Dix titres canadiens pour le Québec
Amateurs dimanche, 25 mai 2008. 20:38 samedi, 14 déc. 2024. 00:44
Montréal - Les Championnats canadiens de judo qui se déroulaient, cette fin de semaine, à Beauport, ont couronnés dix Québécois. Seuls quatre titres ont échappé à la délégation québécoise.
Alors que tous attendaient le Montréalais Sergio Pessoa mettre la main sur le titre national chez les moins de 60 kg, c'est finalement le Longueuillois Maxime Gagnon qui a ravi l'or, causant toute une surprise, en défaisant, en finale, l'Albertain Serge Zamotine.
« Sergio a fait une erreur en quart de finale qui a causé sa perte. Il a perdu ce combat qu'il n'aurait pas dû perdre. La porte était alors grande ouverte pour les autres judokas », a expliqué le directeur général de Judo Québec, Patrick Esparbès.
Cette occasion, Gagnon l'a saisie pour mettre la main sur son premier titre national, lui qui est, à 18 ans, encore d'âge junior. « Ça vient de lui donner un bon coup de pouce pour sa sélection au sein de l'équipe canadienne qui participera aux Championnats du monde juniors. Tout se décidera aux Championnats canadiens juniors et juvéniles en juillet prochain », a poursuivi Esparbès.
Des qualifiés pour les Jeux olympiques, seuls Marylise Lévesque et Nicholas Tritton ont pris part à la compétition. Tritton qui sera à Pékin dans la catégorie des moins de 73 kg a remporté le titre national chez les moins de 81 kg. Lévesque a pour sa part conquis la médaille d'or chez les moins de 78 kg.
Bianca Ockedahl (-48 kg), Jolianne Melançon (-57 kg), Maude-Hélène Benoit (-63 kg), Catherine Roberge (-70 kg), Patrick Gagné (-55 kg), Michal Popiel (-66 kg) et Alexandre Émond (-90 kg) sont les autres Québécois qui ont ravi les titres nationaux de leur catégorie respective.
Fidèle à sa réputation, le Club de judo de Beauport a mené avec des mains de maître l'organisation de ces Championnats canadiens. « Le tournoi était très bien organisé, a commenté Esparbès. Le Club de judo de Beauport est un club sérieux qui a déjà organisé maintes compétitions et activités. Tout a roulé à la perfection avec eux. Le comité organisateur peut dire mission accomplie. »
Le revers de la médaille
Le directeur général de Judo Québec a noté une baisse d'affluence en nombre d'inscriptions aux Championnats canadiens. « Ce sont les plus petits championnats canadiens de l'histoire. Le judo est un peu en perte de vitesse, surtout dans les autres provinces », a avoué Patrick Esparbès.
Pour rectifier le tir, cela prendrait des investissements financiers au niveau national a-t-il suggéré. « Nous sommes choyés au Québec avec les programmes que nous avons avec le gouvernement provincial. »
Malgré une hausse du membership au Québec en 2008, il y a cependant eu une diminution du nombre d'inscriptions au niveau des compétitions présentées dans la Belle Province. « Il faut voir à la relève et à l'encadrement des jeunes. On doit déjà penser aux Jeux olympiques de Londres en 2012. »
Des moyens ont d'ailleurs été entrepris afin de corriger la situation au Québec. Quatre Centres régionaux de développement ont été fondés cette année, des cliniques et des stages seront présentés et l'embauche d'un entraîneur provincial ne tardera pas à venir. « Nous essayons de nous donner des moyens. On ne récoltera pas tout de suite le fruit du travail, mais il faut prévoir pour les prochaines années. »
Alors que tous attendaient le Montréalais Sergio Pessoa mettre la main sur le titre national chez les moins de 60 kg, c'est finalement le Longueuillois Maxime Gagnon qui a ravi l'or, causant toute une surprise, en défaisant, en finale, l'Albertain Serge Zamotine.
« Sergio a fait une erreur en quart de finale qui a causé sa perte. Il a perdu ce combat qu'il n'aurait pas dû perdre. La porte était alors grande ouverte pour les autres judokas », a expliqué le directeur général de Judo Québec, Patrick Esparbès.
Cette occasion, Gagnon l'a saisie pour mettre la main sur son premier titre national, lui qui est, à 18 ans, encore d'âge junior. « Ça vient de lui donner un bon coup de pouce pour sa sélection au sein de l'équipe canadienne qui participera aux Championnats du monde juniors. Tout se décidera aux Championnats canadiens juniors et juvéniles en juillet prochain », a poursuivi Esparbès.
Des qualifiés pour les Jeux olympiques, seuls Marylise Lévesque et Nicholas Tritton ont pris part à la compétition. Tritton qui sera à Pékin dans la catégorie des moins de 73 kg a remporté le titre national chez les moins de 81 kg. Lévesque a pour sa part conquis la médaille d'or chez les moins de 78 kg.
Bianca Ockedahl (-48 kg), Jolianne Melançon (-57 kg), Maude-Hélène Benoit (-63 kg), Catherine Roberge (-70 kg), Patrick Gagné (-55 kg), Michal Popiel (-66 kg) et Alexandre Émond (-90 kg) sont les autres Québécois qui ont ravi les titres nationaux de leur catégorie respective.
Fidèle à sa réputation, le Club de judo de Beauport a mené avec des mains de maître l'organisation de ces Championnats canadiens. « Le tournoi était très bien organisé, a commenté Esparbès. Le Club de judo de Beauport est un club sérieux qui a déjà organisé maintes compétitions et activités. Tout a roulé à la perfection avec eux. Le comité organisateur peut dire mission accomplie. »
Le revers de la médaille
Le directeur général de Judo Québec a noté une baisse d'affluence en nombre d'inscriptions aux Championnats canadiens. « Ce sont les plus petits championnats canadiens de l'histoire. Le judo est un peu en perte de vitesse, surtout dans les autres provinces », a avoué Patrick Esparbès.
Pour rectifier le tir, cela prendrait des investissements financiers au niveau national a-t-il suggéré. « Nous sommes choyés au Québec avec les programmes que nous avons avec le gouvernement provincial. »
Malgré une hausse du membership au Québec en 2008, il y a cependant eu une diminution du nombre d'inscriptions au niveau des compétitions présentées dans la Belle Province. « Il faut voir à la relève et à l'encadrement des jeunes. On doit déjà penser aux Jeux olympiques de Londres en 2012. »
Des moyens ont d'ailleurs été entrepris afin de corriger la situation au Québec. Quatre Centres régionaux de développement ont été fondés cette année, des cliniques et des stages seront présentés et l'embauche d'un entraîneur provincial ne tardera pas à venir. « Nous essayons de nous donner des moyens. On ne récoltera pas tout de suite le fruit du travail, mais il faut prévoir pour les prochaines années. »