É. Heymans achète son billet en solo
Amateurs samedi, 26 mai 2012. 12:33 jeudi, 12 déc. 2024. 08:58
Les essais olympiques de plongeon ont débuté samedi à la piscine du Parc olympique de Montréal. La lutte tant attendue au tremplin de 3 mètres entre Pamela Ware et Émilie Heymans pour l'obtention du deuxième laissez-passer individuel pour les Jeux olympiques de Londres a tourné à l'avantage de la plongeuse de 30 ans, Émilie Heymans.
Puisque le classement final était déterminé par le cumul des résultats des préliminaires et de la finale, les plongeuses se devaient d'entreprendre la compétition du bon pied. Ce que la jeune Pamela Ware n'a pas réussi à faire. Visiblement nerveuse, l'athlète de 19 ans de Beloeil a connu des ratés à ses troisième et quatrième plongeons ce qui l'a reléguée loin derrière Émilie Heymans. Cette dernière paraissait d'ailleurs bien déterminée à représenter le Canada pour une quatrième fois aux Jeux olympiques. Calme et assurée, Heymans a fait preuve de contrôle et de finesse dans l'exécution de ses plongeons. Sa performance lui a permis de conclure les préliminaires en première place avec une avance de 45 points sur sa plus proche poursuivante, la Montréalaise Mélanie Rinaldi. Pamela Ware a quant à elle terminé la ronde initiale au troisième rang, à 47 points de la tête.
« J'ai très mal plongé ce matin. Après les préliminaires, je savais que c'était fini pour moi puisqu'Émilie avait une trop grande avance », a admis Ware.
En finale, Émilie Heymans a tenu ses rivales à distance en élevant le niveau d'un cran. Plus détendue qu'en matinée, Pamela Ware s'est bien reprise, mais n'a pu se rapprocher du premier rang. Heymans a enlevé les honneurs de la compétition grâce une récolte de 685,35 points. Ware a fini deuxième avec 617,85 points. Emma Frieson (573,45 points), Myriam Selmani (570,50 points) et Mélanie Rinaldi (557,60 points) les ont suivies au classement.
Tout comme Jennifer Abel, Émilie Heymans aura donc la chance de représenter le Canada aux JO au 3 mètres individuel. Elle était d'ailleurs tout sourire lorsque l'annonce officielle a résonné dans l'enceinte.
« Je suis contente que la journée soit finie!, a lancé Heymans. C'est ma meilleure performance depuis les Mondiaux l'été dernier. De connaitre une si bonne compétition à quelques semaines des Jeux, c'est le meilleur scénario pour moi. »
« Ce matin, je crois qu'il y a beaucoup de filles qui ont ressenti la pression. Pour ma part, j'étais vraiment dans ma bulle. Contrairement aux autres compétitions que j'ai faites cette année et où je voulais tellement trop bien faire, j'ai été capable de reproduire ce que je fais à l'entraînement. Je suis restée moins longtemps sur le tremplin à me concentrer sur mes plongeons, a expliqué Heymans. Même si j'ai pris une bonne avance avec les préliminaires, la compétition se termine avec le dernier plongeon. Il aurait fallu que je fasse de grosses erreurs en finale pour me faire devancer par contre, mais j'ai réussi à être constante. Finalement, l'expérience a fait la différence. »
Dans le camp Ware, la déception était palpable. « J'étais tellement stressée avant la compétition que j'avais du mal à dormir. Je n'ai jamais été aussi stressée de ma vie, a admis Ware. Émilie a été extraordinaire. Même si je suis déçue de ne pas aller aux Jeux, je suis contente qu'elle puisse y participer pour une quatrième fois. Mais ce n'est pas fini pour moi. Je serai là encore pour les quatre, peut-être même pour les huit prochaines années! »
« Pamela était très déçue ce matin après les préliminaires. Elle voulait être prudente et elle se retenait trop dans ses plongeons. En finale, je voulais qu'elle montre la plongeuse qu'elle est vraiment. Je voulais qu'elle s'affirme et qu'elle soit fière d'elle en sortant de la piscine. Et je crois qu'elle a toutes les raisons de l'être », a dit son entraîneur Aaron Dziver.
Riley McCormick se qualifie aussi
Au 10 mètres masculin, Riley McCormick (979,80 points) a dominé la compétition. Grâce à sa victoire, le Britanno-Colombien bénéficiera de l'unique laissez-passer olympique du Canada dans cette épreuve. La FINA, qui annoncera à la mi-juin les dernières places attribuées en plongeon aux Jeux de Londres, pourrait permettre au pays d'envoyer un deuxième plongeur au 10 mètres. Dans cette éventualité, Eric Sehn, qui a fini deuxième avec 863,65 points, se joindra à la délégation canadienne. Également de la finale, le Québécois Maxim Bouchard a terminé quatrième avec 805,50 points.
Les épreuves individuelles au 3 mètres masculin et au 10 mètres féminin seront présentées dimanche. Le Montréalais Reuben Ross et François Imbeau-Dulac, de Saint-Lazare, batailleront pour l'obtention du deuxième laissez-passer olympique disponible à cette épreuve. Déjà qualifié pour Londres, Alexandre Despatie ne participera pas à la compétition. Au 10 mètres féminin, Roseline Filion, Meaghan Benfeito et Carol-Ann Ware seront parmi les plongeuses qui se disputeront les deux places disponibles pour les Jeux olympiques.
