Eunice Barber va en appel
Amateurs mardi, 2 déc. 2008. 12:01 jeudi, 12 déc. 2024. 06:27
PARIS - L'ancienne championne du monde du saut en longueur et de l'heptathlon, Eunice Barber, poursuivie pour "outrage, rebellion et refus d'obtempérer", à la suite d'une interpellation en mars 2006 à Saint-Denis, a été condamnée mardi à 5000 euros (7900 $ CAN) d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Son avocat, Me Emmanuel Daoud, contacté par l'Associated Press, a indiqué que sa cliente ferait appel de cette décision car elle estime "qu'elle n'est pas coupable mais n'est qu'une victime dans cette affaire".
Le ministère public avait requis le 26 novembre une peine de deux mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre de Mme Barber. La championne avait fait l'objet d'une interpellation musclée par la police aux abords du Stade de France de Saint-Denis le 18 mars 2006, alors qu'elle circulait en voiture en compagnie de sa mère et de son neveu. Elle affirmait avoir été brutalisée par la police et avait saisi l'IGS.
Seule Barber avait été mise en examen. Sa plainte pour violences volontaires aggravées avait débouché sur un non-lieu au bénéfice des policiers
Un "Collectif Eunice Barber contre les violences policières", fondé par l'athlète Maryse Ewanjé-Epée, a été créé le 28 novembre.
"Par cet acte, porté par une pétition, et par un groupe qui réunit 1722 membres à cette heure, nous demandons solennellement aux plus hautes autorités de notre pays de donner une nouvelle direction saine et juste à notre police", écrit cet organisme dans un communiqué, daté du 1er décembre.
On y demande au président de la République "d'organiser un 'Grenelle des droits de l'Homme et du Citoyen'".
"Parce que nous devons respecter la Loi, et nous devons être protégés par la Loi, et par ses représentants légaux, pour que la police mérite le respect qui lui est dû, le Collectif contre les violences policières et pour le Soutien à Eunice Barber tient à marquer son engagement aux côtés de la championne, et de toutes les victimes de violences policières, quelles que soient leurs origines, leur religion, ou leur profession".
Son avocat, Me Emmanuel Daoud, contacté par l'Associated Press, a indiqué que sa cliente ferait appel de cette décision car elle estime "qu'elle n'est pas coupable mais n'est qu'une victime dans cette affaire".
Le ministère public avait requis le 26 novembre une peine de deux mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre de Mme Barber. La championne avait fait l'objet d'une interpellation musclée par la police aux abords du Stade de France de Saint-Denis le 18 mars 2006, alors qu'elle circulait en voiture en compagnie de sa mère et de son neveu. Elle affirmait avoir été brutalisée par la police et avait saisi l'IGS.
Seule Barber avait été mise en examen. Sa plainte pour violences volontaires aggravées avait débouché sur un non-lieu au bénéfice des policiers
Un "Collectif Eunice Barber contre les violences policières", fondé par l'athlète Maryse Ewanjé-Epée, a été créé le 28 novembre.
"Par cet acte, porté par une pétition, et par un groupe qui réunit 1722 membres à cette heure, nous demandons solennellement aux plus hautes autorités de notre pays de donner une nouvelle direction saine et juste à notre police", écrit cet organisme dans un communiqué, daté du 1er décembre.
On y demande au président de la République "d'organiser un 'Grenelle des droits de l'Homme et du Citoyen'".
"Parce que nous devons respecter la Loi, et nous devons être protégés par la Loi, et par ses représentants légaux, pour que la police mérite le respect qui lui est dû, le Collectif contre les violences policières et pour le Soutien à Eunice Barber tient à marquer son engagement aux côtés de la championne, et de toutes les victimes de violences policières, quelles que soient leurs origines, leur religion, ou leur profession".