Fini les distractions pour les patineurs canadiens
Patinage de vitesse vendredi, 17 janv. 2014. 19:01 dimanche, 15 déc. 2024. 07:28L'équipe canadienne olympique de patinage de vitesse courte piste s'adonne à des simulations de compétitions à l'aréna Maurice-Richard afin de peaufiner sa préparation en vue des Jeux olympiques de Sotchi. Et le dernier mois a été assez mouvementé pour nos représentants.
Au début décembre, il y a d'abord eu l'histoire avec Frédéric Blackburn. L'entraîneur de l'équipe féminine ne faisait pas l'unanimité.
« D'avoir parlé un peu dans les médias, ç’a apporté un petit changement positif », note la patineuse Valérie Maltais.
« L'atmosphère est la même. La chimie est la même. Pour nous, ce dossier a été abordé et réglé il y a deux ans et nous sommes bien là-dedans », assure quant à elle Marianne St-Gelais.
Puis, deux semaines plus tard, Guillaume Bastille a porté la décision du comité de sélection olympique en appel, quand il a fait de François Hamelin son choix discrétionnaire pour les Jeux olympiques de Sotchi.
« Ça n'a pas plu à personne, concède Bastille. C'est plate pour l'organisation, c'est plate pour François, c'est plate pour moi. Il n'y a personne qui y gagne dans cette histoire, mais je devais le faire. »
« Tout est entré dans l'ordre, tout est clair pour tout le monde. Donc, notre focus est sur l'entraînement », indique François Hamelin.
Et des entraînements, il y en a eus, car voyez-vous, la dernière compétition a eu lieu à la mi-novembre, une éternité lorsqu'on se prépare pour les Jeux olympiques.
« Ç’a été l'un des plus gros cycles d'entraînements de ma vie. Ça été assez demandant physiquement », admet Hamelin.
« J'ai rarement été aussi bien que ça sur la glace, donc c'est quelque chose qui est le fun pour moi », se réjouit quant à lui Charles Hamelin.
Tout le monde a d'ailleurs apprécié le retour en mode compétition.
« Ça réveille un peu les réflexes. Les premières courses, nous sommes un peu endormies », révèle Maltais.
« Ça fait du bien. Ça nous dérouille un peu », renchérit St-Gelais.
Une occasion à saisir
Avec l'absence de sa grande rivale chinoise, Meng Wang, l'occasion est belle pour St-Gelais de monter sur la plus haute marche du podium.
« Avec Meng Wang, la médaille d'or était accessible pour certaines patineuses, maintenant c'est tout le monde, car personne a la force de Wang. L'écart entre les filles est réduit, donc la compétition sera vive. »
Les objectifs de Charles Hamelon sont également bien clairs.
« Revenir à la maison avec ce que j'ai ramassé à Vancouver serait génial. En gagnant la médaille d'or au 500 mètres, je deviendrais le premier homme à gagner deux 500, deux Jeux de suite. »
Et avec son frère sur place, ce serait encore plus spécial. « Ça aurait été vraiment différent de ne pas avoir François à mes côtés. »
La formation canadienne prendra la direction de Budapest samedi prochain pour un camp d'entraînement d'une semaine, après quoi l'équipe se rendra à Sotchi, le 1er février.