Montréal (Sportcom) - L'équipe canadienne féminine de handball a subi une défaite crève-coeur de 27-22 contre l'Uruguay, dimanche, aux championnats panaméricains présentés à San Bernardo, au Brésil. Les Canadiennes devaient absolument remporter ce dernier match pour obtenir leur sélection pour la prochaine édition des championnats du monde.

Après une excellente première demie où elles étaient en avance 14-10, les Canadiennes ont vu la victoire leur glisser des doigts. Dans la défaite, Anne-Marie Cloutier s'est particulièrement illustrée à l'attaque avec neuf buts. La Drummondvilloise termine ainsi au deuxième rang des meilleures marqueuses du tournoi.

Pascale Thibodeau (4 buts), Karine Trudel-Crête (3 buts), Cynthia Bastien (1 but) et Emmanuelle Girard (1 but) ont été les autres marqueuses québécoises du côté de l'équipe canadienne, dont l'alignement a été miné par les blessures tout au long du tournoi.

« Offensivement, ça n'a pas fonctionné du tout en deuxième demie. Nous avons eu une panne d'énergie », a analysé l'ailier gauche de Montréal, Emmanuelle Girard. « Nous étions capables de gagner cette partie-là, mais nous n'avons pas livré la marchandise. C'est tout! C'est une défaite crève-coeur, car une participation aux championnats du monde aurait été importante pour nous. Le handball canadien a connu une bonne année avec les gars (qui ont participé aux Mondiaux pour une première fois en 25 ans) et il aurait été bon que nous fassions notre marque à notre tour. »

Dans les côtés positifs de cette défaite, la gardienne Audrey Touchette a été solide devant la cage du Canada. « Si nous avions fait aussi bien en attaque qu'elle devant le filet, nous aurions gagné le match », a déclaré Girard.

Du côté de la principale intéressée, celle-ci a affirmé ne pas avoir senti une pression supplémentaire avant ce match important. « Le tournoi avait mal commencé, alors la pression était plutôt sur l'ensemble de la défense, a commenté Touchette. Souvent, les exploits de la gardienne sont faits en grande partie par sa défense et aujourd'hui (dimanche), c'était la première journée où elle a joué de façon hors pair. Et quand j'ai vu les défenseurs jouer de cette façon, la pression est tombée rapidement. »

Les Canadiennes devront donc patienter encore deux ans avant de tenter à nouveau leur chance d'obtenir leur laissez-passer pour les championnats du monde.

« Il y a de coûteux revirements et nous nous sommes fait marquer plus de buts, a poursuivi la gardienne. La défense de l'Uruguay n'était pas plus agressive que celle des Dominicaines ou des Américaines que nous avons battues plus tôt dans le tournoi. Nous ne sommes que les seules à blâmer. Ç'a été une mauvaise panne au mauvais moment. »

Les Québécoises Laurence Clair, Martine Gagnon, Marie-Élaine Taupier et Audrey Vanslette faisaient également partie de l'équipe canadienne.