Rappelons que seules les épreuves individuelles sont présentées ce week-end puisque toutes les équipes qui s'exécuteront en synchronisé à Londres sont déjà connues. Roseline Filion et Meaghan Benfeito représenteront le Canada au 10 mètres, Jennifer Abel et Émilie Heymans, au 3 mètres, et Alexandre Despatie et Ruben Ross, au 3 mètres.
Puisque le classement final était déterminé par le cumul des résultats des préliminaires et de la finale, les plongeuses se devaient d'entreprendre la compétition du bon pied. Ce que la jeune Pamela Ware n'a pas réussi à faire. Visiblement nerveuse, l'athlète de 19 ans de Beloeil a connu des ratés à ses troisième et quatrième plongeons ce qui l'a reléguée loin derrière Émilie Heymans. Cette dernière paraissait d'ailleurs bien déterminée à représenter le Canada pour une quatrième fois aux Jeux olympiques. Calme et assurée, Heymans a fait preuve de contrôle et de finesse dans l'exécution de ses plongeons. Sa performance lui a permis de conclure les préliminaires en première place avec une avance de 45 points sur sa plus proche poursuivante, la Montréalaise Mélanie Rinaldi. Pamela Ware a quant à elle terminé la ronde initiale au troisième rang, à 47 points de la tête.
« J'ai très mal plongé ce matin. Après les préliminaires, je savais que c'était fini pour moi puisqu'Émilie avait une trop grande avance », a admis Ware.
En finale, Émilie Heymans a tenu ses rivales à distance en élevant le niveau d'un cran. Plus détendue qu'en matinée, Pamela Ware s'est bien reprise, mais n'a pu se rapprocher du premier rang. Heymans a enlevé les honneurs de la compétition grâce une récolte de 685,35 points. Ware a fini deuxième avec 617,85 points. Emma Frieson (573,45 points), Myriam Selmani (570,50 points) et Mélanie Rinaldi (557,60 points) les ont suivies au classement.
Tout comme Jennifer Abel, Émilie Heymans aura donc la chance de représenter le Canada aux JO au 3 mètres individuel. Elle était d'ailleurs tout sourire lorsque l'annonce officielle a résonné dans l'enceinte.
« Je suis contente que la journée soit finie!, a lancé Heymans. C'est ma meilleure performance depuis les Mondiaux l'été dernier. De connaitre une si bonne compétition à quelques semaines des Jeux, c'est le meilleur scénario pour moi. »
« Ce matin, je crois qu'il y a beaucoup de filles qui ont ressenti la pression. Pour ma part, j'étais vraiment dans ma bulle. Contrairement aux autres compétitions que j'ai faites cette année et où je voulais tellement trop bien faire, j'ai été capable de reproduire ce que je fais à l'entraînement. Je suis restée moins longtemps sur le tremplin à me concentrer sur mes plongeons, a expliqué Heymans. Même si j'ai pris une bonne avance avec les préliminaires, la compétition se termine avec le dernier plongeon. Il aurait fallu que je fasse de grosses erreurs en finale pour me faire devancer par contre, mais j'ai réussi à être constante. Finalement, l'expérience a fait la différence. »
Dans le camp Ware, la déception était palpable. « J'étais tellement stressée avant la compétition que j'avais du mal à dormir. Je n'ai jamais été aussi stressée de ma vie, a admis Ware. Émilie a été extraordinaire. Même si je suis déçue de ne pas aller aux Jeux, je suis contente qu'elle puisse y participer pour une quatrième fois. Mais ce n'est pas fini pour moi. Je serai là encore pour les quatre, peut-être même pour les huit prochaines années! »
« Pamela était très déçue ce matin après les préliminaires. Elle voulait être prudente et elle se retenait trop dans ses plongeons. En finale, je voulais qu'elle montre la plongeuse qu'elle est vraiment. Je voulais qu'elle s'affirme et qu'elle soit fière d'elle en sortant de la piscine. Et je crois qu'elle a toutes les raisons de l'être », a dit son entraîneur Aaron Dziver.
Riley McCormick se qualifie aussi
Au 10 mètres masculin, Riley McCormick (979,80 points) a dominé la compétition. Grâce à sa victoire, le Britanno-Colombien bénéficiera de l'unique laissez-passer olympique du Canada dans cette épreuve. La FINA, qui annoncera à la mi-juin les dernières places attribuées en plongeon aux Jeux de Londres, pourrait permettre au pays d'envoyer un deuxième plongeur au 10 mètres. Dans cette éventualité, Eric Sehn, qui a fini deuxième avec 863,65 points, se joindra à la délégation canadienne. Également de la finale, le Québécois Maxim Bouchard a terminé quatrième avec 805,50 points.
Les épreuves individuelles au 3 mètres masculin et au 10 mètres féminin seront présentées dimanche. Le Montréalais Reuben Ross et François Imbeau-Dulac, de Saint-Lazare, batailleront pour l'obtention du deuxième laissez-passer olympique disponible à cette épreuve. Déjà qualifié pour Londres, Alexandre Despatie ne participera pas à la compétition. Au 10 mètres féminin, Roseline Filion, Meaghan Benfeito et Carol-Ann Ware seront parmi les plongeuses qui se disputeront les deux places disponibles pour les Jeux olympiques.
Rappelons que seules les épreuves individuelles sont présentées ce week-end puisque toutes les équipes qui s'exécuteront en synchronisé à Londres sont déjà connues. Roseline Filion et Meaghan Benfeito représenteront le Canada au 10 mètres, Jennifer Abel et Émilie Heymans, au 3 mètres, et Alexandre Despatie et Ruben Ross, au 3 mètres.