Des stéroïdes produits en masse en Grèce
Amateurs jeudi, 31 mars 2005. 11:30 dimanche, 15 déc. 2024. 14:45
ATHENES (AFP) - Un laboratoire grec produit 1,4 millions de boîtes de stéroïdes anabolisants par an, selon le responsable de l'Organisme grec de contrôle des produits pharmaceutiques (EOF), rapporte jeudi la presse grecque.
S'exprimant devant une commission parlementaire grecque sur le sport et le dopage, le président de l'EOF Dimitris Vagionis a précisé que, selon ses informations, le laboratoire était basé dans la ville de Corinthe (à 80 km à
l'ouest d'Athènes).
Selon M. Vagionis, l'EOF, qui a la charge de contrôler la mise sur le marché des médicaments, des suppléments alimentaires ou des produits cosmétiques, a reçu 22 menaces de bombes depuis les Olympiques 2004.
Les menaces se sont intensifiées après un raid de l'EOF dans un entrepôt appartenant à Christos Tsékos, l'ancien entraîneur des sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterina Thanou.
En septembre dernier, l'EOF avait imposé à M. Tsékos une amende après avoir trouvé des substances interdites dans le bâtiment, même si l'entraîneur ne l'a toujours pas payée, a souligné M. Vagionis cité par l'agence de presse Ana.
Plus tôt dans le mois, la Fédération grecque d'athlétisme (Segas) a imposé à M. Tsékos une sanction de quatre années de suspension pour ne pas avoir informé Kenteris et Thanou du fait qu'ils étaient recherchés pour un contrôle antidopage inopiné à la veille des Jeux d'Athènes.
M. Vagionis a également souligné que l'EOF ne possédait pas assez de personnel qualifié pour contrôler le marché des suppléments alimentaires, dont certains contiennent des substances pharmaceutiques, a précisé l'Ana.
Le président de la Segas, Vassilis Sevastis, avait estimé en début de semaine que la Grèce était devenue avant les Jeux "un entrepôt de substances interdites" et que l'accès à ces substances est "facile", lors de la réunion d'une commission parlementaire.
S'exprimant devant une commission parlementaire grecque sur le sport et le dopage, le président de l'EOF Dimitris Vagionis a précisé que, selon ses informations, le laboratoire était basé dans la ville de Corinthe (à 80 km à
l'ouest d'Athènes).
Selon M. Vagionis, l'EOF, qui a la charge de contrôler la mise sur le marché des médicaments, des suppléments alimentaires ou des produits cosmétiques, a reçu 22 menaces de bombes depuis les Olympiques 2004.
Les menaces se sont intensifiées après un raid de l'EOF dans un entrepôt appartenant à Christos Tsékos, l'ancien entraîneur des sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterina Thanou.
En septembre dernier, l'EOF avait imposé à M. Tsékos une amende après avoir trouvé des substances interdites dans le bâtiment, même si l'entraîneur ne l'a toujours pas payée, a souligné M. Vagionis cité par l'agence de presse Ana.
Plus tôt dans le mois, la Fédération grecque d'athlétisme (Segas) a imposé à M. Tsékos une sanction de quatre années de suspension pour ne pas avoir informé Kenteris et Thanou du fait qu'ils étaient recherchés pour un contrôle antidopage inopiné à la veille des Jeux d'Athènes.
M. Vagionis a également souligné que l'EOF ne possédait pas assez de personnel qualifié pour contrôler le marché des suppléments alimentaires, dont certains contiennent des substances pharmaceutiques, a précisé l'Ana.
Le président de la Segas, Vassilis Sevastis, avait estimé en début de semaine que la Grèce était devenue avant les Jeux "un entrepôt de substances interdites" et que l'accès à ces substances est "facile", lors de la réunion d'une commission parlementaire.