Montréal (Sportcom) - Le nageur Philippe Gagnon, qui prendra part aux épreuves du 50 m et du 100 m libre pour athlètes handicapés aux Jeux du Commonwealth, poursuit présentement sa préparation en France.

Depuis le 1er juillet, Gagnon s'entraîne dans la ville de Castre sans aucun partenaire et, surtout, sans entraîneur. Alors pourquoi s'entraîner en France? « C'est une drôle de situation! J'étais supposé y retrouver mon entraîneur, qui est Français. Il devait déménager à Castre en juin, mais il n'a pu venir pour des raisons familiales. Voilà pourquoi je me suis retrouvé seul », a mentionné l'étudiant en comptabilité de l'Université Bishop.

Gagnon, recordman mondial sur 100 m libre, a décidé de demeurer sur place, jusqu'à son départ pour les Jeux du Commonwealth. « Ça ne valait pas la peine de revenir à la maison, étant donné que je suis habitué aux fuseaux horaires européens. Ici, les gens sont très serviables et j'ai pu me dénicher un endroit où rester, à un prix plus qu'abordable. »

Pour ce qui est de l'entraînement, le Saguenéen dit ne pas ressentir les effets négatifs du travail en solitaire. « Je ne suis habituellement pas quelqu'un qui fonctionne bien sans entraîneur, mais le fait d'avoir un objectif bien précis (les Jeux du Commonwealth) me permet de concentrer toutes mes énergies sur ma préparation. »

Le nageur de 22 ans a mis la barre haute pour les Jeux du Commonwealth. « Le calibre sera très relevé et je veux remporter une médaille. Une (médaille) dans chacune des épreuves (50 m et 100 m libre) me comblerait », a-t-il ajouté.

À Manchester, Gagnon nagera en compagnie de Benoît Huot, qui participera aux deux mêmes épreuves. Si l'on doit en croire ses propos, les deux hommes pourraient bien ramener leur part de médailles : « Benoît a aussi d'excellentes chances, il est même meilleur que moi sur 50 m » a conclu Gagnon.

L'épreuve du 50 m libre pour les nageurs ayant un handicap sera présentée le 1er août, alors que le 100 m libre sera disputé le 3 août.