LAVAL - L'un des visages les plus connus de la lutte au dopage entend faire tout en son pouvoir pour `rendre la vie misérable' aux athlètes tricheurs.

La professeure Christiane Ayotte, directrice



LAVAL - L'un des visages les plus connus de la lutte au dopage entend faire tout en son pouvoir pour `rendre la vie misérable' aux athlètes tricheurs.

La professeure Christiane Ayotte, directrice du Laboratoire du contrôle de dopage de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), quittera bientôt Laval pour la région de Vancouver, afin de superviser les opérations de dépistage de produits interdits des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver.

La moitié de son équipe habituelle se rendra avec elle en Colombie-Britannique, tandis que le reste assurera le fonctionnement de routine du laboratoire lavallois. Pendant les Jeux, quelque 2500 tests de sang et d'urine seront réalisés dans les installations satellites aménagées pour l'occasion à Richmond, au sud de Vancouver.

Les athlètes qui feront l'objet de tests, à Vancouver, ne seront pas nécessairement choisis au hasard. Les organisateurs auront identifié des groupes et des individus plus à risque.

Le Laboratoire du contrôle de dopage de l'INRS a vu le jour tout juste avant les Jeux olympiques de Montréal de 1976. Seul centre du genre au Canada, il est le deuxième au monde en termes de volume d'échantillons analysés. Parmi les instances qui ont retenu ses services, mentionnons les ligues professionnelles nord-américaines de hockey, de baseball et de basketball de même que les circuits internationaux de tennis.