Des mondiaux aux JO : étape cruciale
Amateurs vendredi, 7 oct. 2011. 17:01 samedi, 14 déc. 2024. 22:27
Un impressionnant spectacle se déroulera à compter de dimanche à Catane, alors que la ville portuaire sicilienne accueille les Championnats du monde d'escrime. Un record de 116 nations seront représentées lors de cette étape cruciale vers les Jeux olympiques de Londres. Pas moins de 23 Canadiens y participeront.
Actuellement, la sabreuse québécoise Sandra Sassine est l'athlète du pays la mieux placée pour accéder à la grande messe sportive de l'été 2012. Installée au 30e rang mondial, elle répond au deuxième critère de sélection olympique de son arme, soit d'être une des deux meilleures de la zone des Amériques, en excluant les filles du top-12.
Après les Américaines, la Montréalaise est la meilleure du continent. « Mon objectif premier à Catane est de mieux me classer que les autres filles des Amériques (outre les Américaines) pour garder ma place. »
Comme les mondiaux donnent deux fois plus de points que n'importe quelle autre compétition, si Sassine obtient un bon résultat à Catane et atteint son but, ses chances de conserver ses acquis d'ici la fin de la période de qualification sont excellentes.
Après plusieurs semaines d'entraînement en Allemagne, l'escrimeuse originaire de Chibougamau se sent fin prête. « Je ne pense pas que j'aurais pu mieux me préparer. Je me suis entraînée comme jamais, avec les meilleures, les Russes, les Italiennes et les Allemandes. J'ai fait de bons combats contre elles, même que j'en ai gagnés plusieurs. »
Seule ombre au tableau, elle ressentait une douleur au genou gauche au début de la semaine, résultat d'un ligament irrité. « Avec des traitements de physiothérapie, je suis plutôt confiante d'être prête pour ma compétition », précise toutefois celle qui ne ressent plus les effets de sa commotion cérébrale subie l'hiver dernier.
Sassine ainsi que ses coéquipières québécoises Joëlle Brisson et Gabriella Page s'exécuteront pour une première fois lundi, lors des qualifications.
Devancer les États-Unis
En l'absence de l'épreuve par équipe de sabre chez les femmes à Londres, les Canadiennes doivent faire cavalier seul. À l'inverse, les sabreurs canadiens ont l'opportunité de qualifier une équipe aux Jeux.
Philippe Beaudry, Vincent Couturier et Joseph Polossifakis sont ainsi engagés dans un bras de fer avec les Américains pour l'obtention de la place attribuée à la meilleure nation du continent, à l'exception des quatre premiers pays au monde. Vaincus par leurs voisins en finale des Championnats panaméricains en juillet, les Canadiens accusent un retard de quelques points sur eux au classement international.
Les représentants de l'unifolié, 12es sur l'échiquier mondial, ont bon espoir d'afficher un meilleur résultat que les Américains en Italie, surtout qu'ils affronteront les Bélarusses, 5es, lors des huitièmes de finale.
« Depuis environ deux mois, tout est centré sur ce duel. Nous voulons les battre pour accéder au top 8. Nous sommes assez confiants. Nos gros matchs cette saison ont été contre eux », rappelle Couturier, précisant qu'ils les avaient surpris deux fois en trois occasions.
Les Américains, 8es au classement international, en auront de leur côté plein les bras face aux Français, relégués au 9e échelon mondial après une contre-performance aux Championnats européens.
Selon Couturier, les enseignements de l'exigeant entraîneur national Dmitry Ronzhin devraient faire toute la différence au final. « Notre niveau de professionnalisme a augmenté. Nous avons un meilleur système, bien installé. Nous sommes prêts », lance l'athlète de Verdun.
Reprendre le terrain perdu
Étienne Lalonde-Turbide est aussi en position pour décrocher un billet olympique. Si les fleurettistes à la feuille d'érable ont peu de chance de qualifier le pays, le Québécois pourrait mettre la main sur un des deux laissez-passer continentaux disponibles parmi les escrimeurs non-qualifiés en équipe.
« Je veux reprendre la tête des gars de notre zone. Avant les Championnats panaméricains, c'est moi qui était premier », explique le Verdunois, maintenant deuxième derrière un Mexicain, excluant les Américains qui devraient qualifier une équipe pour Londres.
« Un top 32 m'aiderait grandement. Un top-16, serait encore mieux », poursuit Lalonde-Turbide, en stage avec la puissante équipe italienne depuis le milieu du mois de septembre.
Giorgio Avola, quatrième fleurettiste au monde, en a entre autres eu pour son argent face au Montréalais. « Ça te donne une certaine confiance quand les meilleurs Italiens te prennent au sérieux », se félicite-t-il.
Lalonde-Turbide, Anthony Prymack, Nicolas Teisseire et Maximilien Van Haaster tireront lundi.
Besoin d'un bon résultat
Quant aux autres escrimeurs de la province, leurs espoirs d'assurer leur qualification olympique avant la compétition continentale de la dernière chance, en avril 2012, sont plus minces.
Une bonne performance des épéistes Hugues Boisvert-Simard et Vincent Pelletier à Catane pourrait cependant les replacer dans la course au second laissez-passer de la zone des Amériques pour leur arme, qui sera absente des compétitions par équipe du grand rendez-vous de l'été 2012.
« Sur papier, j'ai besoin d'un top 16. Ce ne sera pas facile, mais c'est réalisable. En même temps, je veux surtout me concentrer sur ma performance sur la piste et non sur le classement », a mentionné Pelletier, qui a récemment dû lever le pied à l'entraînement en raison d'une mononucléose.
