Dernière tournée d'Alexandre Popov
Amateurs mardi, 7 juin 2005. 13:22 dimanche, 15 déc. 2024. 10:40
CANET-EN-ROUSSILLON, France (AFP) - Le Russe Alexandre Popov a effectué l'avant-dernière étape de sa tournée d'adieux en plongeant pour un relais avec des enfants, mardi en marge de l'étape de Canet en-Roussillon de la Marée Nostrum de natation.
Le "tsar", 33 ans, qui a annoncé officiellement sa retraite en février, a encore un meeting à Lausanne (Suisse) à son programme avant son arrêt définitif. Mais c'est l'étape pyrénéenne qui comptait le plus pour lui. D'abord parce que c'est en France, "mon deuxième pays", et là où tout a commencé.
"C'est une tradition. Une longue histoire d'amitié. J'ai commencé ici très jeune. Je ne pouvais résister à l'invitation" des organisateurs qui voulaient lui rendre hommage, a expliqué le quadruple champion olympique, venu douze fois à ce meeting. "J'ai battu deux records d'Europe ici", a-t-il rappelé.
Popov a effectué sans chrono une longueur de bassin avec Roxana Maracineanu, seule championne du monde de la natation française qui a quitté les couloirs de la compétition. Les deux nageurs, auxquels une ribambelle de gamins ont fait une haie d'honneur, ont passé le relais à des enfants de l'école de natation.
Une exposition de photos a été également proposée pendant le meeting à l'entrée de la piscine. Un geste que le nageur d'Ekaterinbourg a apprécié. "Je les ai regardées comme des photos et pas comme on contemple son passé. J'ai juste essayé de me souvenir des moments qu'elles représentent", a-t-il dit.
En France, je suis à la maison
Assurant vivre son arrêt très bien, pour "profiter de la vie, de la famille", Popov était aussi attendu en France comme membre du Comité international olympique (CIO) et de la Commission des athlètes (15 au total) du CIO. Avec droit de vote seulement si Moscou est écartée du scrutin.
Mais sur ce sujet, au lendemain de la publication du rapport de la Commission d'évaluation, pas question de lui faire dire un mot plus haut qu'un autre sur les villes candidates. "Les cinq ont des dossiers aussi intéressants les uns que les autres", a-t-il affirmé avec diplomatie.
En revanche pas un commentaire sur le rapport. "Je ne l'ai pas encore lu. Je le ferai en Suisse. Je ne peux pas parler avant de l'avoir étudié", a assuré le sextuple champion du monde, avant de reconnaître, quand on l'a poussé, que son intérêt ira sur "les conditions offertes aux athlètes et sur la sécurité".
"Le reste arrive ensuite", a ajouté celui qui a collectionné 19 titres européens sur un total de 29 médailles d'or conquises en grand bassin. Et il détient toujours le record du monde du 50 nage libre en 21 sec 64/100 établi le 16 juin 2000 à Moscou..
Mais s'il refuse de supporter un projet, notamment celui de Moscou, plutôt qu'un autre, il avoue sincèrement: "Quand je viens en France, je suis comme à la maison". Et de conclure sur le choix pour les JO-2012: "Je suis sûr que le vote se fera dans le plus grand fair-play".
Le "tsar", 33 ans, qui a annoncé officiellement sa retraite en février, a encore un meeting à Lausanne (Suisse) à son programme avant son arrêt définitif. Mais c'est l'étape pyrénéenne qui comptait le plus pour lui. D'abord parce que c'est en France, "mon deuxième pays", et là où tout a commencé.
"C'est une tradition. Une longue histoire d'amitié. J'ai commencé ici très jeune. Je ne pouvais résister à l'invitation" des organisateurs qui voulaient lui rendre hommage, a expliqué le quadruple champion olympique, venu douze fois à ce meeting. "J'ai battu deux records d'Europe ici", a-t-il rappelé.
Popov a effectué sans chrono une longueur de bassin avec Roxana Maracineanu, seule championne du monde de la natation française qui a quitté les couloirs de la compétition. Les deux nageurs, auxquels une ribambelle de gamins ont fait une haie d'honneur, ont passé le relais à des enfants de l'école de natation.
Une exposition de photos a été également proposée pendant le meeting à l'entrée de la piscine. Un geste que le nageur d'Ekaterinbourg a apprécié. "Je les ai regardées comme des photos et pas comme on contemple son passé. J'ai juste essayé de me souvenir des moments qu'elles représentent", a-t-il dit.
En France, je suis à la maison
Assurant vivre son arrêt très bien, pour "profiter de la vie, de la famille", Popov était aussi attendu en France comme membre du Comité international olympique (CIO) et de la Commission des athlètes (15 au total) du CIO. Avec droit de vote seulement si Moscou est écartée du scrutin.
Mais sur ce sujet, au lendemain de la publication du rapport de la Commission d'évaluation, pas question de lui faire dire un mot plus haut qu'un autre sur les villes candidates. "Les cinq ont des dossiers aussi intéressants les uns que les autres", a-t-il affirmé avec diplomatie.
En revanche pas un commentaire sur le rapport. "Je ne l'ai pas encore lu. Je le ferai en Suisse. Je ne peux pas parler avant de l'avoir étudié", a assuré le sextuple champion du monde, avant de reconnaître, quand on l'a poussé, que son intérêt ira sur "les conditions offertes aux athlètes et sur la sécurité".
"Le reste arrive ensuite", a ajouté celui qui a collectionné 19 titres européens sur un total de 29 médailles d'or conquises en grand bassin. Et il détient toujours le record du monde du 50 nage libre en 21 sec 64/100 établi le 16 juin 2000 à Moscou..
Mais s'il refuse de supporter un projet, notamment celui de Moscou, plutôt qu'un autre, il avoue sincèrement: "Quand je viens en France, je suis comme à la maison". Et de conclure sur le choix pour les JO-2012: "Je suis sûr que le vote se fera dans le plus grand fair-play".