L'audience du Tribunal arbitral du sport visant à confirmer ou non l'exclusion pour 4 ans de la Russie de toute compétition internationale, prononcée en décembre par l'Agence mondiale antidopage (AMA), a été repoussée à novembre, a-t-on appris mardi auprès du TAS.

L'AMA a saisi début janvier le TAS concernant le dossier du dopage russe, après avoir prononcé début décembre l'exclusion pour quatre ans de la Russie de toute compétition internationale pour sanctionner la "manipulation" de données de contrôles antidopage, remises à l'AMA par l'Agence russe antidopage (Rusada).

Prévue à l'origine en juillet, cette audience a été repoussée à novembre (du 2 au 5) dans un contexte de crise du coronavirus, a-t-on appris auprès du TAS.

L'audience qui ne sera finalement pas publique, malgré les demandes de l'AMA, se tiendra en Suisse, dans un lieu qui reste à définir, a précisé le TAS qui siège habituellement à Lausanne.

En janvier, le président du Comité international olympique, Thomas Bach, avait déclaré que le CIO et les fédérations internationales avaient besoin d'une décision du TAS « qui ne laisse aucune place à l'interprétation x.

« S'il y a de la place pour l'interprétation, cela conduirait à une totale confusion », avait-il ajouté.

Rendue en décembre 2019, la décision de l'AMA prive la Russie des Jeux olympiques d'été de Tokyo reportés de 2020 à 2021, des JO d'hiver 2022 à Pékin et de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar.

Les sanctions prévoient que seuls des sportifs russes triés sur le volet pourront participer aux compétitions, mais sous drapeau neutre et sans que l'hymne national ne soit joué.