Guerre ouverte entre Sebastian Coe et Linford Christie
Amateurs mercredi, 14 févr. 2001. 14:50 jeudi, 12 déc. 2024. 04:29
LONDRES (AP) - Sebastian Coe et Linford Christie, deux des plus grands athlètes britanniques de ces dernières années, se sont déclarés une guerre des mots mercredi.
Coe, ex-double champion olympique du 1500 mètres a attaqué le sprinteur Linford Christie pour son "comportement de rustre" et estimé qu'il avait été "chanceux" d'échapper à un contrôle anti-dopage positif lors des Jeux olympiques de Séoul en 1988.
A ces attaques portées dans une tribune du journal 'The Daily Telegraph', Christie, ex-champion du monde et olympique du 100 mètres, a répliqué que Coe n'a aucun droit à le juger.
Coe a réagi à de récents propos de Christie, indiquant que l'athlétisme et ses dirigeants sont "corrompus", et qu'il souhaitaient que ses enfants ne pratiquent pas ce sport.
L'humeur de Coe, ex-recordman du monde du 800 mètres et du mille, parait le jour où prend fin la suspension de deux ans pour dopage de Christie. Le sprinteur noir aujourd'hui à la retraite avait été suspendu pour un test positif à la nandrolone lors d'une réunion d'athlétisme en Allemagne.
Coe qui a cotoyé six ans Christie en équipe nationale reconnait que sa "place comme l'un de nos plus grands sprinteurs ne fait pas de doute". Mais Coe note aussi que Christie a échappé à Séoul à un contrôle positif pour une seule voix lors d'un vote de la commission médicale du Comité international olympique.
"Le résultat du test a révélé du ginseng, et il a reçu le bénéfice du doute par un sport qu'aujourd'hui il méprise, dit Coe. Certains le trouvent chanceux. Moi compris."
Sebastian Coe attaque aussi le sprinteur pour son comportement aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, où il avait été disqualifié pour deux faux départs.
Coe est aujourd'hui le directeur de l'équipe de William Hague, le leader du parti conservateur.
Dans un communiqué publié par son entreprise de management de sport, Christie a déploré "les attaques sans raison contre ma personne".
Coe, ex-double champion olympique du 1500 mètres a attaqué le sprinteur Linford Christie pour son "comportement de rustre" et estimé qu'il avait été "chanceux" d'échapper à un contrôle anti-dopage positif lors des Jeux olympiques de Séoul en 1988.
A ces attaques portées dans une tribune du journal 'The Daily Telegraph', Christie, ex-champion du monde et olympique du 100 mètres, a répliqué que Coe n'a aucun droit à le juger.
Coe a réagi à de récents propos de Christie, indiquant que l'athlétisme et ses dirigeants sont "corrompus", et qu'il souhaitaient que ses enfants ne pratiquent pas ce sport.
L'humeur de Coe, ex-recordman du monde du 800 mètres et du mille, parait le jour où prend fin la suspension de deux ans pour dopage de Christie. Le sprinteur noir aujourd'hui à la retraite avait été suspendu pour un test positif à la nandrolone lors d'une réunion d'athlétisme en Allemagne.
Coe qui a cotoyé six ans Christie en équipe nationale reconnait que sa "place comme l'un de nos plus grands sprinteurs ne fait pas de doute". Mais Coe note aussi que Christie a échappé à Séoul à un contrôle positif pour une seule voix lors d'un vote de la commission médicale du Comité international olympique.
"Le résultat du test a révélé du ginseng, et il a reçu le bénéfice du doute par un sport qu'aujourd'hui il méprise, dit Coe. Certains le trouvent chanceux. Moi compris."
Sebastian Coe attaque aussi le sprinteur pour son comportement aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, où il avait été disqualifié pour deux faux départs.
Coe est aujourd'hui le directeur de l'équipe de William Hague, le leader du parti conservateur.
Dans un communiqué publié par son entreprise de management de sport, Christie a déploré "les attaques sans raison contre ma personne".