Dopage : encore beaucoup de travail
Amateurs lundi, 24 déc. 2007. 17:05 vendredi, 13 déc. 2024. 06:34
Par Jean-Luc Legendre - Personne n'aime entendre parler de dopage sportif. Et chaque fois qu'un scandale de dopage éclate, Christiane Ayotte est invitée sur toute les tribunes. Cette sommité mondiale de la lutte antidopage adore le sport, et c'est ce qui fait qu'elle est si active dans sa croisade.
«Ce n'est pas le sport la dope et l'abus»
Christiane Ayotte est responsable du laboratoire de contrôle de dopage à l'Institut Armand-Frappier depuis 1991. Ce qui la comble, c'est lorsque son équipe a fait un travail impeccable. Et ce n'est pas lorsqu'un athlète se fait prendre.
«Quand on attrappe un positif, on ne peut pas se réjouir car c'est pathétique, ça veut dire que le message ne passe pas.»
Selon madame Ayotte, les jeunes devraient être éduqués dès leur plus jeune âge sur les méfaits du dopage. Elle croit également que l'on devrait s'attaquer aux réseaux de distributions de ces produits.
«Moi je dis pas qu'il faut mettre les athlètes en prison. On fait des test mais on les laisse se doper. Les gens qui importent et distribuent la dope, il faut mettre de la pression pour que ça ne se fasse pas impunément.»
Le dopage sportif est un fléau qui ronge le sport depuis des décennies. Est-ce que le phénomène est pire maintenant qu'avant?
«Il n'y en a pas plus, mais c'est davantage rendu public, et ça c'est parce que les gens font leur travail.»
Dorénavant l'équipe du Dr. Ayotte sera en mesure d'effectuer plus de test car elle a déménagé dans de plus grands locaux, à Laval.
«Ce n'est pas le sport la dope et l'abus»
Christiane Ayotte est responsable du laboratoire de contrôle de dopage à l'Institut Armand-Frappier depuis 1991. Ce qui la comble, c'est lorsque son équipe a fait un travail impeccable. Et ce n'est pas lorsqu'un athlète se fait prendre.
«Quand on attrappe un positif, on ne peut pas se réjouir car c'est pathétique, ça veut dire que le message ne passe pas.»
Selon madame Ayotte, les jeunes devraient être éduqués dès leur plus jeune âge sur les méfaits du dopage. Elle croit également que l'on devrait s'attaquer aux réseaux de distributions de ces produits.
«Moi je dis pas qu'il faut mettre les athlètes en prison. On fait des test mais on les laisse se doper. Les gens qui importent et distribuent la dope, il faut mettre de la pression pour que ça ne se fasse pas impunément.»
Le dopage sportif est un fléau qui ronge le sport depuis des décennies. Est-ce que le phénomène est pire maintenant qu'avant?
«Il n'y en a pas plus, mais c'est davantage rendu public, et ça c'est parce que les gens font leur travail.»
Dorénavant l'équipe du Dr. Ayotte sera en mesure d'effectuer plus de test car elle a déménagé dans de plus grands locaux, à Laval.