Dopage : des tests toujours plus précis
Amateurs mercredi, 10 févr. 2010. 13:25 samedi, 14 déc. 2024. 20:45C'est à l'anneau de vitesse de Richmond que sont situés les laboratoires antidopages pour les Jeux olympiques de Vancouver. L'équipe est menée par la Québécoise Christiane Ayotte, une sommité e
C'est à l'anneau de vitesse de Richmond que sont situés les laboratoires antidopages pour les Jeux olympiques de Vancouver. L'équipe est menée par la Québécoise Christiane Ayotte, une sommité en la matière.
L'équipe du laboratoire antidopage travaille jour et nuit pour effectuer environ 2000 analyses sur les échantillons d'urine et de sang recueillis auprès des athlètes. Plus du cinquième des teste a déjà été réalisé et au moment de prononcer la conférence, aucun tricheur n'avait été encore démasqué.
« Je peux vous confirmé que le comité organisateur des Jeux de Vancouver nous a donné exactement ce dont nous avions besoin », a déclaré le Dr Ayotte. « Il n'y a eu aucun compromis pour mener les tests les plus performants. »
Les athlètes de tous les sports sont surveillés de près, autant les fondeurs et biathlètes que les professionnels de la Ligue nationale de hockey qui participeront au tournoi olympique. Selon madame Ayotte, les tests effectués lors de ces Jeux sont d'une qualité supérieure à ce qui a été effectué auparavant.
« C'est non seulement plus de tests, mais ils sont aussi en nombre plus variés. C'est l'essence même de ces tests est beaucoup plus complexe », explique le Dr Ayotte. « Il y a quelques années, il y avait seulement des échantillons urinaires. Maintenant, nous avons également des échantillons sanguins. »
Les tests de dépistage ne peuvent encore tout déceler. L'équipe du Dr Ayotte tente encore de mettre au point une méthode pour déceler l'Hématide, qui constitue la troisième génération de l'EPO.
« C'est un peu le jeu du chat et de la souris », admet le Dr Ayotte. « Il faut mettre en place des méthodes toujours plus sensibles et performantes pour attraper les marqueurs d'utilisation de choses qui se sont passés il y a plusieurs jours ou plusieurs semaines. »
Tous les échantillons récoltés lors des Jeux seront conservés pour une période de huit ans. Cela permettra de démasquer rétroactivement des produits dopants qui étaient d'abord indécelables.
*D'après un reportage de Jean-Luc Legendre