MONTRÉAL - Seule escrimeuse québécoise en lice en Espagne, Gabrielle Lavoie a baissé pavillon à son premier duel en rondes éliminatoires à la Coupe du monde d'épée disputée à Barcelone.

Forte de cinq victoires et une défaite en poule, Lavoie, de Québec, a connu un très bon parcours. « J'étais vraiment contente puisque j'ai connu mon meilleur tour en ronde des poules en Coupe du monde. J'ai été intense et toujours gardé ma concentration. »

L'épéiste de 21 ans a ensuite dû affronter la Polonaise Renata Knapik, 54e au monde. Cette dernière a eu raison de la Québécoise par la marque de 15-7. « Au début du match, je menais, mais elle a réussi une remontée et je n'ai pas été capable de garder la cadence. Lorsque j'ai trouvé la façon de la battre, il était trop tard. »

Inévitablement déçue du résultat final, Lavoie ne cesse de progresser. « La saison précédente, j'avais de la difficulté à passer les poules, donc il y a certainement une progression. »

Annie-Claude Therrien ne passe pas les poules

À Turin pour la Coupe du monde de fleuret, la Repentignoise Annie-Claude Therrien n'a pas réussi à se qualifier pour les rondes éliminatoires, vendredi. La Québécoise, 83e au classement international, a raté sa qualification par une seule touche et termine la compétition au 101e rang.

« C'est vraiment plate parce que le classement était très serré. En général, je suis un peu déçue. Étant donné qu'il y a moins de compétitions sur le circuit, il y a beaucoup plus d'escrimeuses en Coupe du monde et la compétition est très forte », a soutenu celle qui a terminé avec une fiche de deux victoires et quatre défaites en poule.

Même si la situation décourage Therrien, l'approche des Jeux olympiques ne fait que motiver l'athlète. « C'est certain que je vais mettre les bouchées doubles pour me qualifier pour les Olympiques. Je dis que c'est décourageant puisque l'an dernier, si j'avais tiré comme je l'ai fait aujourd'hui (vendredi), j'aurais passé et obtenu un meilleur classement. »

Malgré tout, la fleurettiste voit une amélioration considérable à l'année dernière. « Je suis plus intelligente dans mon jeu et je tire mieux. Je suis plus mature et j'ai gagné de l'expérience au cours des différentes Coupes du monde. Par contre, je dois toujours trouver une certaine constance. »

Également en action, mais à la Coupe du monde de sabre à Istanbul, en Turquie, Joëlle Brisson n'a pas réussi à passer les rondes de poules. Veuillez noter qu'au moment d'écrire ces lignes, les résultats n'étaient pas disponibles.