Des femmes veulent des tenues sportives respectant le code vestimentaire musulman
Amateurs jeudi, 12 déc. 2002. 15:39 dimanche, 15 déc. 2024. 14:39
DOHA (AFP) - Des responsables sportifs, réunis au Qatar, ont pressé les équipementiers occidentaux d'adapter les tenues aux exigences du code vestimentaire musulman pour encourager la pratique du sport chez les femmes de la région.
"Je ne laisserai ma fille participer à aucune compétition sportive si la tenue est inappropriée, même si elle a des chances de gagner", a affirmé le Qatariote Talal Mansour, qui a participé à une conférence à Doha sur la "femme dans le sport".
Cet ancien sprinter couronné dans des championnats asiatiques exprimait le point de vues de plusieurs responsables ayant participé cette semaine à cette conférence, tenue en marge d'un Salon pour le sport.
A l'issue de ses travaux, la conférence a appelé l'industrie des vêtements de sport à créer des tenues respectant le code vestimentaire musulman, cachant les cheveux et couvrant l'intégralité du corps afin de permettre à plus de musulmanes de participer aux compétitions.
Deux des intervenantes, l'Iranienne Faiza Rafsandjani, présidente de l'Union des femmes musulmanes, et Nawal Moutawakil, ancienne ministre marocaine du Sport, ont appelé les géants Nike et Adidas, qui participent au Salon, à se pencher sérieusement sur cette question.
L'ancienne championne olympique de natation Ada Kok, qui représente la compagnie Speedo, a affirmé que le fabriquant de maillots de bain allaient étudier la création de tenues respectant les traditions musulmanes.
Les sportives, dont le nombre est limitée dans les pays musulmans, se voient dans l'impossibilité de participer à des compétitions publiques à cause de cet handicap majeur. Le problème existe également dans les pays en voie de développement où la femme fait face à d'autres problèmes.
Parmi ces obstacles, l'ambassadrice de l'ONU Gertrude Mingella a cité "les obligations familiales de la femme, qui doit s'occuper de son foyer et de son mari, en plus de son travail, ce qui lui laisse peu de temps pour pratiquer un sport".
Dona Farona, membre du Comité international olympique (CIO), a appelé à "vaincre les obstacles culturels qui se dressent devant les sportives et leur permettre de prouver leur niveau internationalement".
M. Moutawakil, qui a été la première Arabe musulmane à gagner une médaille d'or olympique en 1984, a cependant noté une amélioration du sport féminin dans le monde arabe, "même si elle est lente".
La présidente de la commission féminine de sport au Qatar, Anissa Al-Hatmi, a également fait état de l'encouragement que reçoivent les sportives qatariotes de la part de l'épouse de l'émir du Qatar, Moza Ben Nasser.
"Le Qatar développe les infrastructures pour permettre à nos sportives de défendre les couleurs du pays", a dit Mme Hatmi, ajoutant que "la femme aura un rôle prépondérant dans les jeux asiatiques" prévus au Qatar en 2006.
Elle a indiqué que Doha a prévu près de 1,5 million de dollars pour "la construction d'une académie de sport pour les femmes".
"Je ne laisserai ma fille participer à aucune compétition sportive si la tenue est inappropriée, même si elle a des chances de gagner", a affirmé le Qatariote Talal Mansour, qui a participé à une conférence à Doha sur la "femme dans le sport".
Cet ancien sprinter couronné dans des championnats asiatiques exprimait le point de vues de plusieurs responsables ayant participé cette semaine à cette conférence, tenue en marge d'un Salon pour le sport.
A l'issue de ses travaux, la conférence a appelé l'industrie des vêtements de sport à créer des tenues respectant le code vestimentaire musulman, cachant les cheveux et couvrant l'intégralité du corps afin de permettre à plus de musulmanes de participer aux compétitions.
Deux des intervenantes, l'Iranienne Faiza Rafsandjani, présidente de l'Union des femmes musulmanes, et Nawal Moutawakil, ancienne ministre marocaine du Sport, ont appelé les géants Nike et Adidas, qui participent au Salon, à se pencher sérieusement sur cette question.
L'ancienne championne olympique de natation Ada Kok, qui représente la compagnie Speedo, a affirmé que le fabriquant de maillots de bain allaient étudier la création de tenues respectant les traditions musulmanes.
Les sportives, dont le nombre est limitée dans les pays musulmans, se voient dans l'impossibilité de participer à des compétitions publiques à cause de cet handicap majeur. Le problème existe également dans les pays en voie de développement où la femme fait face à d'autres problèmes.
Parmi ces obstacles, l'ambassadrice de l'ONU Gertrude Mingella a cité "les obligations familiales de la femme, qui doit s'occuper de son foyer et de son mari, en plus de son travail, ce qui lui laisse peu de temps pour pratiquer un sport".
Dona Farona, membre du Comité international olympique (CIO), a appelé à "vaincre les obstacles culturels qui se dressent devant les sportives et leur permettre de prouver leur niveau internationalement".
M. Moutawakil, qui a été la première Arabe musulmane à gagner une médaille d'or olympique en 1984, a cependant noté une amélioration du sport féminin dans le monde arabe, "même si elle est lente".
La présidente de la commission féminine de sport au Qatar, Anissa Al-Hatmi, a également fait état de l'encouragement que reçoivent les sportives qatariotes de la part de l'épouse de l'émir du Qatar, Moza Ben Nasser.
"Le Qatar développe les infrastructures pour permettre à nos sportives de défendre les couleurs du pays", a dit Mme Hatmi, ajoutant que "la femme aura un rôle prépondérant dans les jeux asiatiques" prévus au Qatar en 2006.
Elle a indiqué que Doha a prévu près de 1,5 million de dollars pour "la construction d'une académie de sport pour les femmes".