Ferbey se surpasse à l'entraînement
Amateurs jeudi, 10 sept. 2009. 12:15 jeudi, 12 déc. 2024. 02:50Il est tout juste après 8 h du matin et le curleur Randy Ferbey est déjà à l'ouvrage, ressentant la douleur qui vient avec l'entraînement.
Trois fois par semaine, le capitaine de 50 ans fait du v
Il est tout juste après 8 h du matin et le curleur Randy Ferbey est déjà à l'ouvrage, ressentant la douleur qui vient avec l'entraînement.
Trois fois par semaine, le capitaine de 50 ans fait du vélo, travaille ses quadriceps, souffre en s'occupant de ses abdos, devient agile sur ses pieds et frappe avec conviction. Tout cela avec une seule idée en tête.
« Lorsque je marcherai autour de l'Anneau olympique lors des cérémonies d'ouverture, je veux adopter l'allure, et sentir le rôle », Ferbey a déclaré. « D'où est venue ma motivation. »
Ferbey et son quatuor d'Edmonton sont l'une des quatre équipes qui se sont déjà qualifiées pour le Roar of the Rings, les essais olympiques canadiens de curling, qui seront présentés en décembre à Edmonton.
Ferbey sait qu'il faudra être à son meilleur - mentalement et physiquement - s'il espère à représenter le Canada à Vancouver.
« J'avais un entraîneur il y a quelques années. Cependant, je ne l'ai pas pris au sérieux à l'époque. »
Maintenant, trois mois depuis qu'il travaille étroitement avec son entraîneur personnel Darren Ross, le quadruple champion du monde a perdu plus que 20 livres jusqu'à présent.
« Ma femme aime bien cela. Des personnes que je n'ai pas vues depuis un certain temps sont impressionnées. J'aimerais perdre un autre 15 à 20 livres. »
Ross affirme que cette fois-ci, Ferbey est dévoué à la cause. « Il a eu de la difficulté à monter et descendre les marches d'escalier à quatre ou cinq reprises. Maintenant, nous le faisons sans problème. »
Ferbey est plus âgé que chacun des autres capitaines de calibre olympique au Canada. Il est donc possible qu'aucun autre curleur doit travailler aussi fort pour calibrer son corps en vue des qualifications olympiques.
« Si cela nous aide à réussir un ou deux lancers durant un match crucial, cela (l'entraînement) en aura valu la peine », explique-t-il.
Surtout si à l'autre extrémité d'Edmonton, ses plus grands rivaux font exactement la même chose.
« Je suis sûr qu'ils le font. Du moins, ils en parlent à tout le monde qu'ils le font. En fait, nous n'avons pas encore de preuve qu'ils s'entraînent réellement, » avoue Ferbey en riant.
« C'est l'une des choses dont nous parlons en équipe. Si à la fin de ce parcours nous ne sommes pas les vainqueurs, hypothétiquement, nous aurons pris toutes les mesures possibles et nous aurons tout essayé... Espérons que le résultat sera positif. »
Avec la collaboration de Dave Mitchell, CTV Edmonton