pas une situation comme Jennifer Heil qui terminera ses Jeux dès la première journée.
RDS.ca : Est-ce que tu seras davantage «dans ta bulle» ou tu développeras une grande camaraderie avec les autres athlètes durant les Jeux?
T.V. : Je dirais un peu des deux options. Je suis chanceuse de connaître la plupart des athlètes donc je n'ai pas l'impression de devoir tous les rencontrer. Ce ne sera pas comme lors de mes premiers Jeux alors que tu es impressionné de voir plusieurs athlètes qui ont gagné des médailles. Par contre, je ne veux pas être trop dans ma bulle et passer à côté de l'expérience olympique.
RDS.ca : Quelle est ta routine lors des journées de compétition?
T.V. : Ça débute avec un petit entraînement le matin. Ensuite, je fais une sieste en après-midi puisque nos compétitions ne commencent pas avant 17h. Mais je ne resterai pas dans ma chambre pour éviter de me fatiguer. J'ai plutôt tendance à faire des choses tranquilles ce qui m'évite de trop penser à cette journée.
RDS.ca : À quel âge et dans quelles circonstances as-tu commencé à pratiquer ce sport?
T.V. : J'avais 10 ans et c'était parce que mon frère
pratiquait ce sport. Je suis encore une bonne amie de mon frère, nous sommes très souvent ensemble.
RDS.ca : Quelle autre passion possèdes-tu en dehors du sport pour décrocher?
T.V. : (Rires) Ça fait tellement fille, mais je dirais le magasinage !
RDS.ca : Quel est l'endroit préféré que tu as visité dans le monde et pourquoi?
T.V. : Ma réponse serait Bormio à Italie parce qu'il s'agit d'un petit village avec les montagnes et l'air frais. La température était magnifique à chacune de mes visites et ils produisent un merveilleux lait au chocolat sans oublier que les gens sont très gentils.
RDS.ca : Si tu n'étais pas un athlète, que ferais-tu dans la vie?
T.V. : Je serais vétérinaire, c'était mon deuxième rêve, mais j'ai arrêté aussitôt que ça exigeait des études à temps plein. J'ai accédé à l'équipe nationale dès 15 ans alors que j'étudiais encore au secondaire. Ah oui, c'est complètement à l'extrême, mais j'aimerais avoir une parfumerie et faire des importations. Je pense que c'est encore possible.
RDS.ca : Quelle est la personnalité connue que tu admires le plus à l'extérieur du domaine sportif?
T.V. : D'abord, oublions tout de suite les politiciens. J'ai de la difficulté à nommer quelqu'un en particulier car je ne suis pas une grande fan. Je préfère m'intéresser à plusieurs choses.
RDS.ca : Quel est le moment sportif, olympique ou non, qui t'a le plus marquée dans ta vie?
T.V. : Ce sera un peu différent, mais ce ne sont pas les moments sportifs qui me marquent le plus. Ce sont plutôt les événements tragiques qui surviennent dans le monde comme le séisme en Haïti, le tsunami et le 11 septembre. Je trouve cela triste et ça me touche beaucoup.