Dopage: pas seulement en cyclisme
Amateurs vendredi, 27 juil. 2007. 00:24 vendredi, 13 déc. 2024. 20:59
PARIS - Alors que le demi-fond français a connu une véritable épidémie de cas positifs ces derniers mois, le Marocain Aïssa Dghoughi aurait fourni des produits dopants à plusieurs athlètes français, selon des informations publiées jeudi soir sur le site Internet du journal "Le Monde".
Aïssa Dghoughi aurait fait parvenir à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) un courrier, le 27 juin dernier, "mentionnant une liste d'athlètes français auxquels il s'accuse d'avoir fourni des produits dopants", précise le journal "Le Monde".
Dans cette lettre, il affirme également que son compatriote Khalid Skah, champion olympique du 10 000 mètres en 1992 et une manager allemande d'athlètes, Dorothee Paulmann, en auraient fait autant.
Selon "Le Monde", Latifa Essarokh, la recordwoman de France du 1500m, et Khalid Zoubaa, l'ex-champion de France de cross-country, sont cités, ainsi que Yamina Bouchaouante, Julie Coulaud, recordwoman de France du 3000 m steeple, Bouchra Ghezielle, médaillée de bronze sur 1500 m aux championnats du monde de 2005, Mustapha Tantan et Bouabdellah Tahri, ancien co-recordman d'Europe du 3000 m steeple.
"Champion du monde scolaire cadet de cross-country en 1998 'sans produits' et coureur de fond de niveau international, Dghoughi explique avoir pris des produits dopants et s'être livré à un trafic afin de gagner de l'argent pour nourrir sa famille. Il raconte qu'en côtoyant le haut niveau, il a "décidé de faire comme tout le monde", ajoute le quotidien. Il est actuellement sous le coup d'une suspension de trois ans (jusqu'en décembre 2009) après s'être soustrait à Saint-Moritz (Suisse) à un contrôle antidopage inopiné.
Zoubaa a été récemment contrôlé positif à l'EPO et condamné à trois ans de suspension par la commission de discipline de la Fédération française d'athlétisme, avant même l'analyse de l'échantillon B de ses urines. Le demi-fondeur français avait été détecté positif le 27 janvier dernier à Pau à l'issue des championnats de France militaires de cross qu'il avait remportés.
Le demi-fond français a connu une véritable épidémie de cas positifs ces derniers mois: Essarokh a été contrôlée au stanozolol; Nordine Gezzar, athlète du 3000m steeple, a été contrôlé positif à la nandrolone, alors que Hind Dehiba (800m, 1500m) a subi un contrôle positif à l'EPO en janvier.
Aïssa Dghoughi aurait fait parvenir à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) un courrier, le 27 juin dernier, "mentionnant une liste d'athlètes français auxquels il s'accuse d'avoir fourni des produits dopants", précise le journal "Le Monde".
Dans cette lettre, il affirme également que son compatriote Khalid Skah, champion olympique du 10 000 mètres en 1992 et une manager allemande d'athlètes, Dorothee Paulmann, en auraient fait autant.
Selon "Le Monde", Latifa Essarokh, la recordwoman de France du 1500m, et Khalid Zoubaa, l'ex-champion de France de cross-country, sont cités, ainsi que Yamina Bouchaouante, Julie Coulaud, recordwoman de France du 3000 m steeple, Bouchra Ghezielle, médaillée de bronze sur 1500 m aux championnats du monde de 2005, Mustapha Tantan et Bouabdellah Tahri, ancien co-recordman d'Europe du 3000 m steeple.
"Champion du monde scolaire cadet de cross-country en 1998 'sans produits' et coureur de fond de niveau international, Dghoughi explique avoir pris des produits dopants et s'être livré à un trafic afin de gagner de l'argent pour nourrir sa famille. Il raconte qu'en côtoyant le haut niveau, il a "décidé de faire comme tout le monde", ajoute le quotidien. Il est actuellement sous le coup d'une suspension de trois ans (jusqu'en décembre 2009) après s'être soustrait à Saint-Moritz (Suisse) à un contrôle antidopage inopiné.
Zoubaa a été récemment contrôlé positif à l'EPO et condamné à trois ans de suspension par la commission de discipline de la Fédération française d'athlétisme, avant même l'analyse de l'échantillon B de ses urines. Le demi-fondeur français avait été détecté positif le 27 janvier dernier à Pau à l'issue des championnats de France militaires de cross qu'il avait remportés.
Le demi-fond français a connu une véritable épidémie de cas positifs ces derniers mois: Essarokh a été contrôlée au stanozolol; Nordine Gezzar, athlète du 3000m steeple, a été contrôlé positif à la nandrolone, alors que Hind Dehiba (800m, 1500m) a subi un contrôle positif à l'EPO en janvier.