Gatlin: des circonstances exceptionnelles
Amateurs mercredi, 9 août 2006. 21:56 jeudi, 12 déc. 2024. 15:34
SAN JOSE (AFP) - Les avocats de Justin Gatlin, l'athlète américain contrôlé positif à la testostérone, ont indiqué mercredi dans la presse qu'ils avaient l'intention de plaider les "circonstances exceptionnelles" pour réfuter les accusations de dopage qui pèsent contre lui.
"Nous nous efforçons de formuler ce que sont ces circonstances exceptionnelles", a indiqué l'avocat Cameron Myler au San Jose Mercury News. "Nous avons déjà quelques pistes, mais nous sommes maintenant à la recherche de preuves".
Gatlin, recordman du monde du 100 mètres, a toujours nié avoir eu recours volontairement à des produits dopants. S'il est convaincu de dopage, le sprinteur encourt une suspension à vie.
Les représentants de Gatlin ont également fait savoir à l'agence américaine antidopage qu'ils étaient prêts à engager une procédure en appel.
Les "circonstances exceptionnelles" sont reconnues par l'Agence mondiale antidopage (AMA) lorsqu'il peut être établi que le contrôle positif n'est pas dû à la négligence ou une conduite délictueuse de l'ahtlète et permettent alors de réduire la sanction.
Le champion olympique du 100 m a annoncé le 29 juillet qu'il avait été contrôlé le 22 avril lors des Kansas Relays avec un taux anormalement élevé de testostérone.
Gatlin, 24 ans, avait déjà été contrôlé positif à l'Aderall, produit interdit qui contient des amphétamines, lors des Championnats des Etats-Unis juniors les 16 et 17 juin 2001. Suspendu deux ans, il avait vu sa sanction réduite en appel, car il prenait ce produit sur prescription pour soigner un mal dont il souffre depuis qu'il est enfant.
Trevor Graham, son sulfureux entraîneur déjà impliqué dans plusieurs cas de dopage, avait expliqué dans la présente affaire qu'un masseur licencié depuis lors avait délibérément utilisé une pommade à base de testostérone pour soigner son athlète. Ces accusations ont été niées en bloc par l'ancien soigneur.
"Les commentaires de Trevor ne viennent pas de Justin ou de ses conseillers, a déclaré Myler. Ce sont certainement ses opinions, et elles n'engagent que lui".
"Nous nous efforçons de formuler ce que sont ces circonstances exceptionnelles", a indiqué l'avocat Cameron Myler au San Jose Mercury News. "Nous avons déjà quelques pistes, mais nous sommes maintenant à la recherche de preuves".
Gatlin, recordman du monde du 100 mètres, a toujours nié avoir eu recours volontairement à des produits dopants. S'il est convaincu de dopage, le sprinteur encourt une suspension à vie.
Les représentants de Gatlin ont également fait savoir à l'agence américaine antidopage qu'ils étaient prêts à engager une procédure en appel.
Les "circonstances exceptionnelles" sont reconnues par l'Agence mondiale antidopage (AMA) lorsqu'il peut être établi que le contrôle positif n'est pas dû à la négligence ou une conduite délictueuse de l'ahtlète et permettent alors de réduire la sanction.
Le champion olympique du 100 m a annoncé le 29 juillet qu'il avait été contrôlé le 22 avril lors des Kansas Relays avec un taux anormalement élevé de testostérone.
Gatlin, 24 ans, avait déjà été contrôlé positif à l'Aderall, produit interdit qui contient des amphétamines, lors des Championnats des Etats-Unis juniors les 16 et 17 juin 2001. Suspendu deux ans, il avait vu sa sanction réduite en appel, car il prenait ce produit sur prescription pour soigner un mal dont il souffre depuis qu'il est enfant.
Trevor Graham, son sulfureux entraîneur déjà impliqué dans plusieurs cas de dopage, avait expliqué dans la présente affaire qu'un masseur licencié depuis lors avait délibérément utilisé une pommade à base de testostérone pour soigner son athlète. Ces accusations ont été niées en bloc par l'ancien soigneur.
"Les commentaires de Trevor ne viennent pas de Justin ou de ses conseillers, a déclaré Myler. Ce sont certainement ses opinions, et elles n'engagent que lui".