Les danseurs sur glace Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder ont pris leurs marques mercredi à la patinoire du Pacific Coliseum de Vancouver, avant de défendre la dernière chance de médaille ol



Les danseurs sur glace Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder ont pris leurs marques mercredi à la patinoire du Pacific Coliseum de Vancouver, avant de défendre la dernière chance de médaille olympique française après la contre-performance de Brian Joubert.

Les champions du monde 2008 ont renoué avec la compétition à l'occasion des Jeux après avoir disputé leur dernière épreuve en décembre 2008.

Arrivés vendredi pour la cérémonie d'ouverture à laquelle ils ont participé, ils n'avaient pas encore pu s'entraîner à la patinoire où, dès vendredi, ils tenteront de décrocher leur premier titre olympique, quatre mois après la naissance du fils d'Isabelle Delobel.

"On a pris nos repères. On a eu de belles sensations. On n'a pas de pression, on est arrivés sereinement. Ce n'est que du bonheur", a déclaré la patineuse, qui a assuré que la pression n'était pas plus importante après l'échec de Joubert sur le programme court la veille.

"C'est la loi du sport. Nous, on a notre histoire, une histoire un peu folle. C'est un challenge magnifique. Si on arrive à relever ce défi, ce sera l'apothéose", s'est-elle enthousiasmée.

Olivier Schoenfelder "savoure" ses troisièmes et derniers Jeux, assurant que le couple est en forme. "On a fait une bonne préparation. On a mis toutes les chances de notre côté."

Delobel, 31 ans, et Schoenfelder, 32 ans, qui patinent ensemble depuis 20 ans, n'ont plus participé à une compétition depuis 14 mois. En janvier 2009, Isabelle Delobel se faisait opérer de l'épaule et accouchait de son premier enfant le 1er octobre, qu'elle a eu avec le skieur Ludovic Roux.

Ils n'ont encore jamais présenté leur programme libre, où ils racontent leur histoire personnelle sur "La quête" de Jacques Brel, ce qui a attisé les curiosités.

"Beaucoup d'officiels viennent nous poser des questions sur ce programme. C'est ce qu'on a essayé de créer", a dit Schoenfelder dans un large sourire.