Déjà une médaille canadienne en lutte
Amateurs jeudi, 15 sept. 2011. 15:47 jeudi, 12 déc. 2024. 12:35
Montréal - Les Championnats du monde de lutte olympique sont commencés depuis mercredi et, déjà, le Canada figure au tableau des médailles grâce à Jessica MacDonald, troisième chez les moins de 48 kg. Du côté des Québécois, la journée de vendredi est clairement à marquer au calendrier puisque ce sera au tour des Montréalais Martine Dugrenier (67 kg) et David Tremblay (55 kg) d'entrer en scène.
Dugrenier a déjà trois couronnes mondiales et deux titres de vice-championne à son palmarès. La lutteuse de 32 ans part ainsi à la conquête d'un quatrième titre mondial de suite. «C'est sûr que ça fait spécial d'entreprendre la compétition ainsi, mais chaque année est différente. Les derniers Championnats du monde sont chose du passé et je repars à zéro. Mais, j'ai un plus grand bagage », souligne-t-elle.
Championne de l'Omnium d'Autriche, du Grand Prix d'Allemagne et du Grand Prix d'Espagne plus tôt au printemps, le règne de Dugrenier ne semble pas être près de se terminer. La Québécoise sait tout de même qu'elle doit surveiller ses arrières. « Tout le monde peut-être une sorte de menace. Je suis la personne que tout le monde veut battre, alors je dois me préparer de la même façon pour chaque combat. »
« Le travail ne commence pas seulement un mois avant les Championnats du monde, ajoute-t-elle, mais souvent tout juste après ceux de l'an dernier. J'ai travaillé sur différents aspects techniques et stratégiques tout au long de l'année afin d'être la plus prête possible. Mais chaque adversaire est différente et c'est cette adaptation qui est parfois difficile. »
Pratiquant son sport depuis maintenant 15 ans, elle a pu également le voir grandir. « La lutte féminine a connu une grande évolution au niveau technique. Il y a aussi beaucoup plus d'athlètes, provenant de différents pays. Cette semaine, dans les catégories de poids olympiques, il y a plus d'une quarantaine d'inscrites, un record. »
Préparer l'année qui s'en vient
Dugrenier, qui évolue chez les moins de 67 kg, a remporté sa première médaille d'or aux Championnats du monde de Tokyo, en octobre 2008, tout juste après les Jeux olympiques de Pékin, où elle avait fini cinquième dans la catégorie des moins de 63 kg.
« C'était alors un accomplissement. Tout le travail avait été fait pour les JO. Ma préparation pour ce grand événement et l'expérience acquise m'avaient beaucoup aidée à gagner les mondiaux. Ce qui est différent en 2011, c'est que je veux utiliser ces Championnats du monde pour m'aider dans l'année qui s'en vient. »
Rappelons que dès la fin des mondiaux, la lutteuse originaire de Laval changera de catégorie de poids, celle des 67 kg n'étant pas au programme des Jeux olympiques. Comme elle l'avait fait en 2008, elle tentera de se tailler une place au sein de l'équipe nationale du côté des moins de 63 kg. Afin de s'assurer de son poste, elle devra participer aux Sélections olympiques canadiennes à la fin de l'automne.
Une première pour Tremblay
De son côté, David Tremblay, qui aura 24 ans le 18 septembre, participera à ses premiers mondiaux. « David a connu un excellent été avec de très bons résultats », fait remarquer sa compatriote Dugrenier. « Je crois qu'il sera en mesure de réaliser un top-8, ce qui serait très bon pour une première expérience. »
Terminer parmi les six premiers permettrait par ailleurs au Québécois, en action chez les moins de 55 kg, de qualifier le pays pour les Jeux olympiques de Londres dans sa catégorie de poids. « Tout va dépendre du tirage au sort, mais David est jeune et j'espère qu'il aimera son expérience. La tâche sera difficile et le calibre est très fort », prévient Dugrenier.
Vendredi, la Kazakhe Tatyana Zakharova sera la première adversaire de Dugrenier. Tremblay luttera également contre un représentant du Kazakhstan au premier tour, Nurlan Makenaliev.
Dugrenier a déjà trois couronnes mondiales et deux titres de vice-championne à son palmarès. La lutteuse de 32 ans part ainsi à la conquête d'un quatrième titre mondial de suite. «C'est sûr que ça fait spécial d'entreprendre la compétition ainsi, mais chaque année est différente. Les derniers Championnats du monde sont chose du passé et je repars à zéro. Mais, j'ai un plus grand bagage », souligne-t-elle.
Championne de l'Omnium d'Autriche, du Grand Prix d'Allemagne et du Grand Prix d'Espagne plus tôt au printemps, le règne de Dugrenier ne semble pas être près de se terminer. La Québécoise sait tout de même qu'elle doit surveiller ses arrières. « Tout le monde peut-être une sorte de menace. Je suis la personne que tout le monde veut battre, alors je dois me préparer de la même façon pour chaque combat. »
« Le travail ne commence pas seulement un mois avant les Championnats du monde, ajoute-t-elle, mais souvent tout juste après ceux de l'an dernier. J'ai travaillé sur différents aspects techniques et stratégiques tout au long de l'année afin d'être la plus prête possible. Mais chaque adversaire est différente et c'est cette adaptation qui est parfois difficile. »
Pratiquant son sport depuis maintenant 15 ans, elle a pu également le voir grandir. « La lutte féminine a connu une grande évolution au niveau technique. Il y a aussi beaucoup plus d'athlètes, provenant de différents pays. Cette semaine, dans les catégories de poids olympiques, il y a plus d'une quarantaine d'inscrites, un record. »
Préparer l'année qui s'en vient
Dugrenier, qui évolue chez les moins de 67 kg, a remporté sa première médaille d'or aux Championnats du monde de Tokyo, en octobre 2008, tout juste après les Jeux olympiques de Pékin, où elle avait fini cinquième dans la catégorie des moins de 63 kg.
« C'était alors un accomplissement. Tout le travail avait été fait pour les JO. Ma préparation pour ce grand événement et l'expérience acquise m'avaient beaucoup aidée à gagner les mondiaux. Ce qui est différent en 2011, c'est que je veux utiliser ces Championnats du monde pour m'aider dans l'année qui s'en vient. »
Rappelons que dès la fin des mondiaux, la lutteuse originaire de Laval changera de catégorie de poids, celle des 67 kg n'étant pas au programme des Jeux olympiques. Comme elle l'avait fait en 2008, elle tentera de se tailler une place au sein de l'équipe nationale du côté des moins de 63 kg. Afin de s'assurer de son poste, elle devra participer aux Sélections olympiques canadiennes à la fin de l'automne.
Une première pour Tremblay
De son côté, David Tremblay, qui aura 24 ans le 18 septembre, participera à ses premiers mondiaux. « David a connu un excellent été avec de très bons résultats », fait remarquer sa compatriote Dugrenier. « Je crois qu'il sera en mesure de réaliser un top-8, ce qui serait très bon pour une première expérience. »
Terminer parmi les six premiers permettrait par ailleurs au Québécois, en action chez les moins de 55 kg, de qualifier le pays pour les Jeux olympiques de Londres dans sa catégorie de poids. « Tout va dépendre du tirage au sort, mais David est jeune et j'espère qu'il aimera son expérience. La tâche sera difficile et le calibre est très fort », prévient Dugrenier.
Vendredi, la Kazakhe Tatyana Zakharova sera la première adversaire de Dugrenier. Tremblay luttera également contre un représentant du Kazakhstan au premier tour, Nurlan Makenaliev.