La saison de coupe du monde de patinage de vitesse courte piste s'amorcera vendredi à Salt Lake City. Les attentes sont une fois de plus très élevées envers les équipes nationales féminines et masculines.

Après cinq mois d'entraînement, les patineurs sont anxieux de renouer avec la compétition.

« C'est là qu'on voit où on se situe au niveau mondial », déclare Charles Hamelin.

Pour Hamelin, se situer au niveau mondial est d'une grande importance, lui qui a un objectif précis en tête.

« Je veux être sacré champion du monde au classement général des Mondiaux avant les prochains Jeux olympiques. Ce serait objectif accompli. »

Chez les filles, Marianne St-Gelais a dominé sur 500m, l'an dernier, remportant les cinq épreuves auxquelles elle a participé, mais ses médailles d'or ont été assombries par une décevante septième place sur cette distance aux Championnats du monde.

« J'ai peut-être un peu flanché dans ma tête, a avoué St-Gelais. J'essaie de repasser au peigne fin ce que j'ai fait l'année dernière. La préparation physique était là, j'étais forte avant de quitter. Malheureusement, ce sont des choses qui arrivent. »

Après Salt Lake City, la deuxième étape de coupe du monde sera disputée à Saguenay, l'étape la plus attendue pour les quatre Québécoises de l'équipe nationale qui sont originaires de la région.

« Ça va aider d'avoir tout le monde derrière nous, indique Marie-Ève Drolet. C'est la première fois que je vais participer à une étape de coupe de monde chez moi, à Chicoutimi. Je suis vraiment excitée et j'ai vraiment hâte. »

« Les gens nous aiment, poursuit St-Gelais. Les partisans du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont fous! Je n'ai pas honte de le dire, je suis originaire de là et je suis folle! Ce sont des gens fiers qui n'ont pas peur de le démontrer. »

« Ça va être un gros party et j'embarque à 100 milles à l'heure », déclare St-Gelais avec enthousiasme.

C'est un rendez-vous au Centre Georges-Vézina de Chicoutimi, du 28 au 30 octobre prochain.

D'après un reportage de Sébastien Boucher