« Disons que ç'a comme calmé mes ardeurs. Je ne suis pas gravement malade, mais je ne sais pas trop comment je vais réagir la journée de la compétition », a avoué le résidant de Québec, en piste dimanche avec Boisvert-Simard, Tigran Bajgoric et Pascal Heidecker.
Actuellement, la sabreuse québécoise Sandra Sassine est l'athlète du pays la mieux placée pour accéder à la grande messe sportive de l'été 2012. Installée au 30e rang mondial, elle répond au deuxième critère de sélection olympique de son arme, soit d'être une des deux meilleures de la zone des Amériques, en excluant les filles du top-12.
Après les Américaines, la Montréalaise est la meilleure du continent. « Mon objectif premier à Catane est de mieux me classer que les autres filles des Amériques (outre les Américaines) pour garder ma place. »
Comme les mondiaux donnent deux fois plus de points que n'importe quelle autre compétition, si Sassine obtient un bon résultat à Catane et atteint son but, ses chances de conserver ses acquis d'ici la fin de la période de qualification sont excellentes.
Après plusieurs semaines d'entraînement en Allemagne, l'escrimeuse originaire de Chibougamau se sent fin prête. « Je ne pense pas que j'aurais pu mieux me préparer. Je me suis entraînée comme jamais, avec les meilleures, les Russes, les Italiennes et les Allemandes. J'ai fait de bons combats contre elles, même que j'en ai gagnés plusieurs. »
Seule ombre au tableau, elle ressentait une douleur au genou gauche au début de la semaine, résultat d'un ligament irrité. « Avec des traitements de physiothérapie, je suis plutôt confiante d'être prête pour ma compétition », précise toutefois celle qui ne ressent plus les effets de sa commotion cérébrale subie l'hiver dernier.
Sassine ainsi que ses coéquipières québécoises Joëlle Brisson et Gabriella Page s'exécuteront pour une première fois lundi, lors des qualifications.
Devancer les États-Unis
En l'absence de l'épreuve par équipe de sabre chez les femmes à Londres, les Canadiennes doivent faire cavalier seul. À l'inverse, les sabreurs canadiens ont l'opportunité de qualifier une équipe aux Jeux.
Philippe Beaudry, Vincent Couturier et Joseph Polossifakis sont ainsi engagés dans un bras de fer avec les Américains pour l'obtention de la place attribuée à la meilleure nation du continent, à l'exception des quatre premiers pays au monde. Vaincus par leurs voisins en finale des Championnats panaméricains en juillet, les Canadiens accusent un retard de quelques points sur eux au classement international.
Les représentants de l'unifolié, 12es sur l'échiquier mondial, ont bon espoir d'afficher un meilleur résultat que les Américains en Italie, surtout qu'ils affronteront les Bélarusses, 5es, lors des huitièmes de finale.
« Depuis environ deux mois, tout est centré sur ce duel. Nous voulons les battre pour accéder au top 8. Nous sommes assez confiants. Nos gros matchs cette saison ont été contre eux », rappelle Couturier, précisant qu'ils les avaient surpris deux fois en trois occasions.
Les Américains, 8es au classement international, en auront de leur côté plein les bras face aux Français, relégués au 9e échelon mondial après une contre-performance aux Championnats européens.
Selon Couturier, les enseignements de l'exigeant entraîneur national Dmitry Ronzhin devraient faire toute la différence au final. « Notre niveau de professionnalisme a augmenté. Nous avons un meilleur système, bien installé. Nous sommes prêts », lance l'athlète de Verdun.
Reprendre le terrain perdu
Étienne Lalonde-Turbide est aussi en position pour décrocher un billet olympique. Si les fleurettistes à la feuille d'érable ont peu de chance de qualifier le pays, le Québécois pourrait mettre la main sur un des deux laissez-passer continentaux disponibles parmi les escrimeurs non-qualifiés en équipe.
« Je veux reprendre la tête des gars de notre zone. Avant les Championnats panaméricains, c'est moi qui était premier », explique le Verdunois, maintenant deuxième derrière un Mexicain, excluant les Américains qui devraient qualifier une équipe pour Londres.
« Un top 32 m'aiderait grandement. Un top-16, serait encore mieux », poursuit Lalonde-Turbide, en stage avec la puissante équipe italienne depuis le milieu du mois de septembre.
Giorgio Avola, quatrième fleurettiste au monde, en a entre autres eu pour son argent face au Montréalais. « Ça te donne une certaine confiance quand les meilleurs Italiens te prennent au sérieux », se félicite-t-il.
Lalonde-Turbide, Anthony Prymack, Nicolas Teisseire et Maximilien Van Haaster tireront lundi.
Besoin d'un bon résultat
Quant aux autres escrimeurs de la province, leurs espoirs d'assurer leur qualification olympique avant la compétition continentale de la dernière chance, en avril 2012, sont plus minces.
Une bonne performance des épéistes Hugues Boisvert-Simard et Vincent Pelletier à Catane pourrait cependant les replacer dans la course au second laissez-passer de la zone des Amériques pour leur arme, qui sera absente des compétitions par équipe du grand rendez-vous de l'été 2012.
« Sur papier, j'ai besoin d'un top 16. Ce ne sera pas facile, mais c'est réalisable. En même temps, je veux surtout me concentrer sur ma performance sur la piste et non sur le classement », a mentionné Pelletier, qui a récemment dû lever le pied à l'entraînement en raison d'une mononucléose.
« Disons que ç'a comme calmé mes ardeurs. Je ne suis pas gravement malade, mais je ne sais pas trop comment je vais réagir la journée de la compétition », a avoué le résidant de Québec, en piste dimanche avec Boisvert-Simard, Tigran Bajgoric et Pascal Heidecker.