Gymnastique : la Chine trop forte
Amateurs dimanche, 16 oct. 2011. 09:30 jeudi, 12 déc. 2024. 16:35
TOKYO - Les Championnats du monde de Tokyo se sont terminés dimanche avec deux doublés à la poutre et à la barre fixe pour la Chine, encore et toujours première puissance de la gymnastique artistique, qui a raflé au total douze médailles, dont quatre en or, en terre nippone.
D'abord, Sui Lu a dominé son sujet à la poutre devant sa cadette Yao Jinnan, avant de revenir chercher l'argent plus tard au sol.
Puis, à la barre fixe, Zou Kai, champion olympique en 2008 et du monde en 2009, a soufflé à Zhang Chenglong le titre qu'il s'était approprié en son absence l'an dernier à Rotterdam.
« Cela me redonne beaucoup de confiance », a affirmé Zou Kai, déjà médaillé d'argent la veille au sol. « Je veux travailler encore plus fort pour que ma note de départ (le coefficient de difficulté) reste tout au sommet ».
Aux barres parallèles toutefois, le jeune Américain Danell Leyva avait beau avoir la note de départ la plus faible des finalistes, il a joué la carte d'un mouvement original et parfaitement exécuté pour mettre un terme à la domination chinoise.
Si la Chine a fait parler ses spécialistes ce week-end, l'incontestable héros de ces Mondiaux fut le Japonais Kohei Uchimura, devenu vendredi le premier gymnaste de l'histoire à cumuler trois titres consécutifs au concours général.
Chacune des prestations du virtuose a donné lieu à un tonnerre d'applaudissements. Celui qui sera l'homme à battre des Jeux Olympiques a terminé son festival dimanche avec une quatrième médaille, du bronze à la barre fixe. Passant à seulement 33 millièmes de point d'une cinquième aux parallèles.
Au saut, le seul agrès dont le virtuose ne disputait pas la finale, un jeune extra-terrestre sud-coréen, Yang Hak-seon, a atteint la stratosphère avec sa trouvaille, une lune salto avant tendu avec triple vrille, pour retomber sur terre en or.
Chez les dames, les États-Unis, même avec cinq novices, ont mis la barre haut en cette année préolympique, raflant trois des six titres possibles, contre deux pour la Russie et un pour la Chine.
Leur jeune championne Jordyn Wieber, double médaillée d'or (concours général et par équipes), a goûté au bronze au sol. C'est Ksenia Afanaseva, avec ce petit supplément de finesse tout russe, qui est montée sur la première marche du podium.
D'abord, Sui Lu a dominé son sujet à la poutre devant sa cadette Yao Jinnan, avant de revenir chercher l'argent plus tard au sol.
Puis, à la barre fixe, Zou Kai, champion olympique en 2008 et du monde en 2009, a soufflé à Zhang Chenglong le titre qu'il s'était approprié en son absence l'an dernier à Rotterdam.
« Cela me redonne beaucoup de confiance », a affirmé Zou Kai, déjà médaillé d'argent la veille au sol. « Je veux travailler encore plus fort pour que ma note de départ (le coefficient de difficulté) reste tout au sommet ».
Aux barres parallèles toutefois, le jeune Américain Danell Leyva avait beau avoir la note de départ la plus faible des finalistes, il a joué la carte d'un mouvement original et parfaitement exécuté pour mettre un terme à la domination chinoise.
Si la Chine a fait parler ses spécialistes ce week-end, l'incontestable héros de ces Mondiaux fut le Japonais Kohei Uchimura, devenu vendredi le premier gymnaste de l'histoire à cumuler trois titres consécutifs au concours général.
Chacune des prestations du virtuose a donné lieu à un tonnerre d'applaudissements. Celui qui sera l'homme à battre des Jeux Olympiques a terminé son festival dimanche avec une quatrième médaille, du bronze à la barre fixe. Passant à seulement 33 millièmes de point d'une cinquième aux parallèles.
Au saut, le seul agrès dont le virtuose ne disputait pas la finale, un jeune extra-terrestre sud-coréen, Yang Hak-seon, a atteint la stratosphère avec sa trouvaille, une lune salto avant tendu avec triple vrille, pour retomber sur terre en or.
Chez les dames, les États-Unis, même avec cinq novices, ont mis la barre haut en cette année préolympique, raflant trois des six titres possibles, contre deux pour la Russie et un pour la Chine.
Leur jeune championne Jordyn Wieber, double médaillée d'or (concours général et par équipes), a goûté au bronze au sol. C'est Ksenia Afanaseva, avec ce petit supplément de finesse tout russe, qui est montée sur la première marche du podium.