Dopage : Marion Jones blanchie
Amateurs mercredi, 6 sept. 2006. 23:49 samedi, 14 déc. 2024. 01:50
(AP) - L'échantillon "B" de la sprinteuse Marion Jones s'est avéré négatif, blanchissant la quintuple championne olympique des allégations de dopage qui planaient sur elle depuis un mois, a indiqué l'avocat de l'athlète américaine, mercredi soir.
"Je suis absolument ravie, a dit Jones dans un communiqué publié par ses avocats. J'ai toujours maintenu que je n'ai jamais pris de substances visant à améliorer la performance, et je suis ravie qu'un processus scientifique ait maintenant démontré ce fait."
Jones avait échoué un test antidopage pour la substance interdite augmentant l'endurance EPO, le 23 juin. Ce résultat positif avait été révélé peu après son retrait d'une compétition en Suisse, le mois dernier.
L'échantillon "B", prélevé par le même laboratoire de l'Université UCLA que le premier échantillon, s'est toutefois avéré négatif. La sprinteuse de 30 ans voit donc son nom être blanchi de tout méfait. Jones était passible d'être bannie pendant un minimum de deux ans.
Le communiqué mentionne que l'agence antidopage américaine a informé Jones que le deuxième test était négatif. L'agence, qui ne commente pas les dossiers actifs, n'avait jamais reconnu le premier échantillon positif de Jones.
La fiabilité des tests portant sur l'EPO a soulevé des questionnements dans le passé, et cet échantillon B négatif relancera le débat.
"Je crois qu'il y a des questions à se poser par rapport à ce test, a dit Howard Jacobs, un des avocats de Jones qui a déjà défendu plusieurs athlètes accusés de dopage. C'est un test difficile. De ce que j'ai vu à propos du premier test, c'était un échantillon discutable à savoir s'il aurait dû être déclaré positif ou non. En me basant là-dessus, je ne suis pas vraiment surpris que l'échantillon "B" se soit révélé négatif."
Comme il l'a fait dans le cas du vainqueur du Tour de France Floyd Landis, Jacobs a critiqué la publication de tests positifs. Les cas de dopage ne devraient pas être connus du public avant leur conclusion, mais la plupart le deviennent dès qu'un premier échantillon "A" est confirmé positif.
"Ceci est l'exemple parfait que cette nouvelle mode de révéler des premiers tests positifs est quelque chose d'horrible, a affirmé Jacobs. Toute cette histoire aurait dû se dérouler dans l'anonymat. Marion aurait dû pouvoir continuer de prendre part aux compétitions et personne n'aurait dû en être informé."
"Je suis absolument ravie, a dit Jones dans un communiqué publié par ses avocats. J'ai toujours maintenu que je n'ai jamais pris de substances visant à améliorer la performance, et je suis ravie qu'un processus scientifique ait maintenant démontré ce fait."
Jones avait échoué un test antidopage pour la substance interdite augmentant l'endurance EPO, le 23 juin. Ce résultat positif avait été révélé peu après son retrait d'une compétition en Suisse, le mois dernier.
L'échantillon "B", prélevé par le même laboratoire de l'Université UCLA que le premier échantillon, s'est toutefois avéré négatif. La sprinteuse de 30 ans voit donc son nom être blanchi de tout méfait. Jones était passible d'être bannie pendant un minimum de deux ans.
Le communiqué mentionne que l'agence antidopage américaine a informé Jones que le deuxième test était négatif. L'agence, qui ne commente pas les dossiers actifs, n'avait jamais reconnu le premier échantillon positif de Jones.
La fiabilité des tests portant sur l'EPO a soulevé des questionnements dans le passé, et cet échantillon B négatif relancera le débat.
"Je crois qu'il y a des questions à se poser par rapport à ce test, a dit Howard Jacobs, un des avocats de Jones qui a déjà défendu plusieurs athlètes accusés de dopage. C'est un test difficile. De ce que j'ai vu à propos du premier test, c'était un échantillon discutable à savoir s'il aurait dû être déclaré positif ou non. En me basant là-dessus, je ne suis pas vraiment surpris que l'échantillon "B" se soit révélé négatif."
Comme il l'a fait dans le cas du vainqueur du Tour de France Floyd Landis, Jacobs a critiqué la publication de tests positifs. Les cas de dopage ne devraient pas être connus du public avant leur conclusion, mais la plupart le deviennent dès qu'un premier échantillon "A" est confirmé positif.
"Ceci est l'exemple parfait que cette nouvelle mode de révéler des premiers tests positifs est quelque chose d'horrible, a affirmé Jacobs. Toute cette histoire aurait dû se dérouler dans l'anonymat. Marion aurait dû pouvoir continuer de prendre part aux compétitions et personne n'aurait dû en être informé."