ROME, (AFP) - L'athlète italien Andrea Longo (800 m), contrôlé positif à la nandrolone en juin dernier à la réunion de Turin, a été suspendu deux ans, jeudi, par la commission de discipline de la Fédération italienne d'athlétisme.

Le 31 août, la contre-expertise avait confirmé la présence de traces de norandrostérone, une métabolite de la nandrolone appartenant à la famille des stéroïdes anabolisants, dans les échantillons d'urines prélevés sur Longo.

"C'est scandaleux, a regretté l'athlète. Je suis le seul sportif impliqué dans ces problèmes à justifier scientifiquement que j'ai agi de bonne foi et me voilà suspendu pour deux ans."

"Ces messieurs s'arrogent le droit de décider de la vie, et pas seulement sur le plan sportif, d'un individu. Mais ce n'est pas terminé. Je serai de retour sur les pistes en juin. Ces gens ne savent pas à qui ils ont à faire", a-t-il lancé.

Membre des services de police de Padoue (nord), Longo, 26 ans, avait renoncé au dernier moment à participer aux Championnats du monde d'Edmonton (Canada), en août, en raison d'une blessure à un pied.

Aux JO de Sydney, il avait été disqualifié pour avoir bousculé le Suisse Andre Bucher, lors de la finale.

Longo est le deuxième athlète italien d'importance a être suspendu en six semaines, après le coureur de marathon Roberto Barbi suspendu pour quatre ans, le 19 octobre, pour avoir été contrôlé positif à l'EPO (érythropoïétine) aux Mondiaux d'Edmonton.