Le laboratoire délocalisé des jeux Olympiques de Vancouver a déjà analysé 420 échantillons de sang ou d'urine et prévoit d'en traiter entre 80 et 100 par jour pendant la durée des Jeux, a expl



Le laboratoire délocalisé des jeux Olympiques de Vancouver a déjà analysé 420 échantillons de sang ou d'urine et prévoit d'en traiter entre 80 et 100 par jour pendant la durée des Jeux, a expliqué mardi le Dr Patrick Schamasch, directeur médical du Comité international olympique (CIO).


"L'équipe travaille jour et nuit. Jusqu'à présent nous avons reçu tous les échantillons qui étaient prévus, sang et urine, et tout est bon", a ajouté lors d'une conférence de presse Christiane Ayotte, directrice du laboratoire antidopage de Montréal et du laboratoire satellite établi près de Vancouver.
"Le laboratoire ici à Richmond (au sud de Vancouver) a été établi en maintenant les standards les plus élevés. Nous avons incorporé toutes les méthodes existantes (...) et on est persuadé d'avoir mis en place ce qui se fait de mieux", a-t-elle ajouté.


Le laboratoire des Jeux, qui a commencé ses analyses le 4 février, doit fournir des résultats dans les 24 heures. Mais les échantillons seront conservés huit ans, ce qui permettra au CIO de les faire à nouveau analyser lorsque de nouveaux tests de détection seront mis au point.


Compte tenu des nombreux contrôles effectués en amont, les résultats positifs pendant des Jeux se font rares, mais "l'histoire montre qu'il y a des gens qui essaient de prendre le risque. Nous l'avons vu à tous les Jeux", a rappelé Arne Lungqvist, président de la commission médicale du CIO.
"Aucun système n'est infaillible, ce serait naïf de le croire (...). Mais je suis sûr que les Jeux sont de plus en plus propres à chaque édition", a-t-il ajouté.