VANCOUVER - Il pourrait être un peu trop tôt pour qualifier les Jeux de Vancouver de "propres".

Le président de la commission médicale du Comité international olympique a révélé jeudi que le l



VANCOUVER - Il pourrait être un peu trop tôt pour qualifier les Jeux de Vancouver de "propres".

Le président de la commission médicale du Comité international olympique a révélé jeudi que le laboratoire antidopage souhaitait faire des analyses additionnelles de certains échantillons sanguins prélevés, puisque des indices laissent croire qu'il pourrait y avoir des cas de dopage sanguin.

Le docteur Arne Ljungqvist, un vétéran de la campagne antidopage, n'a pas pu révéler combien d'échantillons allaient être analysés plus attentivement.

"Je n'ai pas de données. Et tout ce que j'ai pu dire, c'est qu'il s'agit de faibles soupçons, a-t-il dit aux journalistes. Il n'y a pas de soupçon en particulier envers un athlète en particulier."

"Mais nous voulons, seulement pour nous rassurer, approfondir certaines données sanguines. Et cela signifie que nous pourrions voir des cas où de nouvelles générations d'EPO ont été utilisées", a-t-il ajouté.

L'EPO, ou l'érythropoïétine, est un type de médicament contre l'anémie, utilisé par les patients souffrant d'insuffisance rénale ou de certaines formes de cancer. Certains athlètes de sports d'endurance utilisent le produit pour augmenter leur production de globules rouges, qui transportent l'oxygène.

M. Ljungqvist n'a pas précisé si le laboratoire s'attendait à obtenir des réponses d'ici la fin des Jeux.

Les règles du CIO stipulent que les échantillons prélevés sont conservés pendant huit ans. Ils peuvent être réanalysés à tout moment durant cette période, et si des tests révèlent alors qu'un athlète a triché, des sanctions seront imposées.

Un total de 1821 tests, sur les quelque 2000 prévus, ont été effectués jusqu'à maintenant, et le seul résultat positif touchait une joueuse de hockey russe qui avait utilisé un stimulant interdit, contenu dans un décongestionnant, avant les Jeux. Elle a reçu une réprimande, mais a pu participer au tournoi olympique.

Environ 400 des échantillons prélevés à ce jour sont sanguins, les autres sont des échantillons d'urine. Tous les médaillés, de même que deux athlètes de chaque discipline choisis au hasard, doivent se soumettre aux tests.