Montréal - La directrice générale de Synchro Québec, Diane Lachapelle, a été choisie parmi les membres du comité international technique de la FINA en nage synchronisée pour occuper l'unique poste d'arbitre aux Jeux olympiques de Pékin.

Madame Lachapelle, qui en est au début de son deuxième mandat au sein du Comité a été retenue par ses pairs afin d'occuper cette fonction.

Officielle dans les derniers grands événements internationaux de nage synchronisée, madame Lachapelle en sera à sa première expérience en tant qu'arbitre. « C'est évidemment un très grand honneur et ça le rend encore plus grand parce que ce sont mes collègues au sein du comité qui m'ont choisie, explique-t-elle. Réaliser que les gens connaissent ta valeur et être reconnue par tes propres pairs, c'est vraiment quelque chose ! »

La directrice générale de Synchro Québec a accueilli cette nomination dans la surprise. « Habituellement, ces titres sont attribués dans un certain ordre hiérarchique. J'ai été excessivement surprise d'être choisie, car plusieurs personnes font partie du Comité depuis beaucoup plus d'années que moi », souligne-t-elle.

Que fait un arbitre au cours d'une compétition de nage synchronisée ? « Comme tel, je me retrouverai à être la personne qui a le contrôle de la compétition, explique madame Lachapelle. Je devrai m'assurer que tout se fait dans les règles, à tous les points de vue. Je serai là pour garantir que tout se fait dans la plus grande équité possible, ajoute-t-elle. Pour moi c'est important, en tant que membre du Comité international de la FINA, de représenter l'universalité. »

Sur le plan personnel, à neuf mois des Jeux olympiques, madame Lachapelle s'est fait un devoir de réviser tous les règlements afin d'être bien préparée. De plus, elle s'est donné le défi de connaître plus d'une centaine de mots en mandarin. « Je suis des cours de mandarin en raison d'une séance de trois heures par semaine. Par respect pour le pays-hôte, je veux être capable de dire quelques phrases et être en mesure de m'adresser à eux dans leur langue, même si tout est sensé se dérouler en anglais. Cela me permet aussi de m'imprégner d'une nouvelle culture et c'est très important pour moi. » Elle pourra vérifier ses connaissances en avril prochain, à l'occasion d'une compétition préparatoire olympique, qui aura lieu sur le site même des prochains Jeux olympiques.

Une passion jusqu'au bout

Diane Lachapelle a pratiqué la nage synchronisée pendant plus de six ans avant d'embrasser une carrière d'entraîneure, qui dura 25 ans. Elle a ensuite mis son expertise au profit de Synchro Québec en devenant directrice technique avant de prendre la direction générale de la fédération.